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Le bonheur est tellement surfait et pourtant nous continuons à en être obsédés, rendant souvent nos vies extrêmement malheureuses et nous empêchant de voir le peu de bonheur qui nous entoure. Dans ce court roman Francesco Marone propose une variation sur ce thème. Son narrateur et protagoniste est le veuf de 77 ans, Cesare Annunziata, un grincheux de première classe, aux traits sexistes et machistes, très égocentrique et même narcissique. Autant de traits de caractère qui devraient le rendre particulièrement antipathique. Mais Cesare a apparemment un autre côté : il est clairement capable d'empathie et est même prêt à aider ses proches, comme la vieille voisine de la copropriété de Naples où il vit. Cela donne un certain charme à ce misanthrope.
Le narrateur Cesare nous confronte constamment aux côtés négatifs et positifs de son personnage, à travers des rencontres, des dialogues, des flashbacks et, surtout, beaucoup d'introspection. L'histoire principale tourne autour de la jeune et séduisante voisine Emma qui vient d'emménager dans l'appartement à côté de lui. Il s'avère bientôt qu'Emma est maltraitée par son mari agressif. Et apparemment, il y a suffisamment de chevalerie dans Cesare pour qu'il prenne son sort à coeur. Cela deviendra l'élément dramatique de ce roman.
Marone a divisé son livre en chapitres courts ce qui le rend digestable (je l'ai lu en italien, donc ça m'a aidé). Même si les méfaits de Cesare peuvent parfois vous agacer, l'histoire contient de nombreux éléments comiques, et évidemment aussi un côté tragique ; on peut donc la qualifier de véritable tragi-comédie, aux allures de feuilleton. À la fin, Marone fait Cesare donner une longue liste de tout ce qu'il aime, les grandes et les petites choses de la vie. C'est attachant à lire, certes, à la limite du ringard, mais ce faisant, l'auteur a donné à son livre une tournure qui n'est pas tout à fait cohérente avec le personnage de Cesare, et qui du coup en fait un peu un 'feel good' roman. Pourtant, ce fut une lecture agréable pour moi ; et le contexte napolitain y a certainement contribué.
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Cesare, un veuf de 77 ans, vit seul dans un immeuble où il a deux amis.
Il est bourru, ronchon, râleur, exigeant.
Mais au fil de ses souvenirs sa vie se déroule et on apprend à le connaître.

Les premières pages m'ont inquiétée.
Un style approximatif, une histoire qui ne semble pas palpitante....
Dans quoi me suis-je embarquée ?
Et puis, tout se met en place, et j'ai dévoré le livre en une nuit.
Ce vieil ours de Cesare est finalement bougrement sympathique.
Et sa vie est racontée d'une manière très plaisante, avec humour et émotion.
La vieillesse est une étape pas toujours facile à surmonter.
Surtout quand on fait le bilan de ses regrets et de ses manquements.
Mais finalement, il ne s'en sort plutôt pas si mal.
J'ai eu le sourire aux lèvres plus d'une fois, autant de fois que j'ai ressenti de l'émotion.
Une belle histoire plaisante.
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J'ai voulu tester un auteur Italien encore une fois, et je ne suis pas déçue !!
C'est pas joyeux joyeux comme histoire mais baigné par le franc parler, le "bagout" Italien plein de soleil d'huile d'olive....ça donne une histoire pleines de "leçons de morale" qui passe comme bon petit Limoncello bien frais !!!
Je retiens l'auteur et je pense reprendre un autre de ces romans...
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Quel délice ce roman ! Ce n'est pas de la grande littérature mais c'est une petite bouffée d'air frais. Il peut sembler léger de prime abord mais traite de sujet délicat comme la solitude, la vieillesse ou la violence conjugale. Et ce à travers l'intimité de Cesare, un septuagénaire, qui n'a plus le temps de faire semblant et qui mène sa vie comme il l'entend ! Saupoudrait d'humour, nous allons retracer la vie de ce papi atypique mais aussi faire la rencontre de sa nouvelle voisine de palier. C'est cette dernière, qui va bouleverser ses habitudes et l'amener à se dévoiler …
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Je n'ai pas assez souvent l'occasion de m'essayer à la littérature italienne et après avoir terminé La tentation d'être heureux, je ne peux que le regretter. Troisième roman de l'ancien avocat napolitain, qui consacre désormais sa vie à l'écriture, à sa femme et à son fils, il se déroule dans la ville dont il est originaire et qui est malheureusement plus réputée pour la Camorra, sa mythique mafia, que pour ses talents littéraires.

