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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après un tome 4 qui se concentrait uniquement sur des personnages secondaires, Une danse avec les dragons nous permet de retrouver Tyrion, Jon, Arya, ... honteusement délaissés depuis des mois. Ce cinquième volume tourne principalement autour de Daenerys, que toutes les factions de Westeros tentent d'épouser, afin d'ajouter un peu de sang royal dans leur lignée, et mettre la main sur ses dragons.

Malheureusement, point de vue rythme, ça n'avance pas beaucoup. Les intrigues se développent à pas de fourmis, et les complots, les meurtres, les grandes batailles, les brusques retournements de situation qui ont fait le succès de la série sont aux abonnés absents. Les protagonistes semblent se perdre dans des problèmes secondaires, et certains (Arya, Bran, Jaime) sont tellement coupés de l'histoire principale qu'on se demande comme l'auteur va réussir à les réintégrer au récit ! Les guerres de religion que j'avais cru voir se profiler dans le tome précédent n'ont pas eu lieu non plus. Seul point positif, les dragons ne sont plus des animaux de compagnie encombrants et sont enfin dignes de leur réputation.

Bref, je reste sur ma faim avec ce cinquième volume. Autant j'avais compris la nécessité de rajouter des intrigues et des personnages dans le tome précédent, autant celui-ci me semble exagérément lent. Les rares avancées se terminent sur des « Le héros s'en sortira-t-il ? Vous le saurez dans le prochain épisode ! ». J'ai parfois eu l'impression de lire un long teasing de 1000 pages ! Alors certes, je le lirai le prochain épisode, mais avec toute l'attente qu'il a générée, Martin a intérêt à être à la hauteur !
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Tu sais comment s'appellent les soldats de Jon Snow ?
Des snowtroopers.


Maintenant que le jalon de ma carrière du Popeck de la fantasy est posé, réglons son compte à la série télé. Game of Thrones, j'ai vu en tout et pour tout l'épisode 1 de la saison 1. Une fois et demi. La première demi-fois, le pilote de GoT Airlines m'a emmené direct dans un trou noir : je me suis endormi avant la moitié. La deuxième, j'ai tenu jusqu'au bout, je me suis ennuyé… et j'ai regretté de ne pas avoir piqué du nez.
Au rythme escargotesque de parution en librairie, je retenterai sans doute l'opération, ne serait-ce que pour connaître la fin de l'histoire que j'attends depuis plus d'années que je n'ai de doigts pour en compter. Ma chère et tendre raffole de Game of Thrones, je n'aurai pas loin à aller pour mettre la main sur l'intégrale des DVD. J'espère que j'accrocherai mieux à la prochaine tentative… Mais j'en ai tellement marre d'attendre la suite sur papier que je serais prêt à me taper l'intégrale des Feux de l'amour, c'est dire où j'en suis rendu d'impatience (et d'irritation, parce qu'il faut reconnaître que Martin se moque du monde).
Les bouquins, je les ai lus, ce qui m'a permis d'avoir une paix royale pendant les cinq premières saisons de la série TV. Dans le genre dissuasif, la menace de spoiler qui allait mourir, quand et comment valait tout l'arsenal nucléaire du monde. Je tenais la planète par les noix, j'étais le maître de l'univers et c'était bon ! Un grand pouvoir implique non pas de grandes responsabilités mais d'en abuser, je ne me suis pas gêné. Niveau sadisme, les Stark, Lannister et consorts peuvent se rhabiller.


