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J'ai découvert ce roman sur le stand de l'éditeur Ofelbe, lors des Imaginales à Épinal. Il se trouvait autour d'autres séries de romans pour un public plus jeune, notamment Sword art online. J'ai pu le lire lors d'une opération Masse Critique de Babelio.

La situation de départ met en scène un personnage de jeu vidéo MMORPG, acronyme pouvant être traduit en Jeu de Rôle en Ligne Massivement Multijoueur, personnage qui va se retrouver "coincé" dans le monde virtuel où il a évolué. Idée de départ incongrue, mais curieusement cela doit être un fantasme de joueur vétéran d'évoluer dans ce type de situation, étant donné le nombre de livres sortis ces dernières années sur ce thème (3 séries chez Ofelbe pour ce que j'en connais), et leur succès !

À la fermeture du serveur du jeu Yggdrasil en 2138, le narrateur, modeste employé de bureau, se connecte une dernière fois pour visiter le donjon de Nazarick, lieu de résidence des membres de la guilde qu'il a créée : Ainz Ooal Gown. Mais à l'heure de la fermeture du serveur la vie en jeu continue... Son personnage va ensuite évoluer dans un donjon qu'il connait parfaitement pour l'avoir créé, en découvrant avec stupeur que les personnages non-joueurs que sa guilde et lui ont façonnés vaquent à leurs occupations, et ont maintenant leur personnalité. Seul problème : le monde extérieur au donjon n'est pas celui dans lequel il évoluait dans Yggdrasil, et aucun autre personnage du jeu vidéo ne se trouve avec lui !

Il va donc s'ensuivre une découverte du monde, des lois qui le régissent,  de sa politique, de la magie, en partie commune avec le jeu, mais plus complexe, avec de nouvelles possibilités. le monde est très classique, avec un empire, un royaume, et une société religieuse. le bestiaire est aussi très banal.

L'intérêt principal du roman est le personnage principal, Momonga, alias, Momon, alias Ainz Ooal Gown (faut être sacrément égocentrique pour prendre le nom de sa guilde pour patronyme non ?!), à la fois avatar du joueur mais au final incarnation numérique du narrateur (?). Il s'agit d'un individu a priori détestable et méchant, une sorte de super sorcier mort-vivant ultra-puissant, mais complètement dépassé par les événements et perdu dans cette nouvelle situation (mais qui ne le serait pas s'il se retrouvait projeté dans un monde virtuel ?). La relation qu'il a avec les personnages du donjon est amusante, il ne sait pas comment chacun va réagir, car au lieu d'être bêtement prévisible chaque personnage du jeu initial a sa propre personnalité. Dans le monde extérieur, il se retrouve sauveur improbable de pauvres villageois, aidé en cela par un mort-vivant invoqué... C'est le personnage Momonga qui agit, mais avec la personnalité et les idées du narrateur. Cependant aucun lien avec le monde réel n'est fait par le narrateur, si ce n'est au travers de ses souvenirs nostalgiques du jeu Yggdrasil et de ses joueurs.

Ce tome 1 est en fait constitué des 2 premiers épisodes de la série: tout d'abord le Roi Mort-vivant qui pose la situation de départ et les premières découvertes de Momonga, suivi par Le Guerrier Noir, qui poursuit le récit d'un Momonga se joignant à un groupe d'aventurier pour gagner de la réputation auprès de la guilde.

Le récit est assez dynamique lors des scènes d'actions, mais parfois un peu gnan-gnan dans les interactions entre les personnages. le monde est finalement assez peu décrit, il semble très classique au niveau des villes et des villages, très moyen-âge occidental. L'ensemble du récit est émaillé de considérations techniques du style "ce sort lui permet de rajouter 10% de chance de toucher avec une arme de taille" ou "il est capable de lancer des sorts du 3 ème niveau". Il est normal que le personnage de Momonga parle de la sorte, après tout il connait les mécanismes du jeu, par contre c'est incongru de la part des personnes vivant dans ce monde.

L'objet livre est joli comme les autres productions de l'éditeur. Au début et à la fin on découvre 2 planches couleurs double face de 3 pages pliées. On a aussi plusieurs dessins insérés à chaque chapitre. Je ne suis pas spécialement fan du style graphique, très coloré et très brouillon. J'ai beaucoup plus apprécié les dessins des feuilles de personnage (eh oui que serait un jeu de rôle sans ses feuilles de personnages) à la fin de l'ouvrage.

