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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tu sais comment s'appellent les soldats de Jon Snow ?
Des snowtroopers.


Maintenant que le jalon de ma carrière du Popeck de la fantasy est posé, réglons son compte à la série télé. Game of Thrones, j'ai vu en tout et pour tout l'épisode 1 de la saison 1. Une fois et demi. La première demi-fois, le pilote de GoT Airlines m'a emmené direct dans un trou noir : je me suis endormi avant la moitié. La deuxième, j'ai tenu jusqu'au bout, je me suis ennuyé… et j'ai regretté de ne pas avoir piqué du nez.
Au rythme escargotesque de parution en librairie, je retenterai sans doute l'opération, ne serait-ce que pour connaître la fin de l'histoire que j'attends depuis plus d'années que je n'ai de doigts pour en compter. Ma chère et tendre raffole de Game of Thrones, je n'aurai pas loin à aller pour mettre la main sur l'intégrale des DVD. J'espère que j'accrocherai mieux à la prochaine tentative… Mais j'en ai tellement marre d'attendre la suite sur papier que je serais prêt à me taper l'intégrale des Feux de l'amour, c'est dire où j'en suis rendu d'impatience (et d'irritation, parce qu'il faut reconnaître que Martin se moque du monde).
Les bouquins, je les ai lus, ce qui m'a permis d'avoir une paix royale pendant les cinq premières saisons de la série TV. Dans le genre dissuasif, la menace de spoiler qui allait mourir, quand et comment valait tout l'arsenal nucléaire du monde. Je tenais la planète par les noix, j'étais le maître de l'univers et c'était bon ! Un grand pouvoir implique non pas de grandes responsabilités mais d'en abuser, je ne me suis pas gêné. Niveau sadisme, les Stark, Lannister et consorts peuvent se rhabiller.


En VO, la série de bouquins s'appelle A Song of Ice and Fire, elle compte cinq volumes parus sur un total de sept prévus. A Game of Thrones est le titre du premier tome.
J'avoue avoir été estomaqué de voir autant de gens découvrir l'existence de cette saga lors de son adaptation sur petit écran ! Ce n'est pourtant pas un cycle tout jeune, démarré en 1996. Au siècle dernier, tu imagines ? À l'époque, les dinosaures gambadaient encore dans nos vertes prairies. ‘Fin bref, je croyais que tout le monde en avait au moins entendu causer à défaut de l'avoir lu. On parle quand même d'une oeuvre majeure de la fantasy. Bon ben faut croire que “tout le monde”, c'étaient en fait les geeks, les rôlistes et les gastro-entérologues. Après, on ne va pas se plaindre, la série a amené un paquet de gens à la lecture et c'est très bien. Pour une fois que la télé pousse à une activité intelligente…