En VO, la série de bouquins s'appelle A Song of Ice and Fire, elle compte cinq volumes parus sur un total de sept prévus. A Game of Thrones est le titre du premier tome.
J'avoue avoir été estomaqué de voir autant de gens découvrir l'existence de cette saga lors de son adaptation sur petit écran ! Ce n'est pourtant pas un cycle tout jeune, démarré en 1996. Au siècle dernier, tu imagines ? À l'époque, les dinosaures gambadaient encore dans nos vertes prairies. ‘Fin bref, je croyais que tout le monde en avait au moins entendu causer à défaut de l'avoir lu. On parle quand même d'une oeuvre majeure de la fantasy. Bon ben faut croire que “tout le monde”, c'étaient en fait les geeks, les rôlistes et les gastro-entérologues. Après, on ne va pas se plaindre, la série a amené un paquet de gens à la lecture et c'est très bien. Pour une fois que la télé pousse à une activité intelligente…


En VF… Il va être difficile de ne pas épuiser le champ lexical de la scatologie.
Aussi bien en grand format (Pygmalion) qu'en poche (J'ai Lu), la série a été charcutée pire qu'un cochon dans une usine de saucisses. Un surdécoupage frénétique a transformé les cinq volumes initiaux en quinze ! À noter que les deux responsables s'étaient déjà pris pour Jésus multipliant le brignolet en réservant un sort analogue à L'Assassin royal de Robin Hobb (9 livres en VO, 19 en VF). Avec Martin, c'est mot compte triple pour grimper à quinze, soyons fous ! Paraît-il, pour des raisons de coût. Coût à l'économie pour l'éditeur ou à la tonte pour le lecteur ? Vous dérangez pas, je vais répondre. Si je compare les quinze volumes poche, soit 121 €, aux cinq semi-poche édités après coup pour respecter le format initial, soit 86 €, la différence est notable et pas en faveur du lecteur : facture gonflée de 50%, merci bien.
J'ai été bien inspiré d'emprunter les premiers tomes plutôt que d'investir dans ce gouffre plus profond que celui de Helm. Pour l'achat, je me suis rabattu par la suite sur le semi-poche. Vu les dimensions (19 cm x 13 cm pour 800 pages d'épaisseur), faudrait parler de semi-grand-format – soit une façon alambiquée de dire moyen. Je ne te raconte pas la taille des poches et du froc XXXXXXXXXL pour fourrer des engins pareils. Cette version rectifie le tir de la ribambelle en folie pour retrouver le découpage initial. Quand même, une question : étant donné que chaque roman d'origine possède un titre, pourquoi ne pas l'avoir repris ? A Game of Thrones devient L'intégrale 1. Ah y a pas à dire, ça vend du rêve… Peut-être que c'était trop dur à traduire ?
Et là, on arrive à un point noir beaucoup plus grave qu'une avalanche de volumes : la traduction. le style m'a très vite rebuté, je me suis donc coltiné la totale en VO pour comparer (on s'occupe comme on peut…). Il y a pas mal d'aberrations. le direwolf devient un loup-garou, sauf que la bestiole ne correspond pas du tout à un garou. le gag “frappe-les avec le bout pointu” devient “frappe d'estoc”, soit un simple conseil d'escrime au lieu d'un trait d'humour. Certains noms sont francisés, d'autres non, quelques-uns se métamorphosent pendant la traversée de l'Atlantique pour on ne sait quelle raison (Salladhor/Sladhor, Tyene/Tyerne). La forme, j'ai cru mourir deux fois. La lourdeur et la longueur des phrases en français, sans parler des tournures ampoulées et des termes archaïques, dans le genre indigeste, ça se pose là, comme une pêche sur un trône (mort n°1). Dans ses tournures comme dans son vocabulaire, la VO est beaucoup plus tonique, directe et simple, en un mot moderne. On n'est plus dans l'adaptation d'une langue à l'autre mais dans la déformation et la trahison (mort n°2). Les quatre premiers tomes (ou douze en poche) sont de la même eau. Un autre traducteur a pris le relais pour le cinquième, avec un léger mieux.
Tu mets tout ça bout à bout, tu obtiens un parfaite honte au niveau éditorial, une insulte au lecteur comme à l'auteur.


