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Quel joli petit bijou, ce roman !
Peut-être pas une énorme rivière de diamants qui traversera des siècles de littérature, mais un joli collier aux couleurs fraîches et acidulées.
En tout cas, pour moi, un beau roman pour aborder la rentrée en toute sérénité !

J'y suis pourtant allée avec un peu d'appréhension, je savais que le personnage principal, Cesare, était un vieux grincheux mal embouché et, allez savoir pourquoi, ça ne me tentait guère...
Mais dès les premières lignes, j'ai été happée par le style de Lorenzo Marone et je me suis, finalement, mise à dévorer ce livre.
L'auteur a une écriture très agréable et fluide. Il a le chic de la formule et est souvent très drôle. Pour exemple :

"Or, on peut dire ce qu'on veut, la colère est une sorte d'excrément pour l'organisme : un déchet inutile qu'il faut expulser. Et moi je suis un excellent laxatif pour ma fille."

Alors ? Reconnaissez que c'est truculent, et que vous avez le sourire aux lèvres...
Et je suis aussi admirative du fait, qu'un homme ayant tout juste la quarantaine (l'auteur) ait pu à ce point se mettre à la place de cet autre homme, âgé de 77 ans, et qu'il réussisse à nous entraîner de manière aussi réaliste dans cette vie si différente.

Il est vrai que je ne suis pas sûre que j'aurais aimé avoir Cesare comme père, mais nous faisons sa connaissance sur le tard, juste au moment où il est en pleine réflexion sur les relations humaines, sur ses réactions, sur ce qu'il veut ou ne veut pas devenir. Et même s'il n'arrondit pas toujours les angles, il fait de son mieux et personnellement je le trouve extrêmement touchant.

Vous l'aurez compris, c'est un roman que je recommande vivement et je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Belfond pour ce joli cadeau !
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Lu en V. O.
J'ai lu ce roman facilement. Il m'a souvent fait sourire, il m'a parfois ému également.
Ce portrait d'un vieux grincheux est bien rendu, égoïste, bougon, asocial mais tout ces défauts ne sont qu'apparents, au fil de la lecture, on le découvrira attentif aux malheurs de sa voisine de palier battue par son mari. Inviter à dîner la prostituée qu'il fréquente depuis des années, se faire aimer de ses enfants. Il nous confie tout : son humeur, ses réflexions, mais aussi l'état de sa vessie...
Ai-je aimé ? Oui, je l'ai lu avec plaisir.
Qu'en restera-t-il ? Je crains que pas grand chose...
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Cesare Annunziata est un septuagénaire napolitain aigri et râleur. Il est veuf, il était infidèle et ne s'en cache pas. Ses relations avec ses enfants sont loin d'être fusionnelles - son fils est homosexuel, il le sait bien que celui-ci ne le lui ai pas dit, mais personne n'en parle.
Cesare vit donc , à sa manière, paisiblement son quotidien , entre Rossanna la prostituée dont il s'offre les services et ses voisins d'immeuble.
Et son quotidien est perturbé le jour où il entend que sa voisine se fait battre par son mari.

J'ai été tentée par cette lecture car la description de ce personnage me rappelait étrangement le personnage de Frederik Backman, Ove.
Ça se lit facilement. On trouve bien sûr, en plus des scènes comiques, des réflexions caustiques et pleines de bon sens sur la vie et les gens qui nous entourent. Malheureusement j'ai trouvé certains passages un peu longs, voir redondants.
Bien que cette lecture ne fut pas totalement désagréable, j'étais tout de même contente d'arriver à la fin.
Pour moi, mieux vaut lire La vie selon Ove sans la moindre hésitation.

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Ce livre des éditions Belfond (que je remercie ainsi que Babelio) est arrivé il y a peu dans ma boîte aux lettres grâce à une opération Masse Critique. Encore merci !

En lisant la partie repliée de la première de couverture, j'en ai d'emblée su plus long sur l'auteur et de prime abord, j'avoue que le fait que cet ouvrage ait reçu deux prix (prix Stresa, prix Scrivere per amore) et que par ailleurs il ait fait l'objet de traduction dans une dizaine de langues ont éveillé encore plus ma curiosité. Même, en général, ces critères ne suffisent pas à conditionner le choix de mes lectures.

Disons-le tout de go, je ne peux pas dire que j'ai passé un très mauvais moment de lecture, mais finalement je ne vois pas en quoi il mérite ce tapage (prix et multiples traductions). Soyons honnête, le narrateur Cesare Annonziata est un vieux retraité pas piqué des hannetons. Et son entourage est une mosaïque de personnages un peu voire pas mal clichés qui pour certains ont leur intérêt et méritent le détour.