En VF… Il va être difficile de ne pas épuiser le champ lexical de la scatologie.
Aussi bien en grand format (Pygmalion) qu'en poche (J'ai Lu), la série a été charcutée pire qu'un cochon dans une usine de saucisses. Un surdécoupage frénétique a transformé les cinq volumes initiaux en quinze ! À noter que les deux responsables s'étaient déjà pris pour Jésus multipliant le brignolet en réservant un sort analogue à L'Assassin royal de Robin Hobb (9 livres en VO, 19 en VF). Avec Martin, c'est mot compte triple pour grimper à quinze, soyons fous ! Paraît-il, pour des raisons de coût. Coût à l'économie pour l'éditeur ou à la tonte pour le lecteur ? Vous dérangez pas, je vais répondre. Si je compare les quinze volumes poche, soit 121 €, aux cinq semi-poche édités après coup pour respecter le format initial, soit 86 €, la différence est notable et pas en faveur du lecteur : facture gonflée de 50%, merci bien.
J'ai été bien inspiré d'emprunter les premiers tomes plutôt que d'investir dans ce gouffre plus profond que celui de Helm. Pour l'achat, je me suis rabattu par la suite sur le semi-poche. Vu les dimensions (19 cm x 13 cm pour 800 pages d'épaisseur), faudrait parler de semi-grand-format – soit une façon alambiquée de dire moyen. Je ne te raconte pas la taille des poches et du froc XXXXXXXXXL pour fourrer des engins pareils. Cette version rectifie le tir de la ribambelle en folie pour retrouver le découpage initial. Quand même, une question : étant donné que chaque roman d'origine possède un titre, pourquoi ne pas l'avoir repris ? A Game of Thrones devient L'intégrale 1. Ah y a pas à dire, ça vend du rêve… Peut-être que c'était trop dur à traduire ?
Et là, on arrive à un point noir beaucoup plus grave qu'une avalanche de volumes : la traduction. le style m'a très vite rebuté, je me suis donc coltiné la totale en VO pour comparer (on s'occupe comme on peut…). Il y a pas mal d'aberrations. le direwolf devient un loup-garou, sauf que la bestiole ne correspond pas du tout à un garou. le gag “frappe-les avec le bout pointu” devient “frappe d'estoc”, soit un simple conseil d'escrime au lieu d'un trait d'humour. Certains noms sont francisés, d'autres non, quelques-uns se métamorphosent pendant la traversée de l'Atlantique pour on ne sait quelle raison (Salladhor/Sladhor, Tyene/Tyerne). La forme, j'ai cru mourir deux fois. La lourdeur et la longueur des phrases en français, sans parler des tournures ampoulées et des termes archaïques, dans le genre indigeste, ça se pose là, comme une pêche sur un trône (mort n°1). Dans ses tournures comme dans son vocabulaire, la VO est beaucoup plus tonique, directe et simple, en un mot moderne. On n'est plus dans l'adaptation d'une langue à l'autre mais dans la déformation et la trahison (mort n°2). Les quatre premiers tomes (ou douze en poche) sont de la même eau. Un autre traducteur a pris le relais pour le cinquième, avec un léger mieux.
Tu mets tout ça bout à bout, tu obtiens un parfaite honte au niveau éditorial, une insulte au lecteur comme à l'auteur.


De quoi elle parle, cette fameuse chanson de glace et de feu ? Il s'agit d'un mélange de fantasy épique et de thriller politique écrit à la façon d'un roman historique.
Fantasy, parce que l'univers est imaginaire, avec son lot de dragons, de morts-vivants et de magie. le surnaturel sert dans un premier de toile de fond, surtout véhiculé sous forme de légendes : contexte médiéval-fantastique, avec beaucoup, beaucoup de médiéval. le merveilleux – au sens littéraire du mot, parce que dans les faits, il s'apparente plutôt à du cauchemardesque – prendra davantage de place par la suite quand les ennuis XXL commenceront.
Dans les grandes lignes, tu trouves comme dans tous les univers de fantasy des terres septentrionales inhospitalières et peuplées de barbares, avec en prime une menace diffuse dont tu sais tôt ou tard qu'elle pointera le bout du nez. Un genre de mur d'Hadrien protège la civilisation de ces sauvageons. de l'autre côté, un État féodal, le royaume des Sept Couronnes, divisé en neuf provinces gouvernées par huit familles (Martin a eu le même prof de maths qu'Alexandre Dumas et ses trois mousquetaires qui étaient quatre, ceci explique cela). Deux saisons, l'été où tout n'est que prospérité, l'hiver où c'est la cata. Bien sûr, l'hiver commence à approcher (sinon, y a pas de tension dramatique). Alors par contre, pour un hiver qui soi-disant arrive, il se fait désirer. On bordure les 5500 pages de texte et il n'est toujours pas là, y a plus de saison, ma bonne dame…
Épique, c'est loin d'être le cas dans le premier tome, qui joue beaucoup dans le feutré. Cela dit, l'adjectif vaut pour l'ensemble du cycle. Il s'agit bien d'une chanson, pas au sens comédie musicale, mais comme dans La chanson de Roland ou les chants de l'Iliade et l'Odyssée. du drame, de la bagarre, des héros, des coups fourrés, avec beaucoup d'ampleur autour.
Thriller politique, parce que cette saga raconte avant tout une histoire de jeux de pouvoir pour s'asseoir sur le trône (d'où le titre américain du premier volume). Magouilles, complots, trahisons, assassinats, mariages d'intérêt… On se croirait dans la Rome impériale vu la vitesse à laquelle les monarques, leurs héritiers et les prétendants se font dézinguer et remplacer. Loin d'être un fauteuil confortable, le trône tant convoité s'apparente à un mix entre la chaise musicale et le siège éjectable.