Que penser au final de ce livre ? Ancien joueur assidu de World of Warcraft, officier fondateur d'une guilde d'amis dans ce même jeu, de nombreux aspects du livre m'ont directement parlé. J'ai pris beaucoup de plaisir à explorer le donjon avec Momonga, cependant le scénario général n'offre que peu de surprises et d'innovations par rapport aux mondes fantasy classique. On en apprend finalement très peu sur la géopolitique, alors que cela semble avoir beaucoup de répercussions sur les habitants. Idem on ne voit pas bien où l'auteur veux nous entraîner. Autre point noir, Momonga apparaît un peu trop comme le-personnage-ultime-kikoolol-uber-roxxor, il démonte tous ses ennemis en une fraction de seconde, grâce à une magie surpuissante, et à ses capacités hors-normes. Question adversité on repassera. Je lirai peut-être la suite, et passerai sans doute un bon moment, mais au final je suis un peu resté sur ma faim.

remarque : le roman est truffé de termes du jargon lié aux MMO. Mieux vaut être familier de ce vocabulaire pour ne pas passer à côté de pas mal de choses.
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Pour une fois, ce n'est pas la couverture qui m'a tentée pour ce livre, mais le résumé. Il m'a de suite intriguée, d'autant plus qu'il ne dit vraiment pas grand-chose sur l'intrigue et c'est ça qui est attirant. On sait juste ce qu'on a à savoir, et le reste est à découvrir au fil du roman. Et je dois vous avouez que j'ai adoré ma lecture ! Je ne pensais pas autant accrocher, et finalement, j'ai eu du mal à lâcher ce premier tome !


Nous sommes en 2138 et Yggdrasil, le célèbre jeu est sur le point de fermer ses portes. Momonga, nécromancien Mort-Vivant et chef de la puissant guilde « Ainz Ooal Gown » attend seul la fin du jeu. Contre toute attente, l'heure de la fermeture arrive, mais Momanga est toujours là et n'est pas automatiquement déconnecté. Il se retrouve dans un monde inconnu, et il comprend vite que s'il veut survivre, il va devoir conquérir ce monde. Mais va-t-il y arriver ? Quels moyens a-t-il a disposition ?


Au vu du résumé, je m'attendais à suivre le méchant par excellence. Parce quand on veut conquérir le monde, c'est forcément qu'on est méchant, non ? Eh bien j'ai été rapidement détrompée. Car Momonga n'est pas le méchant que je pensais, enfin pas totalement. Et c'est ce qui m'a le plus surprise et ce que j'ai le plus aimé : on a une sorte d'anti-héro mais pas trop. Il sait que pour survivre dans cet univers, il va devoir prendre des décisions lourdes de conséquences. Il impose très vite sa qualité de chef, et je dois dire qu'il a un charisme qui éblouit, autant les personnages que les lecteurs. Il est clair que l'auteur a créé ici un personnage atypique et surprenant par bien des manières.


Il est assez compliqué de vous parler de l'intrigue en elle-même, étant donné que le résumé n'en dit pas grand-chose, et que l'on découvre les fondements de l'histoire au fur et à mesure que l'on avance dans le récit. Mais moi, ce qui m'a le plus marquée, et je pense, qui m'a rendue aussi addict, c'est le fait que j'avais l'impression de me retrouver dans un livre de fantasy, et non de jeu vidéo. Bien qu'évidemment, nous avons des passages qui expliquent telle ou telle chose de cet univers, la magie, les combats et tout ce qui fait la fantasy, étaient cependant bien plus présents. J'étais propulsée dans cet univers si particulier, et si à la base il était un jeu vidéo, je me suis vite prise au jeu de me sentir dans un vrai univers de fantasy.


Si la première partie fait office d'introduction, il n'en est pas moins, qu'elle est autant prenante que la seconde partie. Il est vrai que dans certains premiers tomes, la mise en place peut traîner en longueur et agacer le lecteur, mais ici, c'est tout le contraire. Je ne sais pas comment l'auteur y est parvenu, mais même s'il n'y a pas tant d'action que cela, il arriverait à nous alpaguer, et à ne pas relâcher notre envie d'en savoir plus. Il trouvait toujours le plus petit argument pour nous pousser à tourner les pages afin d'en savoir plus.


