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3,91

sur 288 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce fût un plaisir de retrouver pour ce tome 2, la "so lovely" Trudy Loveday, jeune policière de dix-neuf printemps dans le Oxford des années 60.
Après un pique-nique organisé par des étudiants de la célèbre université, un cadavre est retrouvé, aussitôt, l'ex-chirurgien le Dr Clement Ryder , fait appel à Trudy pour "infiltrer ( légèrement...) le milieu huppé de St Bede's college. le coté "intouchable" de ses fils d'excellentes familles est évoqué, la juxtaposition entre cette jeunesse dorée et celle du village ( un peu esquissée), le côté féministe de Trudy qui essaie de percer dans un métier jusque là réservé aux hommes, est très bien montré. On est dans le roman policier soft, de ceux qui peuvent plaire aux adolescentes et leur donner le ticket d'entrée pour ce genre de littérature.
Agréable, léger, distrayant . A "caler" entre deux romans policiers un peu plus costauds ...
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Le corps d'un homme a été retrouvé, flottant dans la rivière à Port Meadows, lors d'un pique-nique bien arrosé. Il s'agit de Derek Chadworth. Parmi les témoins du drame, étrangement, personne n'a rien vu, c'est tout juste si on pense qu'il était là. Tous els témoignages se ressemblent étrangement, comme si les étudiants avaient tous répété leur leçon avant. Il faut dire, que le « chef » est un notable, dont le père est influent…

Le Dr Clement Ryder relève des failles lors des témoignages et obtient qu'une enquête soit ouverte pour déterminer s'il s'agit d'un accident ou d'un meurtre. Il demande au chef de la police de lui adjoindre Trudy Loveday, stagiaire, pour l'aider dans son enquête car il a déjà travaillé avec elle, avec succès, sur une précédente affaire, ce que le chef n'apprécie guère, mais comme il n'apprécie pas que des femmes entrent dans la police, il accepte…

Ce roman propose une enquête intéressante, sur fond de sexisme, nous sommes en 1960, alors les femmes qui travaillent ne sont pas vues d'un bon oeil et cela donne des réflexions savoureuses sur le sexisme dans la police, mais aussi sur l'influence des nobles sur ladite police : un coup de fil suffit pour bloquer une enquête pour que le rejeton ne soit pas inquiété !

On se promène avec plaisir dans la campagne anglaise et le duo Loveday et Ryder est plutôt attachant, même si parfois on a l'impression de se retrouver dans un épisode de « Barnaby » ce polar léger, sans hectolitres d'hémoglobine, mais plutôt orienté psycho-sociologique, est intéressant et se consomme sans modération.

Dès que j'ai découvert le livre dans ma boite aux lettres, je me suis précipitée dessus pour le lire, il faut dire que la couverture était alléchante, et en plus, il me permettait de commencer le challenge du « Mois anglais »…

C'est le premier livre de l'auteure que je lis, et j'ai vraiment envie de découvrir le premier opus de ce duo: « le corbeau d'Oxford »…

Un grand merci à Babelio et aux éditions Harper-Collins de m'avoir permis de faire la connaissance de ce duo fort sympathique et de l'auteure que je découvre.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Deuxième aventure en compagnie de Loveday & Ryder, et je suis toujours aussi fan du duo que forment la jeune policière stagiaire et le coroner anglais. Nous sommes loin des thrillers glaçants, certes, mais Faith Martin n'épargne pas non plus nos héros et ses lecteurs en mettant en avant la part d'ombre de tout un chacun. Nouveau crime, nouvelle ambiance, et cette fois-ci, ce sont les étudiants de la prestigieuse université d'Oxford qui sont mis en avant.

Suite à un pique-nique bien arrosé, un étudiant est retrouvé noyé dans les eaux de Port Meadow, tout près d'Oxford. Si à première vue, la mort pourrait sembler accidentelle, les témoignages un peu nébuleux des témoins poussent Clement à se poser des questions. Y a-t-il anguille sous roche, ou les jeunes gens veulent-ils tout simplement ne pas entacher leurs réputations avec une petite beuverie qui aurait mal tourné ? Un mystère que le coroner décide d'élucider avec notre jeune Truddy, toujours partante pour sortir de sa monotonie au commissariat. Et cette fois-ci, notre héroïne va devoir donner de sa personne. Elle est mandatée pour s'infiltrer parmi les étudiants et glaner des informations. Un nouveau challenge électrisant mais qui pourrait aussi se révéler dangereux.