De quoi elle parle, cette fameuse chanson de glace et de feu ? Il s'agit d'un mélange de fantasy épique et de thriller politique écrit à la façon d'un roman historique.
Fantasy, parce que l'univers est imaginaire, avec son lot de dragons, de morts-vivants et de magie. le surnaturel sert dans un premier de toile de fond, surtout véhiculé sous forme de légendes : contexte médiéval-fantastique, avec beaucoup, beaucoup de médiéval. le merveilleux – au sens littéraire du mot, parce que dans les faits, il s'apparente plutôt à du cauchemardesque – prendra davantage de place par la suite quand les ennuis XXL commenceront.
Dans les grandes lignes, tu trouves comme dans tous les univers de fantasy des terres septentrionales inhospitalières et peuplées de barbares, avec en prime une menace diffuse dont tu sais tôt ou tard qu'elle pointera le bout du nez. Un genre de mur d'Hadrien protège la civilisation de ces sauvageons. de l'autre côté, un État féodal, le royaume des Sept Couronnes, divisé en neuf provinces gouvernées par huit familles (Martin a eu le même prof de maths qu'Alexandre Dumas et ses trois mousquetaires qui étaient quatre, ceci explique cela). Deux saisons, l'été où tout n'est que prospérité, l'hiver où c'est la cata. Bien sûr, l'hiver commence à approcher (sinon, y a pas de tension dramatique). Alors par contre, pour un hiver qui soi-disant arrive, il se fait désirer. On bordure les 5500 pages de texte et il n'est toujours pas là, y a plus de saison, ma bonne dame…
Épique, c'est loin d'être le cas dans le premier tome, qui joue beaucoup dans le feutré. Cela dit, l'adjectif vaut pour l'ensemble du cycle. Il s'agit bien d'une chanson, pas au sens comédie musicale, mais comme dans La chanson de Roland ou les chants de l'Iliade et l'Odyssée. du drame, de la bagarre, des héros, des coups fourrés, avec beaucoup d'ampleur autour.
Thriller politique, parce que cette saga raconte avant tout une histoire de jeux de pouvoir pour s'asseoir sur le trône (d'où le titre américain du premier volume). Magouilles, complots, trahisons, assassinats, mariages d'intérêt… On se croirait dans la Rome impériale vu la vitesse à laquelle les monarques, leurs héritiers et les prétendants se font dézinguer et remplacer. Loin d'être un fauteuil confortable, le trône tant convoité s'apparente à un mix entre la chaise musicale et le siège éjectable.


Les trois premiers volumes sont excellents, très immersifs via les différents points de vue adoptés, à la fois dépaysants côté univers et réalistes côté personnages. Parmi ces derniers, pas de gentils ou de méchants, rien que des gens gris qui font parfois des trucs bien et d'autres fois des choses atroces. Une histoire de choix entre volonté personnelle, devoir de classe, morale, pragmatisme, etc. avec un gros travail de psychologie des personnages autour des conflits intérieurs. Ces personnages sont nombreux, d'autant plus que beaucoup meurent, avec d'autres qui prennent le relais. Tous sont impliqués dans des tonnes d'intrigues de palais. Ces deux points mis bout à bout, vaut mieux disposer d'une bonne mémoire pour tout retenir de cet écheveau complexe.
Si on aime la fantasy sombre, le Trône de Fer fait partie des meilleurs cycles sur le marché…
… pour le moment.


