La vie baisse le ton. On glisse entre des commodes estampillées et des miroirs biseautés. Faire escale ici, c’est quitter l’existence pour le rêve.
Aimer la France parce qu’elle a été superbe autrefois, c’est comme baiser une vieille parce qu’elle a été jeune.
Surtout ne jamais plaider coupable face à un adversaire, même animé des meilleures intentions.
On ne se noie pas dans nos vertiges. Pas question que notre âme aille se dissoudre dans un rêve immense comme la nature, la race ou l’âme. Aucun décor n’est trop petit pour nos songes. Les Français aiment ramener les passions les plus vives à la mesure d’une aventure personnelle.
Ce qu’on appelle notre vie privée, c’est ce dont nous avons le droit de priver les autres.
Mieux vaut partager une bonne affaire à plusieurs qu’en gérer seul une mauvaise.
Si tu es un verre de Coca, aucun chirurgien esthétique ne fera de toi un verre de Pepsi.
C'est beau de vieillir. J’aime les regards remplis par l’expérience, les rides qui révèlent ce qu’on a vécu. Je suis toujours émue par les gens aux yeux cernés. Toute la palette des émotions apparaît sur les visages marqués.
Quand on vend autant de disques que moi, on n’a plus peur de la presse. Ce qu’elle écrit a la couleur de l’information et le goût de l’information, mais c’est autre chose, du ressentiment, de la flatterie, de la complaisance. De l’invention, surtout. Tout est faux, même les chiffres. Certains s’inventent des succès pour attirer l’attention du public, d’autres cachent les leurs pour détourner celle du fisc.
On ne manque jamais de volontaires pour aller interviewer les vedettes.