Comme pour le premier tome, Faith Martin nous entraîne dans une enquête où les apparences sont trompeuses. Navigant entre fausses pistes, coupable idéal et corruption, nous découvrons un petit peu plus la société londonienne à travers ses étudiants aisés et les passe-droits que certains s'accordent au vu de leur rang. Trudy va encore une fois apprendre que le monde n'est pas aussi idyllique qu'elle l'aimerait et comprendre combien les riches et les biens nés peuvent se sentir au-dessus des lois. La justice est une machine à deux vitesses et qui n'est pas toujours respectée par ceux d'en haut. Mais la jeune femme n'en perd pas sa ferveur et son envie de poursuivre sa carrière. Elle va devoir s'endurcir, perdre peu à peu sa naïveté et apprendre à esquiver pour atteindre son but. Et j'apprécie vraiment le contraste entre le monde "réel" et sa vision un peu utopique de ce qu'il devrait être. En plus de rendre le personnage plus attendrissant, il y a cet idéal pour lequel elle se bat qui redonne un peu foi en l'humanité. le roman perd de sa noirceur grâce à elle. Trudy est le rayon de soleil dans une journée brumeuse, l'anti cynisme qui fait toute la différence.

Et pourtant, au fil de l'enquête, ce que nous apprenons n'a rien de très plaisant. Encore une fois, les apparences sont trompeuses et quand les langues se délient enfin et que nos deux enquêteurs mettent le doigt sur l'élément clé de toute cette affaire, il y a de quoi perdre son sang-froid. La différence des classes est encore plus mise en avant dans ce deuxième tome, et l'on voit combien les riches tout comme les personnes d'un certain rang, se croient au-dessus des lois et voient le petit peuple comme de la chair à canon. C'est révoltant et par le biais de Trudy, ce sentiment est exacerbé. Et on pourrait croire que cela nous empêche d'avoir une certaine partialité, mais au contraire, j'ai trouvé que c'était plutôt une manière de mettre en avant la souffrance de ceux d'en bas. Et aussi par la même occasion, de permettre à notre héroïne d'apprendre que la justice comme la police peuvent être corrompues. Une leçon difficile à avaler pour notre jeune idéaliste, mais primordiale.

Quant à notre duo Loveday & Ryder, il est toujours aussi efficace. On voit que leur relation commence à évoluer doucement, chacun voyant l'autre comme un ami sans utiliser le terme à haute voix. C'est touchant et mignon, même si j'avoue que j'aimerai les voir être encore plus proches. de façon tout à fait platonique, j'entends bien. Pour moi Clement est un mentor quelqu'un qui comprend Trudy, voit son potentiel et va l'aider à grimper les échelons. Rien de plus. Mais, notamment avec sa maladie, je me dis que passer la barrière du secret serait génial. Alors oui, le coroner est quelqu'un de fier, un homme de surcroît et british pour en rajouter, mais je pense que ce cap donnerait encore plus à la dynamique du duo. J'espère que l'on verra Ryder se confier car cela devrait changer leur dynamique et la rendre encore meilleure.