Les trois premiers volumes sont excellents, très immersifs via les différents points de vue adoptés, à la fois dépaysants côté univers et réalistes côté personnages. Parmi ces derniers, pas de gentils ou de méchants, rien que des gens gris qui font parfois des trucs bien et d'autres fois des choses atroces. Une histoire de choix entre volonté personnelle, devoir de classe, morale, pragmatisme, etc. avec un gros travail de psychologie des personnages autour des conflits intérieurs. Ces personnages sont nombreux, d'autant plus que beaucoup meurent, avec d'autres qui prennent le relais. Tous sont impliqués dans des tonnes d'intrigues de palais. Ces deux points mis bout à bout, vaut mieux disposer d'une bonne mémoire pour tout retenir de cet écheveau complexe.
Si on aime la fantasy sombre, le Trône de Fer fait partie des meilleurs cycles sur le marché…
… pour le moment.


Parce qu'il y a des défauts et certains semblent casse-gueule sur le long terme.
L'écriture semble en pilotage automatique depuis deux volumes. A Feast for Crows et A Dance with Dragons ont tout de tomes de transition… sauf la taille requise. 2000 pages au total, plus d'un tiers de ce qui a paru… et pour rien ou à peu près. Ils auraient gagné à être élagués d'une bonne moitié pour n'en former qu'un.
Chaque épisode est plus épais que le précédent, avec toujours plus de longueurs. On sent de plus en plus souvent l'artifice qui tire à la ligne, avec des intrigues plus complexes que nécessaires (même les plans à tiroir des méchants de James Bond paraissent simplistes en comparaison), des reports gratuits de révélation à plus tard pour gratter du temps de suspens, une mécanique répétitive dans le défilé des personnages qui meurent pour être remplacés par d'autres qui meurent à leur tour pour être remplacés par d'autres et ainsi de suite ad infinitum.
Les personnages, justement, c'est sympa d'en buter (enfin, sympa, façon de parler, eux ne seraient peut-être pas du même avis). le fait est que le procédé change des romans où les héros ne sont jamais en danger réel pour pouvoir vivre des aventures jusqu'à la dernière page. Donc au début, oui, on tremble pour les protagonistes et ça fait un choc de voir claquer quelqu'un qu'on aime bien. Sauf qu'à fumer tout le monde à tour de rôle, au bout d'un moment, on finit par ne plus s'attacher à quiconque, blasé de voir les têtes tomber. À quoi bon s'intéresser à Untel puisque tôt ou tard il va y passer ? La question n'est plus de savoir si Machine va vivre ou mourir mais quand elle se fera déglinguer. À force d'investissement émotionnel à fonds perdu, on en arrive à reprendre ses billes pour ne plus les remettre en jeu. La mécanique finit par tourner à vide, comme une espèce de jeu à boire où on parierait sur le prochain cadavre sans s'émouvoir de son sort.
Drame d'une série qui est devenue peu à peu un Dallas de fantasy. Interminable. Au sens le plus strict du mot, vu comment Martin semble avoir du mal à la terminer. Les délais d'écriture tournaient autour de trois ans pour les tomes 1 à 3, ils ont doublé pour les 4 et 5 et ça empire. le 6 était annoncé pour 2015 ; de report en report, nous voilà en 2019, soit ans après le dernier titre sorti… et toujours rien. L'hiver doit être bloqué par sa propre neige, parce qu'il n'arrive pas bien vite. Surtout sachant que derrière il reste un septième et dernier volume (à ce rythme en 2030) et que Martin n'exclut pas un huitième si l'histoire le justifie (en 2040 ? 2050 ?). L'histoire… ou les ventes ? Mec, vu comment tu galères par rapport aux livres prévus, est-ce pertinent de rajouter une couche dont tu ne verras jamais le bout ? Finis déjà le programme, si possible avant le prochain millénaire.