Parce qu'il y a des défauts et certains semblent casse-gueule sur le long terme.
L'écriture semble en pilotage automatique depuis deux volumes. A Feast for Crows et A Dance with Dragons ont tout de tomes de transition… sauf la taille requise. 2000 pages au total, plus d'un tiers de ce qui a paru… et pour rien ou à peu près. Ils auraient gagné à être élagués d'une bonne moitié pour n'en former qu'un.
Chaque épisode est plus épais que le précédent, avec toujours plus de longueurs. On sent de plus en plus souvent l'artifice qui tire à la ligne, avec des intrigues plus complexes que nécessaires (même les plans à tiroir des méchants de James Bond paraissent simplistes en comparaison), des reports gratuits de révélation à plus tard pour gratter du temps de suspens, une mécanique répétitive dans le défilé des personnages qui meurent pour être remplacés par d'autres qui meurent à leur tour pour être remplacés par d'autres et ainsi de suite ad infinitum.
Les personnages, justement, c'est sympa d'en buter (enfin, sympa, façon de parler, eux ne seraient peut-être pas du même avis). le fait est que le procédé change des romans où les héros ne sont jamais en danger réel pour pouvoir vivre des aventures jusqu'à la dernière page. Donc au début, oui, on tremble pour les protagonistes et ça fait un choc de voir claquer quelqu'un qu'on aime bien. Sauf qu'à fumer tout le monde à tour de rôle, au bout d'un moment, on finit par ne plus s'attacher à quiconque, blasé de voir les têtes tomber. À quoi bon s'intéresser à Untel puisque tôt ou tard il va y passer ? La question n'est plus de savoir si Machine va vivre ou mourir mais quand elle se fera déglinguer. À force d'investissement émotionnel à fonds perdu, on en arrive à reprendre ses billes pour ne plus les remettre en jeu. La mécanique finit par tourner à vide, comme une espèce de jeu à boire où on parierait sur le prochain cadavre sans s'émouvoir de son sort.
Drame d'une série qui est devenue peu à peu un Dallas de fantasy. Interminable. Au sens le plus strict du mot, vu comment Martin semble avoir du mal à la terminer. Les délais d'écriture tournaient autour de trois ans pour les tomes 1 à 3, ils ont doublé pour les 4 et 5 et ça empire. le 6 était annoncé pour 2015 ; de report en report, nous voilà en 2019, soit ans après le dernier titre sorti… et toujours rien. L'hiver doit être bloqué par sa propre neige, parce qu'il n'arrive pas bien vite. Surtout sachant que derrière il reste un septième et dernier volume (à ce rythme en 2030) et que Martin n'exclut pas un huitième si l'histoire le justifie (en 2040 ? 2050 ?). L'histoire… ou les ventes ? Mec, vu comment tu galères par rapport aux livres prévus, est-ce pertinent de rajouter une couche dont tu ne verras jamais le bout ? Finis déjà le programme, si possible avant le prochain millénaire.


Vu la lenteur forcée des deux derniers titres parus, j'ai très peur pour la suite. En plus, la série TV aura fini l'histoire avant l'auteur, sacré cas d'école. Va raconter de l'inédit et du passionnant après ça…
Peur d'un tome 6 inutile, juste pour remplir en attendant le final. Peur d'un tome 7 qui risque de s'achever sur un “tout ça pour ça”, un coup de fraîcheur très éloigné du super blizzard annoncé et attendu. Vingt ans que j'ai démarré ce cycle, toujours pas d'hiver ! La période maillot de bain et torse nu traîne en longueur.
Lien : https://unkapart.fr/le-trone..
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PFIOU !!!! ou lala mais que c'est long finalement cette série.
Depuis 4 mois que j'y suis à lire ces livre, le tome 5 s'est lu sous le signe de la saturation. alors oui, l'hiver viens, d'ailleurs, il est là maintenant, c'est officiel, et c'est bien le seul sujet qui ai avancé dans ce tome.
On retrouve ici les personnages qu'on avait perdu de vue dans le tome précédent, et certains du tome précédent vers la moitié de ce tome. JE dis bien certains parce que pas tous. J'aurais bien voulu savoir ce que deviens sam par exemple .. et bien non, il doit être dans les limbes. par contre, on nous rajoute de nouveau personnage, pour les voir mourir un peu plus loin, Monsieur Martin, aurai pu s'abstenir : déjà parce que du coup ca n'a pas grand intérêt, et ca aurai pu faire économiser des pages.
bref, le tome 6 n'est pas encore paru, mais pas sur que je m'y intéresse le moment venu. Car même si d'habitude, je suis friande de saga et de pavé, là c'est vraiment trop long, l'histoire n'avance pas assez vite.
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Dernier tome de GOT que nous avons pour l'instant, publié en 2011...
En 2023 sort apparemment le prochain, avant dernier.