Un deuxième tome qui m'a beaucoup plu, si bien que je vais enchaîner avec le troisième. L'enquête est prenante, l'auteur nous met dans les baskets de Trudy nous permettant de jouer les détectives et d'essayer de découvrir le coupable en faisant travailler nos méninges, et encore une fois, le travail psychologique et sur les émotions des protagonistes fait vraiment la différence. Une saga très humaine à bien des niveaux.
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J'ai lu recemment ce tome 2 d'une série de cosy, il s'agit des Enquêtes de Loveday et Rider, et je dois avouer que j'y ai pris beaucoup de plaisir.
🧺
J'avais lu le Tome 1, le corbeau d'Oxford, qui m'avait déjà beaucoup plu.
🧺
Au début des 60's on suit les débuts dans la police de Trudy Loveday, jeune femme volontaire et courageuse qui a beaucoup de mal à être prise au sérieux par ses collègues masculins. Elle va faire équipe avec le coroner , un senior qui va la prendre sous son aile et l'aider à déployer les siennes.
🧺
Les 60's sont vraiment une époque que j'aime beaucoup et j'aurais aimé une plus grande immersion dans ces années yéyé insouciance et mini jupe (coucou les clichés désolée)
🧺
L'enquête est intéressante, et j'ai vraiment beaucoup aimé les rapports entretenus par la jeune policière et le vieux coroner. Ils sont si peu assortis qu'ils font vraiment la paire ❤️
🧺
Les aveux du coupable arrivent un peu trop facilement mais on n'est pas dans du Thilliez non plus, on n'est pas là pour se torturer les méninges 🤭
🧺
Néanmoins l'enquête est beaucoup mieux menée que dans le premier tome.

J'ai déjà hâte de me plonger dans le tome 3 , ᴍᴇᴜʀᴛʀᴇs ᴇɴ ᴄᴏᴜʟɪssᴇs !

Je connaissais déjà un peu ce style pour avoir lu plusieurs tomes d'Agatha Raisin il y a plusieurs années (j'étais précurseur t'as vu 😎)

Et toi tu aimes les cosy ? Tu aimes cette série ?

Parlons en 📩💭

Lu avec ma team sûre du #cosymysterybookclub
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Voici mon retour de lecture sur Un pique-nique presque parfait de Faith Martin, tome deux de sa série : Une enquête de Loveday et Ryder,
Été 1960. Après la fête de fin d'année organisée par les étudiants de St Bede's College sur les berges d'une rivière, le corps d'un certain Derek Chadworth est retrouvé flottant dans les eaux de Port Meadow.
Si tous les jeunes gens présents sur les lieux affirment que la mort de Derek est accidentelle, aucun d'entre eux ne peut attester avoir bel et bien aperçu ce dernier durant les festivités.
Confronté à des témoignages vagues qu'il juge peu crédibles, le Dr Clément Ryder décide d'ouvrir une enquête, assisté de la jeune policière Trudy Loveday. Infiltrée parmi les élèves, Trudy arrivera-t-elle à percer le mystère qui entoure la mort d'un des jeunes hommes les plus populaires de l'université ?
Car une chose est sûre : Derek Chadworth n'était pas un étudiant comme les autres…
Un pique-nique presque parfait est un cosy mystery, genre que j'ai vraiment repris à lire et dont je ne me lasse pas pour le moment.
Bien que n'ayant pas lu le premier tome, je n'ai pas été perdue.
J'ai tout de suite compris que le Dr Clément Ryder est un coroner et qu'il fait appel pour la seconde fois à une jeune inspectrice : Trudy Loveday. Cette dernière est attachante, elle est relativement jeune et débarque dans la police, comme stagiaire. Or, en 1960, les femmes y sont encore rares et son arrivée n'est pas des plus appréciée. Elle vit encore chez ses parents, n'est pas mariée. Elle semble un peu naïve au premier abord, elle a encore beaucoup à apprendre, ce qui est touchant.
Sa rencontre avec Clément est capitale pour elle et sa carrière. Car elle n'a pas envie de se marier, de faire tout de suite des bébés.. Elle est en avance sur son époque.
J'ai beaucoup apprécié ce duo, je trouve qu'il est réussi.
L'histoire m'a beaucoup plu. J'ai aimé ce pique-nique qui fini mal pour l'un d'eux et la difficulté de savoir qui a pu être le meurtrier. Car ses étudiants sont moins lisses qu'on ne pourrait l'imaginer au premier abord ! Notre duo va avoir du fil à retordre pour trouver la vérité.
L'autrice nous emmène sur de fausses pistes et j'ai apprécié ma lecture.
D'ailleurs, j'ai de suite enchaîné avec le tome trois, que j'avais sous la main:)
Ma note : quatre étoiles.
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Merci à l'équipe de Babelio de l'invitation à une Masse critique et aux éditions HarperCollins de l'envoi diligent du livre.

