Citations sur Une enquête de Loveday & Ryder, tome 2 : Un pique-nique.. (28)
Nous retrouvons le coroner Ryder et la policière stagiaire Loveday dans une nouvelle enquête. Cette fois il s'agit de la noyade d'un jeune étudiant d'Oxford lors d'un pique nique au cours duquel personne ne semble savoir si le jeune homme était présent. Alors noyade accidentelle ou criminelle ? Ryder et Loveday vont mener l'enquête.
C'est un plaisir de retrouver le duo d'Oxford, cependant ce second tome m'a fait une moins bonne impression que le premier. Pourquoi ? je l'ai trouvé plus mou et l'intrigue plus prévisible. En plus, l'intrigue se déroule lors d'un pique nique, je m'attendais à un empoisonnement plus tôt qu'à une noyade !
J'ai néanmoins passé un bon moment et je lirai la suite prochainement.
Les coïncidences existent bel et bien. Sinon, nous n’aurions pas inventé un mot pour les désigner.
Le jury eut l'air de voir ces festivités avinées d'un mauvais œil, mais la plupart semblaient penser que "c'est toujours comme ça". Les riches s'amusent. Et les accidents, ça arrive.
Mais Clement n'était pas sûr que ce soit aussi simple.
Dans un coin, lord Littlejohn gardait le silence, atterré par la confession de l'homme. C'était sans doute une leçon salutaire pour ce jeune aristocrate gâté. Après tout, la vie n'était pas qu'une longue série de fêtes.
Vous réalisez que vos supérieurs ont des pieds d’argile, que la justice et la vérité sont des concepts fluctuants et que la frontière entre le bien et le mal est plus ténue que vous le croyiez.
Elle ne pouvait pas laisser ses émotions interférer avec son raisonnement. Si elle se laissait distraire par la peur, l’excitation, la colère ou quoi que ce soit d’autre, son ennemi aurait déjà gagné. Elle devait garder les idées claires.
Le coroner la regarda tristement. Elle avait l'air à bout. Il aurait bien voulu lui taper dans le dos et lui dire que tout irait bien. Mais c'était impossible. Il ne pouvait pas la protéger de la dure réalité du métier de policier. La vérité, c'était que si elle faisait bien son travail, des gens iraient en prison à cause d'elle. Ils seraient peut-être même exécutés.
D'après moi, ce sont des morts qu'on peut dire le plus de mal, puisque ça ne leur fait plus ni chaud ni froid ! Ne croyez-vous pas que le monde se porterait mieux si nous évitions de dire du mal des vivants ?