Cesare Annunziata est un vieux machin de soixante-dix-sept ans qui n'aime pas grand monde et ronchonne tout le temps. Veuf, il vit seul dans son appartement à Naples, et ne côtoie pas grand monde à part sa voisine de pallier, une vieille folle dont l'appartement est infesté de chats qu'elle recueille et dont l'odeur est pestilentielle, et un vieil impotent quelques étages plus bas, ami de longue date qui vit cloitré en attendant la mort.

Pourtant il a une famille, mais il passe son temps à se chamailler avec sa fille avocate qui le sermonne comme un enfant sur son hygiène de vie désastreuse depuis qu'il a survécu à un infarctus, et il en veut à son fils de ne pas être fichu de lui dire qu'il est homosexuel, comme s'il risquait de mal le prendre. A son âge, Cesare a décidé de reprendre sa vie en main, et s'il a jusque là été un mauvais mari et un piètre père, c'est terminé : il dit ce qu'il pense, fait ce qu'il veut et s'amuse comme un enfant en se faisant passer pour le préfet ou un ancien gradé de la gendarmerie afin d'obtenir quelques faveurs.

Pourtant, derrière ce personnage un brin acariâtre se cache quelqu'un de bien, et quand il découvrira que sa nouvelle voisine de pallier se fait allègrement taper dessus par son mari, Cesare décide de prendre les choses en main avec l'aide de ses voisins…

Malgré une histoire pas franchement poilante, celle de la violence conjugale et du tabou social qu'elle représente, Lorenzo Marone arrive à rendre ce roman drôle et léger, et on se prend d'affection pour ce personnage atypique de papy grincheux, qui n'est pas sans rappeler par certains moments celui de Jonas Jonasson dans le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Un roman attachant, plus délicat qu'il n'y paraît, qui donne effectivement envie d'être heureux.
Lien : https://www.hql.fr/tentation..
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Cesare Annunziata est un vieux grincheux. Il aime la vie. Et moi, j'ai aimé lire son histoire.
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Lu en V. O.
J'ai lu ce roman facilement. Il m'a souvent fait sourire, il m'a parfois ému également.
Ce portrait d'un vieux grincheux est bien rendu, égoïste, bougon, asocial mais tout ces défauts ne sont qu'apparents, au fil de la lecture, on le découvrira attentif aux malheurs de sa voisine de palier battue par son mari. Inviter à dîner la prostituée qu'il fréquente depuis des années, se faire aimer de ses enfants. Il nous confie tout : son humeur, ses réflexions, mais aussi l'état de sa vessie...
Ai-je aimé ? Oui, je l'ai lu avec plaisir.
Qu'en restera-t-il ? Je crains que pas grand chose...
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Une belle histoire de famille, d'amour, d'amitié... de la vie en fait. Très belle fin que j'ai lu rempli d'émotion. Un petit moment de bonheur.
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Très belle découverte que ce livre ! C'est un livre sur les joies et les peines de la vie. Sur la vieillesse et le fait de se retrouver seul mais en même temps un livre sur la joie de vivre, sur l'amour et sur les relations familiales. Livre qui donne la pêche et une sacrée dose d'optimisme
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Ce livre est un roman à lire absolument. L'auteur nous fait partager, par le biais du personnage central de son roman, sa philosophie de la vie, de ses bonheurs comme de ses malheurs. Son roman est réaliste sans être sinistre, vraiment bien écrit en nous offrant en plus de très jolies pensées. Belles leçons de vie. A lire et à relire !!!!
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