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EAN : 9782246828686
336 pages
Grasset (01/09/2021)
3.94/5   57 notes
Résumé :
Nous sommes à Rome, juste à l’heure où elle va dominer le monde, au septième siècle, au temps de César. C’est la capitale du monde, une ville immense et monstrueuse où s’observent et se haïssent Crassus, Cicéron, Catulle, Pompée, César ou Caton.
Spartacus vient d’être tué, Cléopâtre est en ville, l’ambition et la violence sont en ménage, l’art et le sexe s’entendent comme la vis et l’écrou.
Tous les vices qui rendent la vie irrésistible s’épanouissent ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Depuis Montesquieu et « Les lettres persanes », une tradition littéraire incite nos écrivains à situer leurs intrigues à une autre époque ou à l'étranger pour mieux dénoncer les mots dont souffre notre pays.

Gilles Martin-Chauffier nous emmène d'Athènes à Rome, au premier siècle avant notre ère, sous le triumvirat César-Crassus-Pompée aux cotés de Métaxas, philosophe grec mobilisé à Rome par Clodius, le tribun de la plèbe, pour préparer ses discours et combattre l'influence de Cicéron, inféodé à l'aristocratie.

Conflit éternel entre « l'élite » et le « peuple », le népotisme et le populisme …

Le premier intérêt de cet ouvrage est de rappeler que la Grèce antique nous a transmis la démocratie et le sens de la vérité et que Rome nous a légué la république et le sens de l'ordre, puis de nous promener dans la ville éternelle, du Capitole aux lupanars en passant par le Cirque et ses jeux cruels …panem et circences.

Le second intérêt est de nous rafraichir la mémoire sur cette époque immortalisée par Astérix et Obélix, mais fut aussi et surtout celle de Brutus, Caton, Catulle, Cléopatre, Marc-Antoine, Octave et bien sur Cicéron aussi connu que César grâce à leurs nombreux écrits.

Ce roman n'est pas tendre avec Cicéron et, pour l'anecdote, rappelons que l'auteur l'a écrit en utilisant la documentation accumulée par son père dans les années 1980 pour préparer une comparaison avec Mitterand.

Le crépuscule de la république forme l'intrigue de ces pages qui montrent que les procès, devenus la voie royale pour les ambitieux rêvant de gloire et de pouvoir, et la justice instrumentalisée en arme de destruction démagogique contre les oppositions déconsidérent l'état et ses gouvernants … Auguste n'a plus qu'à récupérer le pouvoir à son profit.

Le lecteur retrouve ici le fil des précédents titres de Gilles Martin-Chauffier et notamment « les corrompus » qui mettait déjà en scène un « nègre » au service d'un politicien arriviste …

Véritable cri d'alarme contre les dérives électorales, ce roman apparait donc salutaire dans le contexte présent et sa lecture m'a régalé.
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Metaxas, philosophe grec reconnu quitte la Grèce et sa femme Tchoumi, pour aller rejoindre à Rome, à la demande de ce dernier, son ami Clodius, héritier d'une famille noble. Sa mission : rédiger les discours que Clodius doit lire au sénat, pour affronter l'homme de tous les dangers : Cicéron.

Il est accueilli par Diana Metella, noble famille elle-aussi, et une relation assez particulière va s'installer entre eux, basée sur la philosophie, la politique puis …

Rome est au faîte de sa gloire : Elle a conquis la Grèce, César écrase la Gaule, les Gaules serait plus exact (cf. Ses souvenirs !!!). Trois hommes se partagent le pouvoir, chacun rêvant de renverser les deux autres : Crassus, Pompée, et donc César…Spartacus a été assassiné. On rencontre Catulle, Caton et bien sûr Cicéron, alias Pois Chiche, chantre de la République, du moins de ses ors, dont il défend les valeurs en se gardant bien de les respecter, avec moultes effets de manche.

Mission galvanisante, qui va lui faire rencontrer tout ce que Rome recèle comme esprits influents, complotistes, les grandes familles n'ont aucun scrupule à faire et défaire les réputations.

Les intrigues et les complots se nouent, sur fond de riches villas, de femmes qui ne sont pas en reste côté manipulation. Diana, Clodia, la soeur de Clodius dont l'époux a rendu l'âme dans d'étranges circonstances, contribuant ainsi aux rumeurs :

« Comme lui, elle avait changé les lettres de son nom pour lui donner une orthographe plébéienne. Chez elle tout continuait pourtant à trahir la patricienne nichée sur la plus haute branche de la noblesse romaine… »

Tous les moyens sont bons pour accéder au Sénat, alors la plèbe en ces temps-là était du meilleur effet pour les patriciens.