Vu la lenteur forcée des deux derniers titres parus, j'ai très peur pour la suite. En plus, la série TV aura fini l'histoire avant l'auteur, sacré cas d'école. Va raconter de l'inédit et du passionnant après ça…
Peur d'un tome 6 inutile, juste pour remplir en attendant le final. Peur d'un tome 7 qui risque de s'achever sur un “tout ça pour ça”, un coup de fraîcheur très éloigné du super blizzard annoncé et attendu. Vingt ans que j'ai démarré ce cycle, toujours pas d'hiver. La période maillot de bain et torse nu traîne en longueur.
Lien : https://unkapart.fr/le-trone..
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Cet intégrale n°2 regroupant le tome 3 " La Bataille des Rois ", le 4 " L'Ombre maléfique " et le 5 " L' invincible Forteresse " est encore meilleur que le précédent.
Après 250 pages un peu mollassonnes qui sont présentes pour mettre en place les différentes intrigues, cet intégrale devient jusqu'à la page 950 terriblement jouissif et passionnant !
En effet la couronne détenue par le cruel et sans remords Geoffrey devient la convoitise de nombreux " Seigneurs " que tout opposent tels que Renley, Stannis aidé de sa sorcière rouge pourvue de pouvoirs terrifiants ( clan Baratheon ) et Tywin ( clan Lannister ). D'autres protagonistes rentrent en jeu, Theon ( clan Greyjoys ) qui avec son père comptent bien s'approprier le royaume du Nord ayant Winterfell comme capitale en s'associant avec les Lannister et Robb qui tient toujours Vivesaigues sans oublier Daenerys qui essaie de monter son armée et de trouver des bateaux afin de redonner le pouvoir à son clan, les Targaryens en mettant son grain de sel au sein du Royaume des 7 couronnes.
On retrouve à peu de choses près les mêmes personnages, Catelyn qui prouve de plus en plus qu'elle est une femme de caractère, Sansa toujours prisionnière dans le Dongeon Rouge, Arya qui fuit ce même Dongeon en compagnie des nouvelles recrues pour le Mur et qui va faire
une rencontre passionnante avec un certain " Jaquen H' Ghar ", Bran qui toujours handicapé va connaitre des mésaventures à Winterfell, Tyrion qui sur l'ordre de son père retourne suppléer Geoffrey et Cersei afin de remettre à Port-real de l'ordre grâce à son intelligence hors du commun et son courage, Jon qui s'embarque de l'autre côté du Mur accompagné de Mormont afin de comprendre ce qui se trame du coté des Sauvageons, Daenerys qui va faire une sorte de séjour initiatique et 2 nouveaux personnages tels que Theon ancien pupille des Starks et Davos homme de main de Stannis.
Toujours écrit dans un style fluide et compréhensible, le titre " Game of Thrones " prend toute son importance dans cet intégrale n°2.
Sont un peu plus présents à notre plus grand bonheur le côté fantasy et la stratégie militaire. Sans oublier des rebondissements et de l'aventure...
Jusqu'au bout " A Clash of Kings " nous transporte, nous réjouit, nous énerve, nous fait sourire, nous fait pleurer. En conclusion un grand Roman qui nous donne impatiemment envie de lire l'intégrale n°3 !
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Après un premier tome de low fantasy époustouflant, nous plongeons plus profondément dans les entrailles du château.
La mort de Ned Stark signe le déclin de la famille loup, le lion en position de force est à son tour la cible. le Roi Joffrey, plus vil et pervers que jamais, se voit coiffé de bâtardise ; le jeu des Trônes est lancé. Deux frères se proclament Roi et marche avec leur armée vers le Trône, les anciennes traditions s'affirment avec le nouveau Roi du Nord qui sert la vengeance également vers Port Réal, et enfin l' enfant héritier et descendant des dragons avance vers sa destinée.
Les personnages sont attachants, pourvus qu'ils ne meurent pas subitement, car rien n'est moins sur.
Mes préférés, le bout d'homme Tyrion qui habile de ses vers, s'élève au plus haut mais pour combien de temps ; Arya danseuse à Aiguille et John qui n'y connais rien.

La lecture est fluide, les pages se succèdent et le pavé ne parait plus si lourd qu'à l'achat.
La série télévisée colle encore au livre. Les personnages sont sublimés, ils prennent toutes leur profondeurs, les interactions, leurs destinés, leurs morts, une vrai saga !