La lenteur de l'auteur ne me surprend pas. L'univers hard fantasy de Martin est complexe, un véritable sac de noeuds qui fourmille de tant de détails que tout le plaisir procuré par la lecture en est dissipé. le fait qu'à la fin, 40 pages soient consacrées à la liste des personnages n'y est pas inconnu.

L'auteur est lent, et le rythme de l'histoire aussi. Les personnages ressassent des évènements remontant pour la plupart au T1, et qu'on connaît bien depuis le temps. Les mêmes phrases se répètent inlassablement. Ça me coûte de le dire, mais les protagonistes tournent en rond.

Les dialogues sont si longs, que le manque d'action s'accroit. En 1000 pages il ne se passe finalement - comme d'habitude - pas grand chose.

Ne vous détrompez pas : ce tome n'est pas le pire de la saga et il reste dans sa globalité plutôt bon. Écourtée, cette intégrale serait excellente.

Mais aucun volet n'aura autant de charme pour moi que le 1er.
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GRR , ce sont les initiales de l'auteur, GRREEUUU , c'est Euphémie pas contente...Na. M'enfin cinq pavés pour en arriver à une non fin...Une longue attente d'une année entre les deux sortie HBO, pour ne pas me spoiler ce cinquième tome qui me lorgnait sur l'étagère depuis un an....pour en fin de compte lire la saison télévisuelle précédente....avec en prime de longues descriptions pas franchement nécessaires au déroulement de l'histoire, j'avais parfois l'impression de lire un scénario de mise en place de JDR....Surtout que GRR MARTIN ne nous gratifiera pas d'une suite écrite....Donc devoir attendre deux ans si ce n'est plus, la fin...ou du moins une suite attendue de la série HBO qui a déjà pris des distances avec ce cinquième pavé et l'histoire "originelle". Re GRREEUUU.
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En conclusion, trop est parfois trop. C'est un réel plaisir que de se plonger à nouveau dans les frasques de Westeros et de ses cités libres, mais clairement, jamais la lassitude n'avait pointé autant le bout de son nez lors de la lecture du Trône de Fer. Incroyablement long, extraordinairement fouillé (voir fouillis) et complexe, l'univers développé par George R.R. Martin ne cesse d'impressionner par son immensité et sa richesse. Néanmoins, à trop vouloir démontrer ses talents d'auteur et sa maîtrise de l'intrigue, l'auteur a mis de côté les petits plaisirs que j'ai aimé vivre en tant que lecteur, tel l'enchaînement de rebondissements bien trouvés, les palpitantes intrigues. Tout n'est pas à jeter, loin de là, mais n'escomptez pas vivre une aventure aussi trépidante que celles des précédents tomes : l'intrigue de la saga a à peine avancé. Maintenant que les pièces de l'échiquier sont en place, je n'ai plus qu'à attendre patiemment le sixième tome, qui a toute ses chances d'être explosif.

Retrouver mon avis dans son intégralité sur mon blog à cet endroit : https://pouvoirdesmots.wordpress.com/2015/01/19/chronique-le-trone-de-fer-integrale-5-de-george-r-r-martin/
Lien : https://pouvoirdesmots.wordp..
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C'est l'univers qui fait ici clairement le sel de cet opus, avec le développement de tout un pan encore insoupçonné de l'univers. La dimension fantasy prend aussi un peu plus d'importance.