J'ai adoré me retrouver dans la Rome de l'époque qui vit ses derniers instants de valeurs républicaines, puisque César ne tardera pas à mettre fin à près de 500 ans de République, sur fond de combats de gladiateurs, de mercenaires prêts à tout pour défendre son camp.
Rome est tellement bien décrite (mais on peut dire autant du village De Grèce dont est originaire Metaxas) qu'on s'y croirait : j'ai déambulé dans les rues étroites, dans les villas, dans le luxe de l'époque, comme du côté des plus pauvres sans oublier les Jeux du Cirque, les gladiateurs …

En même temps, cette belle histoire est tellement proche de ce qui se passe à l'heure actuelle, qu'elle incite à la réflexion.

J'ai bien aimé, au passage, les phrases célèbres de philosophes grecs que Gilles Martin-Chauffier propose, de Démocrite à Pythagore, en passant par Socrate !

J'ai énormément apprécié le ton amusé, teinté d'ironie de Gilles Martin-Chauffier, que j'ai longtemps suivi les « prestations » lorsqu'il était invité au magazine 28 minutes le club sur ARTE . On retrouve ce même ton malicieux dans son écriture, on imagine le sourire charmeur du journaliste derrière les traits de Metaxas… (en grec, Metaxa désigne un vin sirupeux mais aussi un dictateur grec pro-nazi, ou une famille d'avocats ! inutile de préciser que j'ai opté pour le vin !)

C'est le premier livre que je lis de l'auteur, (« La femme qui dit non » me nargue sur une étagère de ma bibliothèque, en bonne compagnie…) et j'ai bien l'intention de continuer, même les essais.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Grasset qui m'ont permis de découvrir ce roman et la plume de son auteur ainsi que son érudition et la manière dont il donne au lecteur l'envie d'approfondir !
Coup de coeur donc!
#Lederniertribun #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Journaliste à Paris Match, écrivain salué par plusieurs prix littéraires, Gilles Martin-Chauffier est un observateur attentif de la comédie humaine contemporaine. Les élites de notre société ont, par leurs intrigues, inspiré la plupart de ses romans. On y découvre des proches du pouvoir – politiques, journalistes, magistrats – qui prétendent défendre la morale des institutions, tout en y dérogeant sans réserve à titre personnel, plus préoccupés par leurs ambitions et leurs intérêts que par le bien public.

Ces travers républicains ne datent pas d'hier. Dans le dernier Tribun, Martin-Chauffier déplace son objectif critique vers la Rome de Jules César, une façon de parler, car ce dernier n'apparaîtra qu'à la toute fin de l'ouvrage, au moment où, après avoir franchi le Rubicon, il sera adoubé par le Sénat en tant que Cesar Imperator. Pendant la majeure partie du livre, César est en Gaule, où il fait la guerre, amassant gloire et fortune, laissant le pouvoir à ses partenaires du triumvirat, Crassus et Pompée. Cette Rome est aussi celle de Cicéron, l'avocat, homme politique et écrivain bien connu des latinistes.

L'auteur a inséré sa fiction dans un épisode authentique de l'histoire de Rome, marqué par la rivalité féroce de deux hommes qui se haïssent. A ma droite, Cicéron, défenseur officiel des lois et des institutions de la République, et en même temps, avocat de ceux qui les enfreignent, pour peu qu'ils soient riches ou puissants. A ma gauche, Publius Claudius Pulcher, issu d'une des plus anciennes familles patriciennes, qui a démocratisé son nom en Clodius, afin de se faire élire tribun de la plèbe.

Pour la narration des péripéties, l'auteur cède la parole à Metaxas, un Grec, professeur de philosophie, présenté comme un ami d'enfance de Claudius. Metaxas est sollicité pour venir à Rome préparer et étayer les prises de paroles de Claudius/Clodius, dans les joutes oratoires qui vont l'opposer à Cicéron. Martin-Chauffier a clairement choisi son camp. Claudius est un homme séduisant, raffiné, généreux, un play-boy aux inclinations démocrates, tenté par la vague de l'activisme. Cicéron est un homme vieillissant au physique rabougri, un opportuniste vaniteux, cupide et lâche, un conservateur toujours prêt à sacrifier ses convictions. le combat sera implacable, la République n'y survivra pas.

Rome est alors au sommet de son emprise sur le monde méditerranéen. Pour les riches Romains, le passé fameux d'Athènes reste un symbole de finesse intellectuelle et d'élégance harmonique, mais la Grèce n'est plus qu'une colonie soumise. Metaxas n'a pas d'autre choix que de répondre à l'appel de Claudius et de rejoindre Rome. La découverte de la ville le fascinera : villas somptueuses et taudis pouilleux, vertus et turpitudes, flamboyance et décadence.