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À raison de 100 pages par jour, on arrive relativement vite à bout de ce deuxième tome assez conséquent, mais dont le rythme ne s'essouffle pas.
Si l'hiver n'est pas encore venu, ce n'est pas le cas de la guerre qui éclate dans tout le royaume. Les rois se sont multipliés, au nord, dans les îles de fer et bien sûr les frères Baratheon, Stannis et Renly, l'un contre l'autre. Tous désirent reprendre le trône de fer qu'occupe alors Joffrey, plus Lannister que Baratheon lui-même. Quant à Daenerys, elle continue son périple, jusqu'à Quarth, avec ses dragons, à la recherche de bateaux et d'une armée.
L'un des narrateurs a disparu à la fin du tome 1, mais on voit l'apparition de nouveaux « narrateurs » qui permettent de suivre l'histoire de tous les coins du pays. Ainsi, Theon se détache des Stark et suit sa propre voie/voix, nous permettant d'explorer un autre endroit du pays, ainsi qu'une autre manière de penser. Davos, le chevalier oignon, sert également d'yeux au lecteur pour savoir comment se passent les choses dans le camp de Stannis avec la magicienne rouge.
Dans ce tome, on assiste déjà à la chute d'un des prétendants au trône. le jeu des pouvoirs devient plus dense et la guerre prend réellement sa place avec la grande bataille de la Néra. Pour la plupart des personnages la voie est assez tracée depuis le début du tome (Arya continue son périple sans en voir le bout, Sansa reste prisonnière, Daenaerys est en quête d'une armée), mais certains parcours sont plus chaotique, comme le retour de Catelyn. Partie pour Port-Real, elle décide de rentrer à Winterfell, avant de tomber sur Tyrion et de dévier sa route jusqu'aux Eryés (tome 1), pour ensuite retourner à Vivesaigue, revoir Robb, être envoyée comme émissaire dans le camp de Renly, etc.
Dans ce tome, on retrouve donc assez peu d'action pure à part les péripéties d'Arya et la bataille de la Nerra. le jeu est politique et tactique et c'est donc avec plaisir qu'on retrouve les passages concernant Tyrion, nombreux et toujours intelligents avec des pointes d'humour.
D'après de nombreux témoignages, ce deuxième tome happe vraiment le lecteur et lui permet d'enchaîner les chapitres sans même s'en rendre compte. J'avoue que si le découpage français m'avait perturbé en première lecture, là les parties sont juste notifiées et je me suis moi-même rendue compte à la vitesse à laquelle je dévorais ce deuxième tome.
Maintenant, je suis prête pour le troisième et (re)découvrir de nouveaux personnages narrateurs avec des passages que j'aime beaucoup !

http://girlkissedbyfire.wordpress.com/2013/07/19/game-of-thrones-2-2/
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C'est plusieurs années après sa sortie que je me suis enfin lancée dans le premier tome de Game of Thrones. Et quelques mois plus tard me voici au bout du deuxième : Clash of Kings!
Après tout pourquoi se presser, car il semble que l'hiver sera arrivé bien avant le sixième tome tant attendu. :D
Ceci est une édition dite intégrale qui regroupe trois livres en un résultant en un épais volume, ce que je préfère personnellement, mais si vous préférez il existe une édition séparant Clash of Kings en trois tomes.

Comme le titre l'indique, ce deuxième volume se concentre sur les différents camps adverses et potentiels candidats qui revendiquent tous le droit à la couronne.
Si le précédent écrit était un peu plus centré sur Ned Stark, celui-ci évolue beaucoup autour de Tyrion, car une bonne partie de l'intrigue se déroule à Port-Réal avec ses conspirations et ses manigances habituelles.

George R. R. Martin utilise un système de narration où chaque chapitre équivaut à un personnage et à son point de vue nous permettant d'évaluer une situation sous différents angles et de déceler leurs pensées les plus intimes. Cela permet également de varier et d'éviter de se lasser d'un lieu ou d'un protagoniste.

Ainsi, on y retrouve quasiment tous les narrateurs du premier tome ainsi que quelques nouveaux avec Theon Greyjoy et Davos Mervault.
Avec Tyrion et Sansa, on est plongé dans les intrigues de Port-Real alors que pas si loin, Arya nous entraîne dans ses péripéties sur la route. Pour les prétendants au trône, on suit l'avancée de Robb et ses vassaux du nord par le biais de Catelyn et celle de Stannis à travers les yeux de Davos.
Dans le Nord, on retrouve Bran et ses rêves mystérieux à Winterfell et plus loin encore Jon parcourt avec nous un monde inconnu au-delà du Mur. Pour finir, Daenerys traverse un désert à l'autre bout du monde dans l'espoir de sauver son peuple et reconquérir le trône.