On renoue également avec des personnages dont on avait abandonné les aventures à la fin de A Storm of Swords (avec tout le suspens que cela comportait). Néanmoins, cet opus voit aussi une hausse drastique du nombre de points de vue. En soi, cela permet des jeux d'arcs narratifs intéressants avec des personnages qui se croisent sans forcément se reconnaître et une même suite d'événements racontée selon différentes perspectives. Cela pose cependant pas mal de problèmes de rythme, d'autant plus que certains points de vues sont particulièrement insipides.

Ce tome est également très centré sur l'introspection. Les personnages sont en proie à de nombreux doutes (sur leur devoir, leurs alliés, le chemin à suivre …), se fourvoient pour beaucoup et s'enlisent dans des situations inextricables. Cet opus est clairement celui de la remise en question et, jusque dans l'épilogue, tous les personnages se seront demandés au moins une fois : et si les choses avaient été différentes à tel moment ? Ici les personnages n'évoluent plus au rythme des perturbations extérieures parfois difficiles mais bien en fonction de leurs questionnements intérieurs. Je n'irais cependant pas jusqu'à dire qu'il ne s'y passe rien, car certains évènements, même si on s'y attendait (c'est fou l'utilité des prophéties), jouent quand même avec nos nerfs. A défaut de dragons pour certains, les personnages dansent avec les embûches. Néanmoins, le rythme du livre est de manière générale assez lent. J'ose espérer que ce tome n'était qu'un passage dans l'oeil du cyclone, avant le déchaînement final des éléments.

Arrivé au bout des 1050 pages, on ne peut pas dire que l'intrigue globale du cycle ait avancée et on commence à se demander si George R.R. Martin ne fait pas durer le plaisir juste pour montrer qu'il sait écrire et maîtriser son intrigue. La grande force de son récit réside dans son univers qu'on a appris à aimer ainsi que dans ses personnages charismatiques. A espérer maintenant que George R.R. Martin ne se repose pas sur ce capital sympathie.

Lien : http://livrementvotre.blogsp..
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Cela faisait longtemps! Vous deviez vous demander si j'avais abandonner la lecture... Ben non c'est que 1100 pages cela demande un peu de temps... Mettons!

Encore une méchante brique pour la saga de Game of Thrones. Je dois dire qu'il y a ben, ben des longueurs dans ce volume. Vraiment le moins bon de la saga. Je crois que l'auteur l'a comme écrit à rebrousse poil. Comme si il était pris pour finir son histoire. Et elle n'est pas terminée...

Mettons que l'auteur place ses pièces tout le long du livre! Et c'est long... Il faut vraiment attendre le 200 dernières pages pour qu'il se passe enfin de quoi.

Et je doit dire qu'il y a beaucoup trop de personnages avec une importance relative que l'auteur aurait pu passer sous silence. Ou tout au moins ne pas en faire des chapitres entiers.

Bon je suis probablement un de ceux qui N'ATTENDS PAS avec impatience la suite. Que l'auteur prenne son temps... Bref pas ben hâte de me taper la suite!
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Quand bien même la lecture de ce livre fut plaisante et un bon moment sur lequel je n'ai pas rechigné, le 5ème opus se présente comme proche du précédent, à savoir un opus où les choses évoluent peu, et où beaucoup de protagonistes tournent relativement en rond sans trop avancer clairement - mais avec comme net avantage sur AFFC que Tyrion, Jon Snow & Danaerys sont à nouveau de la partie, et comblent le vide du tome précédent ...

Là où le précédent volume nous montrait, tel un symbole, Brienne se balader à travers tout Westeros à la recherche d'une fille qu'elle ne trouvera jamais et in fine devenir un guide touristique, le rôle échoit un peu ici à Tyrion dont le livre narre le long voyage vers l'est, certes entrecoupé de rencontres fatidiques (le griffon et son fils adoptif, Jorah Mormont ...) mais en se privant d'un quelconque épilogue qui le mette en avant, quel contraste avec le final osé et criant de ASOS !