Ce second tome des enquêtes de Trudy Loveday et du Coroner Clement Ryder confirme la qualité de ce roman policier, avec un petit air de Morse et, à mon plus grand plaisir, met un plus en scène le paysage d'Oxford et de sa région. L'ambiance années 60 est bien présente, surtout dans les usages de cette période.

La jeune Trudy toujours aussi peu prise au sérieux ni même respectée à son commissariat est heureuse de pouvoir se joindre une fois plus au Dr Ryder pour enquêter sur la mort d'un étudiant retrouvé noyé à la fin d'une fête au bord de l'eau.

Un enquête prenante, des personnages principaux bien campés, à quand la suite ? J'ai beaucoup de chance avec les nouveautés depuis un moment et je dois dire que c'est plus agréable à critiquer !

CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2020
CHALLENGE MAUVAIS GENRES 2020
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CHALLENGE MASSE CRITIQUE PRIVILÉGIÉE MAI 2020
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Deuxième tome des aventures de l agent auxiliaire Loveday et du juge Ryder . l 'enquête est comme la 1° bien ficelée , avec des rebondissements , un bon classique frais et relaxant .les personnages principaux se dessinent en traits de plus en plus nets, d ailleurs le commissaire de Trudy ressemble de plus en plus au faire valoir , hurlant et peu utile de séries comme le chef dans starsky et Hutch , mais qui sait avec le temps ....? Au delà, la description de la société des années 60 est ,comment dire ? , Chirurgicale le machisme ambiant , la place "réservée "aux femmes cantonnées dans les rôles de mères , d'épouses un peu femmes de ménage , un peu esclaves , et si elles travaillent uniquement reléguées à des taches subalternes sans espoir de promotion . Société aristocratique ,aussi . Je sais bien que dans la République aussi nous avons nos intouchables privilégiés de l argent , mais je suppose que chez les Brexiters cela existe aussi , mais de plus en royauté se rajoutent toutes les tiques blasonnées qui n ont eu qu' a sortir de leur oeuf de lentes .C est double peine pour la plèbe ! Donc je ne saurais trop vous conseiller ce bouquin qui vous amusera certainement et peut-être ( comme à moi ) faire par instant bouillir les sangs
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J'ai bien aimé ce deuxième tome des Enquêtes de Loveday et Ryder qui est dans la même veine que le premier, l'intérêt du roman reposant sur la description réaliste et vivante d'une enquête criminelle dans l'Angleterre des années 1960 où les différences de classe sociale encore très pesantes.

A nouveau, le suspense ne m'a pas semblé si palpitant : le nombre de suspects n'est pas très élevé et, au fil des interrogatoires de Loveday et Ryder, la logique désigne un coupable avant même que nos héros ne l'identifient formellement. Mais ce que révèle surtout l'enquête, .

Nous en apprenons aussi un peu plus sur Trudy Loveday et Clement Ryder, un duo qui fonctionne vraiment bien. le coroner voit les symptômes de sa maladie s'aggraver peu à peu et il s'inquiète qu'on le découvre et qu'il doive renoncer à son travail. Quant à la jeune policière, elle prend conscience des réalités de son métier : le jeu des influences qui entrave son travail (notamment lorsque son chef, soucieux de pas contrarier un duc, intervient…), la difficulté de se faire respecter en tant que policière alors qu'elle est une femme, et en plus très jeune...

Comme pour le Corbeau d'Oxford, la lecture d'Un Pique-Nique presque parfait est agréable mais il m'a manqué un petit truc pour que je sois complètement happée par l'enquête.
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Pour une pique-nique réussi qui marquera les esprits, plongez un cadavre fraîchement assassiné dans une rivière composée de sédiments, laissez flotter lentement avant de le repêcher.

Effet garanti !

Pour prolonger la fête, passez tous et toutes devant le coroner Clement Ryder et faites en sorte de rester évasif dans vos témoignages sur la présence ou non du mort à votre petite sauterie en barque.

À déguster sans modération car ce roman se savoure à toutes heures du jour. Prévoir une tasse de thé.