Pour ceux qui ont aimé l'univers retranscrit sur grand écran, je conseille vraiment de se lancer dans les livres tellement plus riches et détaillés.
Si la série nous offre une belle reproduction visuelle et un bon jeu d'acteurs, elle avance trop vite à mon goût dans l'intrigue.
Certains passages essentiels sont survolés alors que d'autres plus dispensables sont répétés inutilement comme les scènes entre Robb et Talisa ou du côté de Daenerys, certains moments vides juste là pour lui donner du temps à l'écran.
De plus, la série prend des directions scénaristiques différentes à partir de ce volume et plus encore par la suite. Ainsi, c'est presque l'occasion de redécouvrir l'histoire ainsi que les personnages qui pour certains n'ont pas exactement la même personnalité ou y rencontrent un autre destin.

Les livres de Game of Thrones peuvent faire peur par leur longueur, mais si on est happé dans leur univers et qu'on ne redoute pas d'être confronté à une imposante galerie d'individus, la lecture en vaut largement la peine.
Les nombreux personnages secondaires gravitant autour des narrateurs sont tout aussi travaillés et sans aucun manichéisme, car ils portent tous en eux une part de bon et de mauvais à différents degrés.

Dans ce second tome, l'aventure avance lentement, mais sûrement. Les opposants s'observent et attendant un faux pas dans une situation longtemps stagnante jusqu'à se débloquer petit à petit et trouver une pleine consécration et une bataille navale prenante dans la dernière partie.
Seuls les passages de Daenerys me laissent un peu de marbre, son intrigue peinant à avancer pour le moment même si elle prend de plus en plus ses marques pour devenir la future Mère des Dragons. Peut-être est-ce aussi dû au fait que je ne suis pas une grande admiratrice du personnage même si je trouve qu'elle suit une évolution intéressante depuis le début de l'histoire.

J'ai entendu des avis négatifs sur la traduction, mais je la trouve très bonne avec un vocabulaire riche et de belles formules.
J'adhère juste un peu moins à l'interprétation de langage un peu paysan du style " 'vec des bras com' t'as, 't'-êt sauras t'servir d'ça" parfois difficile à comprendre et suis toujours perplexe lorsque les noms sont francisés comme Brienne de Tarth (simplement modifié en Brienne de Torth en français!) ou Ygritte en Ygrid pour ne citer qu'elles.
J'imagine que c'est aussi pour faciliter l'immersion si on ne parle pas anglais, car la traduction de Storm's End en Accalmie prend tout son sens de même qu'on saisit que Port Real pour King's Landing est une importante location maritime.
Cela reste une préférence personnelle, car je préfère connaître les noms originaux même si Accalmie ou Port-Réal sonnent très poétiques (Vivesaigues un peu moins à mes oreilles😊).

La preuve que ce livre m'a fait passer une bonne lecture est que je n'ai pas peiné à aller au bout de ces 960 pages et que je ne redoute pas le tome suivant qui sera tout aussi long!
Cette saga vaut vraiment la peine pour le travail incroyable accordé à la construction du monde et à ses nombreux personnages, à sa structure narrative originale par point de vue ainsi que par son intrigue et ses rebondissements. Qui siégera finalement sur le trône?
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Un deuxième tome un peu plus dur a lire, avec de nombreux personnages. Encore plus que dans la série alors il faut s'accrocher pour ne pas perdre le fil ^^

Très sincèrement j'ai préféré le premier ( qui a été un gros coup de coeur ) mais j'ai tout de même beaucoup aimé cette lecture ! Et je ne compte pas m'arrêter là :)
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Décidemment, c'est quand je lis des oeuvres aussi magistrales que le trône de fer et que je vois le temps qu'il me faut pour terminer un tome que je vois à quel point je n'ai vraiment pas le temps de lire ces derniers temps. Quatre mois, c'est le temps qu'il m'a fallu pour venir à bout des quelques 960 pages que compte cette deuxième intégrale. C'est marrant, j'avoue avoir eu l'impression de mettre plus de temps que ça, du coup, je suis agréablement surprise ! Mais bon, ça fait quand même 4 mois ! Quand mon meilleur ami me nargue parce qu'il a recommencé à les lire le mois dernier et qu'il en est déjà à la moitié de l'intégrale 5 !

Pourtant, cette histoire à tout pour me plaire. Un soupçon de fantastique, des personnages passionnants qui évoluent dans un univers qui est tout aussi intéressant qu'on ne saurait situer temporellement parlant mais qui ressemble à notre Moyen-Age (avec des différences tout de même). Oui, vraiment, cette histoire est passionnante, captivante. C'est donc bien le temps qui me fait cruellement défaut. Malheureusement.

