Là je suis à quatorze heures... À ton avis, à quelle heure il faut que j'arrive pour te les arracher ? Seize ? Dix-sept ? Un tour complet ?
Tous ne pensaient pas à la même chose, bien sûr. C'est à cela que sert une minute de silence : laisser les esprits vagabonder, que chacun puisse purger son angoisse, ses remords et, plus que tout sa mémoire
La balle traversa sa tête de part en part, depuis l'occiput jusqu'au front, où elle creusa un troi de la taille d'un cupcake. Ou d'un muffin. Parfum fruits rouges.
Son regard se crispa plus encore d’inquiétude, et sa main agrippa celle de son fils en un sursaut protecteur, quand elle entrevit ce que l’homme venait d’écrire. Non pas qu’elle en comprenne le Son regard se crispa plus encore d’inquiétude, et sa main agrippa celle de son fils en un sursaut protecteur, quand elle entrevit ce que l’homme venait d’écrire. Non pas qu’elle en comprenne le Son regard se crispa plus encore d’inquiétude, et sa main agrippa celle de son fils en un sursaut protecteur, quand elle entrevit ce que l’homme venait d’écrire. Non pas qu’elle en comprenne le moindre mot : تفجير في نيويورك
Elle se savait ridicule, à réagir ainsi, selon des a priori aussi caricaturaux. Discriminatoires, même. Avion + Arabe = danger ?
OK Addy, passez-le moi. Manquerait plus qu'on ait les Français sur le dos...
Votre cul. Vu votre taille, vous pouvez faire du step à longueur de journée, c'est la loi de Newton : il finira par tomber.
Être la fille de l’homme le plus puissant au monde n’était pas le facteur d’intégration le plus sûr, dans l’univers sans concession de l’adolescence. Kelly ne se faisait pas facilement des amies. Entre les envieuses, les hostiles et les intéressées, difficile de susciter et d’identifier des sentiments sincères.
" C'est un talent de tordre la vérité avec autant d'assurance.Ce n'était pas vraiment du mensonge,non plutôt une autre version de la réalité,un conte que ses assistants et lui ciselaient à longueur d’année. Storytelling,comme le disaient ces mêmes journalistes."
Ainsi en allait-il dans un pays aussi métissé : contradictoire, aveugle quand cela l’arrange, et si volontiers volatile.
Le ballet des voyageurs dessinait des courbes hypnotiques. Cela demandait un vrai effort de concentration pour ne pas se laisser bercer par leur houle continue, qui se brisait en bordure de quai comme sur une plage de sable noir. Toutes les deux minutes environ, toutes les trente secondes par la magie de l’accéléré, une nouvelle rame entrait et déversait sa vague de passagers, aussitôt envahie par une quantité au moins équivalente. Ce qui frappait, dans ces déplacements saccadés, c’est à quel point chacun semblait soucieux de ne pas perdre de temps, d’aller le plus efficacement possible d’un point A à un point B. Aucune place à la flânerie, à la balade, au rêve… Tous tendus vers cet objectif unique : le travail qui les attendait.