Les duos hommes/femmes ne sont pas les plus faciles à réaliser, mais avec Loveday & Ryder, l'auteure a réussi le délicat équilibre et nous donne un mariage parfait entre le vieux briscard bougon et la jeune stagiaire de police qui a encore tout à apprendre.

L'époque est aussi bien choisie : 1960, quand les femmes commencèrent, timidement (et sous les regards désapprobateurs des mâles), à entrer dans la police, ce qui n'était pas toujours bien vu puisque tout le monde s'accordait à dire que la place de la femme était auprès de son mari et de ses enfants.

Une époque délicieusement rétro, surannée (restons vigilantes) et pudibonde. Une époque où les nobles avaient des pouvoirs exagérés et où l'on devait presque faire des courbettes devant eux.

Cette époque, mêlée habillement à la ville d'Oxford, donne un charme fou au récit car l'auteure n'a rien d'une branquignole qui se prendrait les pieds dans le tapis en en faisant trop ou pas assez.

Une fois de plus, c'est équilibré entre l'enquête et tout ce qui concerne les moeurs et les pensées de l'époque, à tel point que l'on croirait le roman écrit en 1960, avec la mentalité de l'époque.

Anybref, un polar historique qui sent bon la ville d'Oxford, les privilèges d'une certaines classes, la société patriarcale où la femme n'a pas trop sa place au travail, la fin des examens et l'école de prestige pour les dirigeants de demain.

Une vraie enquête, avec des pistes à remonter, des témoins à auditionner et d'autres à trouver. Si j'ai eu une révélation sur le modus operandi et l'identité du coupable, cela n'a pas entamé mon plaisir de lecture car derrière ce crime et cette enquête, c'est aussi une critique de la société qui est mise en avant et le fait que les coupables ne sont pas toujours puni pour leurs comportements déplacés.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Quand Babelio m'a proposé de recevoir ce livre, j'ai immédiatement accepté, je me doutais que ce livre me plairait. Certes, c'est un tome 2, on découvre les personnages récurrents dans le tome 1 le corbeau d'Oxford, mais ce n'est absolument pas gênant pour la lecture (et j'ai d'ailleurs un bon filon pour me faire prêter le premier).

Les personnages récurrents, ce sont donc Trudy Loveday, stagiaire à la police d'Oxford, condamnée à des tâches ennuyeuses et à la suspicion de ses collègues masculins parce qu'elle n'est qu'une femme (on est en 1960…), sauf quand le docteur Ryder, le coroner du lieu, fait appel à elle pour l'aider à enquêter contre les évidences et les préjugés des supérieurs de la jeune femme. Et il y a la ville d'Oxford et ses environs, bien entendu…

Ici, il est question e la mort suspecte d'un étudiant noyé lors d'un pique-nique sur les bords de la rivière à Port-Meadow. le pique-nique a été organisé par Lord Littlejohn, un autre étudiant arrogant et influent, qui use et abuse de sa position sociale. La mort de Derek Chadworth aurait pu être un crime parfait mais l'instinct et l'entêtement du Dr Ryder vont démontrer le contraire. Grâce à lui et Trudy, le lecteur pénètre dans les colleges d'Oxford, les pubs bondés d'étudiants, et aussi dans les secrets parfois sordides que cachent les magnifiques architectures de la ville.

C'est un cosy mystery bien mené, avec des personnages attachants, très humains, la jeune Trudy Loveday qui peut grâce à son mentor apprendre à enquêter, à analyser les situations et les personnes, à garder son sang-froid, avec la peinture des classes sociales et de la place de la femme dans les années 60, avec les balades au bord de la rivière et dans un jardin anglais autour d'Oxford. Sans oublier de petites touches d'humour so british. J'aime beaucoup la couverture colorée et graphique. Oserais-je que j'ai passé un moment charmant, même si les révélations sur le meurtre sont scandaleuses ? C'est sans doute dû à l'époque et à aux valeurs morales e Loveday et Ryder. Me voilà ferrée et partante pour découvrir le premier tome en attendant le troisième, annoncé pour la fin 2020.

Un grand merci aux éditions Harper Collins et à Babelio pour cette découverte.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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