Je ne suis pas bête, j'ai bien compris où l'auteur voulait nous conduire en donnant la parole à Cesare, veuf, vivant seul, bougon mais pas méchant dans le fond, de mauvaise foi, pétri de contradictions (dont il est conscient d'ailleurs) et soucieux de "faire quelque chose" des derniers années qu'il lui reste à vivre, et j'ai lu vite et sans difficulté l'ensemble de cette histoire, j'ai ri de bon coeur à certains moments, mais je ne sais même pas si j'aurais envie de relire ces pages plus tard. Peut-être, juste pour passer un moment pas compliqué en lecture et c'est tout.

En résumé, je reste sur un "Bof, bof, bof !".
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Cesare, un veuf de 77 ans, vit seul dans un immeuble où il a deux amis.
Il est bourru, ronchon, râleur, exigeant.
Mais au fil de ses souvenirs sa vie se déroule et on apprend à le connaître.

Les premières pages m'ont inquiétée.
Un style approximatif, une histoire qui ne semble pas palpitante....
Dans quoi me suis-je embarquée ?
Et puis, tout se met en place, et j'ai dévoré le livre en une nuit.
Ce vieil ours de Cesare est finalement bougrement sympathique.
Et sa vie est racontée d'une manière très plaisante, avec humour et émotion.
La vieillesse est une étape pas toujours facile à surmonter.
Surtout quand on fait le bilan de ses regrets et de ses manquements.
Mais finalement, il ne s'en sort plutôt pas si mal.
J'ai eu le sourire aux lèvres plus d'une fois, autant de fois que j'ai ressenti de l'émotion.
Une belle histoire plaisante.
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C'est un roman sur le bonheur de vivre, la tendresse, ces petits riens qui font que la vie vaut la peine d'être vécue, mais aussi un roman sur la vieillesse et la solitude et le regard que les personnes d'un certain âge portent sur la jeunesse qui les entoure, et sur eux-même ainsi que sur leur vie et leurs erreurs passées. Mais pas que tout cela, car ce roman qui démarre tout en légèreté, ne laisse rien présager de sa chute.
Les personnages sont très attachants même si à priori je ne les ai pas toujours trouvé très sympathiques...finalement ils ont su me toucher au fur et à mesure que leur personnalité s'est révélée.

L'histoire se passe à Naples dans un quartier populaire...
Cesare Annunziata a 77 ans et il vit dans la solitude depuis son veuvage. Il a l'impression d'avoir raté sa vie. Les relations avec ses enfants sont compliquées et il faut bien le dire, il ne fait rien pour que ça change car il est d'un naturel plutôt grincheux.
Sa fille Sveva qui a réussi dans son travail puisqu'elle est avocate ne le supporte pas, et son fils Dante qui possède une galerie d'art, ne lui avoue pas son homosexualité ce que Cesare regrette, vu que tout le monde a l'air au courant.
De plus il n'a pas su aimer ni sa femme, ni ses enfants comme il aurait voulu et n'a pas particulièrement réussi sa vie professionnelle, puisqu'il voulait devenir libraire et n'a pas réalisé son rêve en devenant expert-comptable toute sa vie.
Le temps du bilan et des regrets est arrivé.
Cesare a dernièrement rompu sa solitude en nouant une relation privilégiée avec Rossana, une prostituée chez qui il a pris une sorte d'abonnement.
Mais voilà que son voisinage va lui apporter une véritable bouffée d'oxygène, mais malheureusement aussi de drame, lorsqu'il découvre que sa jeune voisine, Emma, subit des violences conjugales et a besoin de son aide.
La vie du vieil homme prend alors un nouveau sens. Il ne désire qu'une chose, voler à son secours. Et pour cela il va se faire aider par Marino, son ami de toujours qui habite l'appartement en dessous et ne sort plus de chez lui, et par son adorable voisine de palier, Eleonora qui a pour seul amour ses chats, qui ont colonisé l'immeuble, apportant avec eux une puanteur impossible à déloger de la cage d'escalier !
La détresse de la jeune Emma va raviver chez Cesare, les regrets et les souvenirs du passé et l'obliger à sortir de son personnage grincheux pour aller vers les autres qui au fond, n'attendent que cela.

Mais saura-t-il enfin prononcer les mots d'amour que son entourage attend de lui ?
A vous de le découvrir...

Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Un immeuble dans un vieux quartier de Naples où les habitants ont toujours été là :Mme Vitagliano, la dame aux chats ,Marino,que le désespoir a cloué dans son fauteuil et le grand ami de notre personnage principal:Cesare Annunziata, veuf,septuagénaire, en rémission après un 1er infarctus, qui ne doit ni fumer ni boire mais qui passe outre;Cesare qui porte un regard très corrosif sur la société, et ne fait pas de cadeaux à ses deux enfants:Sveva avocate qui le sermone tout le temps sur sa façon de vivre,et Dante son fils homosexuel qui n'ose pas l'avouer à son père. le décor est planté. Puis un jour,emménage dans cet immeuble ,un jeune couple qui va complètement changer le regard de Cesare sur ses congénères car il va être confronté à un drame,je ne vous en dis pas plus......
Pour un premier roman ,c'est réussi . ,Style simple mais empreint de réalisme ,de tristesse aussi et quelques citations philosophiques de Cesare en font un "chouette " petit roman a conseiller.🌟🌟🌟🌟
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Le personnage principal est un octogénaire, Césare, attachant mais assez bourru. Un tempérament fort, qui derrière une cuirasse bat un petit coeur dont on ne laisse pas trop parler ! Veuf, il est le père de deux enfants qui sont un peu caricatural à mon goût ! Sa fille est avocate et en conflit avec son père quant à son fils, il est effacé et en recherche d'affection de son père.
Mon fils est homosexuel.
Il le sait. Je le sais. Pourtant, il ne me la jamais avoué. Je n'y vois rien de mal, beaucoup de gens attendent la mort de leurs parents pour laisser leur sexualité s'épanouir en toute liberté. Mais avec moi, cela ne marchera pas, j'ai l'intention de vivre encore longtemps, au moins une dizaine d'années. Par conséquent, si Dante veut s'émanciper, il va falloir qu'il se fiche de l'opinion du soussigné. Je n'ai pas la moindre envie de mourir à cause de ses préférences sexuelles.

Césare a une verve qui donne un humour parfois grinçant au livre qui n'est pas pour me déplaire ! Il est vrai que certains échanges sont absolument délectables mais il y a également beaucoup d'émotions! Car notre vieille carne va fil des pages s'amadouer et s'ouvrir aux autres !

Comment un bonhomme de 80 ans peut changer en si peu de temps me direz vous !! Eh bien grâce ou à cause de l'arrivée de sa voisine. Une jeune femme qui va bousculer les habitudes de Césare. Il va être témoin du quotidien d'une jeune femme maltraité par son mari. Qui peut rester intact face à une femme battu ? Surement pas Césare, qui malgré ses nombreux défauts va essayer de l'aider.
Mais ce n'est pas sans impact sur son équilibre.

En toile de fond de cette histoire, vous aurez bien entendu la vision de la vieillesse. Les aléas, les désillusions ou au contraire les petits avantages. Césare et ses amis nous offrent un panel de petits vieux tous attachants et humains.

Lorenzo Marone m'a fait passer un bon moment, c'est une lecture divertissante et agréable. Si vous recherchez de la légèreté ce livre est pour vous ! Maintenant, soyons honnête ce n'est pas le livre du siècle mais il a certain atouts .

Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Cesare est un vieux bougon napolitain qui use à merveille des mots pour faire à autrui des remarques tantôt acerbes, tantôt pleines d'amour. Cesare c'est un peu chacun de nous. Nous en pire, nous en mieux. Nous plus vieux, nous plus jeune, ou nous maintenant. Cesare est souvent paradoxal pour exprimer ses émotions, il aime ses enfants mais est incapable de le leur dire, il veut aider une femme mais ne sait comment s'y prendre. Cesare nous fait rire, Cesare nous émeut. L'histoire est sans grande surprise mais fort plaisante et si elle ne nous transporte pas pleinement, elle nous met au moins le sourire aux lèvres et c'est déjà beaucoup!
(SP)
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J'ai lu ce livre par le biais de la Masse Critique (Merci Babelio et les éditions Belfond), et j'avoue que le titre m'a interpellé. La tentation d'être heureux avait tout pour plaire en lisant le résumé.

D'ailleurs, Cesare est un personnage attachant. Il a 77 ans, veuf, vit seul, râle beaucoup, à des préjugés sur la vie et n'en attend plus grand chose. Il a un franc parlé et un avis sur tout. Et puis ses petites certitudes se craquellent, se fissurent quand arrive la voisine. Une femme qui pourrait être sa fille et qui a besoin qu'on la sauve de son mari.
A partir de là, Cesare doute et se rend compte qu'il s'est peut-être trompé sur toute la ligne pendant toute sa vie...

J'avoue que je me suis plongé très facilement dans le quotidien de Cesare, rigolant et m'amusant des répliques et pensées acerbes qu'il pouvait avoir sur le monde. Et puis... et puis petit à petit je m'en suis lassé, car finalement, on voit vite les ficelles que l'auteur a utilisées et on sait très bien où il veut nous mener. Finalement, alors que j'ai été enthousiaste, je suis resté dubitatif et quelque peu blasé à la fin du roman.

Ce fut une bonne lecture mais il me manque quelque chose pour dire que c'était un très bon livre. En fermant le livre j'ai dit au revoir à ce personnage attachant certes, mais qui ne me laissera pas un grand souvenir. Dommage, il avait du potentiel...
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