Dans cette intégrale 2, j'ai retrouvé avec plaisir des personnages que j'avais appris à aimer. Ma préférée restant Daenerys je crois. Encore que j'ai un faible pour Jon également, mais je pense que la faute en incombe à Kit Harrington, parce que oui, je suis également une très grande fan de la série. Et puis, Tyrion a également quelque chose qui me touche. Bon, ok, j'avoue, je suis attachée à tous les personnages, même si j'en hais certains. J'ai également retrouvé un univers que j'apprécie énormément. Je pourrais sans difficulté comparer cette oeuvre au Seigneur des Anneaux (même si les deux ne sont pas comparables, j'en conviens) par l'engouement qu'ils me donnent, l'un et l'autre, pour les univers qu'ils décrivent.

Je dois vous préciser tout de même qu'ayant vu la série, les faits racontés dans cette intégrale 2 ne me sont pas inconnus, mais qu'à cela ne tienne, je les redécouvre sous un jour nouveau. Et puis, bien sûr, il y a quelques modifications, la série reste une adaptation et il est évidemment impossible de coller à la lettre à un livre aussi riche et dense que le Trône de Fer.

Concernant l'écriture de George R. R. Martin, je n'ai rien à redire. Personnellement, j'ai trouvé qu'il avait son style à lui, avec cette formulation de phrase qui semble un peu, ancienne parfois. Pour le coup, ça colle bien à l'idée de récit des temps lointains. Et puis, c'est fluide, ça se lit tout seul ! J'ai juste un peu plus de mal avec cette façon qu'il a de faire parler les « petites » gens. En zappant des lettres ou des syllabes. Il me faut parfois relire les répliques plusieurs fois pour bien les comprendre. Mais ça fait partie du charme du roman aussi quelque part. Donc non, vraiment rien à redire. Ca se lit très bien à mon goût.

Je ne peux que vous le recommander, évidemment !
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La guerre des cinq rois a commencé à Westeros.
Ce second tome est bien meilleur et plus intéressant que le précédent à mon goût même s'il s'inscrit dans la continuité.
Tandis que le premier tome a servi de mise en place, celui-ci passe à la vitesse supérieure.
La plupart des personnages "point de vue" qui étaient au même endroit au début de la saga se retrouvent séparés et vivent leurs aventures (liées ou non) chacun de leur côté.
Les intrigues à Port-Real battent leur plein, Daenerys tente de se refaire la cerise avec ses petits dragons et de nouveaux intervenants font leur apparition au fil des chapitres.
Les chapitres finaux sont passionnants, pleins d'action et nous envoient vite à la lecture du Livre 3.
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Ce que j'aime le plus de la saga du Trône de Fer, c'est l'ambiguïté de personnages. Tous n'est pas toujours tout blanc ou tout noir. le meilleur exemple est Tyrion. Il sait jouer des deux côté du spectre. On ne sait jamais s'il est bon ou méchant. Pour les autre personnages, c'est la même chose. Ça les rend plus humain. Il n'y en a pas qui sont méchant juste pour faire le mal. C'est par fois le désir de vengeance, le manque de maturité ou simplement la recherche de pouvoir qui les font agir de cette façon.

J'aime aussi le rythme plus lent de l'histoire. Tout comme J.R.R. Tolkien dans le Seigneur des anneaux, George R.R. Martin prend bien son temps pour approfondir toutes les facette du récit et développer la psychologie des personnages. Il met l'histoire et les personnage au dessus des batailles que parfois on ne voit même pas.

Parlant de bataille, il y en a une qui est décrite vers la fin dur roman. Je l'ai trouvé vraiment épique.

C'est du fantastique comme je l'aime.
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En Résumé : J'ai de nouveau passé un excellent moment avec cette seconde intégrale du Trône de Fer qui nous offre une intrigue toujours aussi dense, complexe et pleines de surprise, on se retrouve happé du début à la fin par ses différents personnages qui se révèlent soignés et toujours aussi attachants, mis à part Théon qui m'a un peu énervé. L'univers est toujours aussi riche, sombre et pleins de mystères. La plume de l'auteur se révèle toujours aussi soigné, prenante mais je trouve dommage que la traduction ne soit pas toujours au niveau. de plus je reproche l'absence d'un index des personnages plus exhaustifs. Mais bon rien de bien méchant tant cette intégrale est passionnante et j'ai hâte de lire la suite.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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