Metaxas croise des peoples de l'époque. Parmi ceux qui n'ont pas encore été cités, le poète Catulle, l'officier Marc-Antoine, la future reine d'Egypte Cléopâtre. A leur contact, le frugal Metaxas ne risque-t-il pas d'être perverti par les avantages de l'opulence, par les trompettes de la renommée ? Dans les riches milieux patriciens, les femmes mariées ou ayant été mariées – la plupart ne le sont plus ! – celles qu'on appelle les matrones jouent un rôle essentiel. Parmi elles, Diana Metalla, une femme d'un certain âge, à l'apparence et à la personnalité impressionnantes. Metaxas restera-t-il fidèle à Tchoumi, sa douce compagne, qui l'attend patiemment dans leur petite maison, sur la côte de la mer Egée ?

Le dernier tribun est très agréable à lire. L'auteur mêle avec talent chronique historique et fiction romanesque. La plume est légère, fluide, facile, au point de s'égarer parfois dans des longueurs bavardes et inutiles. Un regret : il est à plusieurs reprises fait état de l'à-propos et de l'humour des textes écrits par Metaxas, mais aucun contenu concret n'est dévoilé.

Dans le dernier tribun comme dans La Nuit des orateurs (Hédi Kaddour), dont les événements se situent cent cinquante ans plus tard, l'étendue des inégalités, la violence des pratiques et la dépravation des moeurs romaines frappent par leur démesure. le basculement de la République vers l'Empire n'aura pas d'effet. Pas (encore) de quoi mettre en péril la puissance de Rome.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Par Jupiter, bonne pioche ! Je manifeste mon étonnement car les bons romans consacrés à l'Antiquité sont rares... Ne connaissant pas l'auteur, j'ai pris ce roman sans trop me faire d'illusions, mais j'avais tellement envie de me plonger dans l'histoire de la Rome antique que j'étais prête à prendre le risque d'être déçue. Un risque d'autant plus élevé que ce roman se déroule non pas sous l'Empire romain, période privilégiée des romanciers, mais à la fin de la République romaine, au Ier siècle avant J.-C. C'est bien moins glamour... mais tellement passionnant ! Eh oui, ce roman est une belle réussite !

À travers le point de vue du philosophe grec Metaxas (personnage fictif), vous allez découvrir comment les plus hauts personnages politiques de cette époque se sont affrontés, verbalement le plus souvent, mais parfois physiquement, pour prendre le pouvoir. Vous y croiserez notamment César (bon, lui, il sort de scène rapidement...), Crassus, Pompée, Marc-Antoine, Octave... Mais ces hommes ne seraient rien sans leurs plumes ! Face à Cicéron qui a pris le parti de Pompée, Clodius fait appel à Metaxas, et ces deux hommes vont se combattre au cours de joutes oratoires mémorables ! Vous ne voyez là que des noms d'hommes ? Que nenni, les femmes sont également bien présentes : Fulvia, épouse de Clodius, Clodia, soeur de Clodius, Diana Metella (personnage fictif), tante de Clodius, pour ne citer qu'elles et autant vous dire qu'elles ne sont pas des potiches, bien au contraire !

Sans s'en rendre compte, on apprend énormément de choses sur la vie quotidienne des Romains, leurs mentalités, leurs préoccupations, l'architecture, etc., et donc sur l'histoire de la fin de la République. J'avais une vision purement universitaire de cette histoire, la découvrir sous forme romancée m'a permis de lui donner chair et du volume. D'ailleurs, la narration par le biais du "je", c'est-à-dire par le biais du héros de ce roman, donne au récit un côté vivant et permet une immersion immédiate dans l'univers de la Rome antique, tout prend vie sous sa parole.

Et bien que l'on connaisse la fin de l'histoire, Gilles Martin-Chauffier parvient à mettre en place un certain suspense et à le maintenir jusqu'à la fin du roman, notamment grâce à un style alerte (et parfois incisif que j'ai vraiment apprécié, montrant à quel point l'auteur maîtrise son sujet) et à une habile mise en scène des rebondissements, annonciateurs de la chute de la République.

Un roman que je vous conseille vivement !
Lien : http://romans-historiques.bl..
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Décadence.

Au septième siècle (Ier siècle avant notre ère), Rome est le centre du monde. Toutefois la République est menacée. Cicéron et Publius Clodius Pulcher se battent pour le pouvoir, sous le regard du triumvirat de Crassus, César et Pompée. le Grec Metaxas est appelé par Clodius pour l'aider à lutter contre Cicéron.

Je ressors mitigée de cette lecture. Pourtant ce roman qui parle de la fin de la République romaine avait tout pour me plaire. J'adore l'Antiquité romaine et je suis passionnée par les périodes de rupture historique. Toutefois l'intrigue reste relativement plate et inintéressante.