Tyrion sous-exploité, Danaerys plongée dans un marasme politique sans fin accompagnée d'un relant d'émois sentimentaux, Jon Snow qui tente de se faire accepter en tant que lord commandant tout en changeant sérieusement la donne ... : certes, plus d'un événement a du poids, mais en vérité, le continu est très statique, et à certains moments, l'ensemble du livre ressemble à un gigantesque cliffhanger destiné à enjoliver les derniers livres ...

En effet, à la fin de ADWD, on se fait l'impression d'un immense échiquier avec les pièces enfin arrivées à destination, mais tristement, le livre n'a pas la décence de nous offrir au moins un peu de l'action espérée frénétique attendue après avoir tant fait monter la sauce ...

Un livre plaisant d'une oeuvre majeure, mais qui n'est pas la claque espérée et rejoint son prédécesseur dans un rôle de tome de transition, bien réalisé certes, mais amer en bouche ...
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Le titre de ce post pourrait être : tout ça pour ça… Explication :
Mars 2012, en achevant la lecture du tome 4 je déplorais la loOoongue attente qui me séparait de la sortie de cette intégrale 5 dans la même édition… Aujourd'hui, après avoir avalé quasiment 1200 pages en quelques jours, me voici plus ou moins au même point : devoir attendre la suite. Mais j'avoue que mon impatience n'est plus la même, loin de là, et que mon enthousiasme s'est largement émoussé.
Le moins que l'on puisse dire c'est que je suis déçue. Très déçue. Et sur plusieurs points. Avant tout, je veux dénoncer la qualité médiocre de cette édition « J'ai lu » pour laquelle j'ai l'impression qu'on a cherché à faire des économies sur la traduction : on y trouve des phrases sans queue ni tête, dignes de Google translate. C'est inadmissible ! En fait, il y avait une polémique autour de la traduction des tomes précédents (au style qualifié d'archaïsant) et un nouveau traducteur a été choisi pour - nous dit-on- passer à un style plus direct et moins médiévalisant plus en accord (parait-il) de celui de George Martin. Eh bien je ne sais pas si c'était une bonne idée en fin de compte. Pour ma part j'ai beaucoup moins adhéré à ce style que je trouve presque vulgaire par moments et qui dessert son propos. Mais bon, c'est comme ça et il a bien fallut faire avec : le feu de l'histoire allait vite me faire oublier ces détails ai-je naïvement pensé.
Eh bien non ! Seconde déception ! 1200 pages pour rien. Ou presque. Je me suis ennuyée en lisant le Trône de fer, qui l'eut cru ? L'intrigue générale n'avance guère (mais l'auteur nous prévient dans sa préface que ce cinquième volume est contemporain du quatrième tout en se focalisant sur d'autres personnages). Contemporain soit, mais qu'en est-il de l'aventure ? de l'action ? des intrigues ? Et puis merde quoi ! personne ne meurt, c'est un comble !!! (Ah si, mauvaise langue que je suis, quelqu'un meurt : un espèce de cousin ou de grand oncle de Daenerys Targaryen, totalement insipide, apparu subitement pour mourir trois chapitres plus tard mais à mon sens il aurait tout aussi bien pu ne pas apparaître tant il n'apportait rien à l'histoire et tant on s'en fiche). Ma plus grande déception revient à Tyrion Lannister, qui tout en restant un personnage fantastique, propose l'intrigue la plus ridicule et ennuyeuse qui soit, hé ouais !
Bref, ça s'étire en longueur, on s'attarde beaucoup trop sur certaines intrigues secondaires totalement dénuées d'intérêt et on se perd dans des rebondissements artificiels qui semblent là juste pour rallonger la sauce…
En fait, ce tome me fait l'effet d'un teaser géant pour annoncer la suite. Il ne me reste plus qu'à espérer que le souffle reprenne avec le tome 6… dans 3 ans ? 5 ans ? Il va falloir être à la hauteur des attentes générées en tout cas.
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