Metaxas est trop en retrait et est passif face aux différents événements qui se déroulent autour de lui. On assiste surtout à sa découverte de Rome ainsi qu'a la description des différentes soirées mondaines auxquelles il assiste. Alors que les événements importants (révoltes, plaidoiries contre Cicéron...) sont trop brefs, voire passé sous silence. de plus les derniers chapitres enchaînent plusieurs ellipses brutales qui coupent le rythme.

Le langage qu'emploie l'auteur est trop "moderne" par rapport à l'époque. J'ai ainsi pu relever des anachronismes dans certaines expressions employées par les différents personnages. A l'inverse le lecteur qui connaît mal l'Antiquité romaine voire grecque risque d'être perdu dans ce roman et d'avoir énormément de mal à suivre l'intrigue. Je pense qu'un lexique pour expliquer certains événements et certaines références n'aurait pas été de trop.

En bref, un livre avec un contexte intéressant mais gâché par une intrigue molle. "Mémoires d'Hadrien" de Marguerite Yourcenar est un bien meilleur roman se déroulant dans l'Antiquité romaine.
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critiques presse (1)
Lexpress
02 novembre 2021
Un récit instructif et distrayant, où abondent les portraits-charges et les formules heureuses.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Personne n'a assassiné la République, elle s'est suicidée. De Catilina à César et de Publius à Marc-Antoine, Cicéron peut bien avoir désigné cent fois ses meurtriers au Sénat, c'est son poignard à lui qu'elle s'est enfoncé dans le cœur. Une fois débarrassé de Marius, Sylla avait dit qu'un roi valait mieux qu'une mauvaise loi. Jamais Cicéron ne voulut l'admettre et il refusa jusqu'au bout de réformer un Etat injuste. Il préférait la guerre civile à l'amendement des institutions. Pompée fût son premier glaive, Octave le second. Cela continua après sa mort. À la bataille de Philippes, en l'an 711 (42 avant J-C), Octave et Marc-Antoine tuèrent Brutus et Cassius. Plus tard, à Actium, en l’an 722 (31 avant J-C), Marc-Antoine à son tour quitta la scène. Alors seulement les Romains en eurent assez. Pour la quatrième fois en cinquante ans, ils avaient sacrifié des dizaines de milliers de leurs fils. Auguste n’eut qu'à frapper sur la table pour instituer son régime. Les portes de l'ère impériale s'ouvrirent sans même grincer.
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Rome sait aussi bien se faire aimer que craindre. Autant que latine, la Ville se rêve universelle. Une fraternité que la Grèce n’a jamais connue, ni même imaginée. Et que j’ai mis plusieurs mois à comprendre. Être grec ne faisait pas de moi un étranger. On est romain si on se comporte en romain. Dans mon cas, le terme «Athénien» indiquait moins ma nationalité que mon caractère. Avec une telle origine, j'étais sûrement une machine à citations, phraseuse et coupeuse de cheveux en quatre. Pas forcément un défaut pour un professeur ou un avocat, les deux domaines où je me faufilais. Personne ne m'enjoignait jamais de «rentrer chez moi», défi que les Athéniens lancent sans cesse aux visiteurs. Nul ne songeait à m'empêcher de creuser mon lit loin du Pirée. J'ai commencé à me sentir chez moi sur l'Esquilin. Arrêtons d'assimiler exil et douleur. C’est un procédé pour mauvais poète.
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Je vous entends déjà : «Parler ainsi d'Aristote ! Mais pour qui se prend-il ? » Pour un de ses lecteurs, voilà tout. Ce cuistre confondait dialectique et bavardage. Sentencieux et ennuyeux, ses textes sont bons à ranger dans un tiroir. Les étudier, c'est allumer une bougie en plein jour. Sans jamais un trait de cette ironie que j’apprécie tant chez Socrate. Ne parlons pas de son écriture. On dirait une statue qu'on a omis de polir. C'est le style «pas de style».
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(Cicéron) savait tout sur tous, analysait chaque prise de position, lâchait mille flèches, ne voyait partout que des médiocres, possédait la vérité. Au lieu d’agir, il expliquait. Le propre des lâches. L'égalité et la justice étaient le cadet de ses soucis. Il parlait de sauver la République sans jamais évoquer le peuple qui l’habite. Un vrai cas d'école pour observer l'élite qui présente la patrie comme un patrimoine sacré à ceux qui n’ont rien.
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« N'oublie pas. Les pauvres ne souffrent pas seulement de leur manque de richesses. Ce qui les heurte, c'est le manque de respect. Ils n'en peuvent plus de cette caste malveillante qui les vole et se drape dans la morale républicaine. Garde-le toujours à l'esprit quand tu entendras Cicéron apostropher l'Histoire. »
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