Et je pense que ce petit argument, comme je l'appelle, est les personnages. Certes, ici, nous en croisons beaucoup, mais... comment dire... L'auteur est parvenu à leur créer à tous une psychologie des plus poussées. Bien que la plupart soient seulement des PNJ (donc des personnages qui n'ont pas de conscience), il a réussi le pari de leur créer une vraie vie, avec des souvenirs, un passé, une intelligence encore jamais vue. Et c'est, pour moi, le gros point fort du roman. Car au-delà de l'action qu'il nous offre dans la seconde partie et qui tient en haleine, la première est centrée sur la psychologie des personnages qu'il tient d'une main de maître. On ne peut pas passer outre un personnage, parce que même si on le souhaiterait, l'auteur nous fait comprendre que chacun a un rôle plus ou moins important dans l'histoire.


Si vous lisez ce premier tome et que vous trouvez que la première partie est trop calme, qu'il ne se passe pas grand-chose, ne vous arrêtez pas maintenant. La suite vous promet quelques beaux retournements de situations et surtout pas mal d'actions ! Momonga décide enfin de visiter ce monde qu'il ne connaît pas, et va faire autant de rencontres qu'il est possible en si peu de temps !​

​En résumé, un premier tome qui m'a totalement convaincue de continuer cette série si atypique. On y suit Momonga, un personnage assez particulier, et intéressant à développer. L'univers où il débarque est tout autant intéressant, et l'action et la psychologie sont les points d'encrage de ce premier tome ! Pour ma part, je suis déjà pressée que la suite sorte, pour retrouver tous ces personnages si atypiques et vrais à la fois.


* Je remercie Guillaume et Ofelbe pour leur confiance ! *
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
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Quand tu te rends compte que tu as mis deux mois à lire ce livre …

500 pages avec deux enfants dont un en très bas âge puiouf impossible d'avancer rapidement cette lecture.

Ainz se retrouve coincé dans un nouveau monde lors ce que le jeu Yggdrasil est sur le point de fermer. Nous sommes sur la découverte d'un nouveau monde que l'on compare souvent aux règles du jeu.

Le héros est différent de ce que j'ai l'habitude de lire, et pourtant je me suis laissé prendre au jeu.
Il pense d'abord à ce que va lui rapporter l'action avant de sauver des gens.

Ce n'est pas un coup de coeur mais j'aimerai franchement lire la suite, enfin ça c'est si j'arrive à me procurer la suite à un prix raisonnable parce qu'il est devenu introuvable...
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Pas mal, mais trop de longueurs.

J'étais vraiment emballée à l'idée de découvrir ce nouveau roman Ofelbe du fait de son ambiance plus sombre que les précédents. Une fois encore, on se retrouve dans le monde des jeux vidéos et de la réalité virtuelle. Je trouve que cela devient un sujet un peu trop redondant et j'aimerais beaucoup qu'Ofelbe sorte un peu de cette ligne directrice pour nous proposer des univers et des histoires plus originales.
Ici, on se retrouve dans le jeu Yggdrasil dans le futur, en 2138. Les concepteurs ayant annoncé la fermeture du jeu, Momonga, qui y tient le rôle d'un mage mort-vivant, y retourne le dernier jour pour profiter jusqu'à la dernière seconde de la guilde qu'il a créée avec d'autres amis joueurs. Mais il ne se déconnecte pas et découvre qu'il est prisonnier du jeu, que certaines choses ont changé, comme les réactions des personnages non jouables qui sont à présents autonomes...

La première partie est horriblement longue. L'auteur nous y explique en détails tout ce qui concerne le jeu, les personnages, les lieux, les anciens membres, les dons et capacités, armes etc. ça n'en finit plus et quand enfin la seconde partie arrive, on souffle de soulagement. En effet, on dirait que ce roman regroupe deux livres en un, d'où sa grosseur.
Heureusement, dans la seconde partie l'intrigue a enfin un peu décollé. Momonga quitte le palais avec certains de ses serviteurs et part en chasse dans d'autres mondes. Il se sert de la magie pour ne pas dévoiler sa véritable identité, celle d'un nécromancien, et se fait passer pour un aventurier débutant. Cependant, ses capacités vont vite le faire connaître et repérer dans le monde des humains.
Il y a quelques personnages plus intéressants que les autres. Par contre, les deux femmes "amoureuses" de Momonga sont insupportables au possible. J'ai d'autant plus apprécié quand Momonga va dans le monde des humains avec l'une de ses servantes guerrières. Leur relation est agréable et bien décrite, et les quiproquos, sympathiques. L'évolution du personnage principal se fait petit à petit. Il part d'un jeune peu sûr de lui et peu à peu, se prend au jeu et assume son rôle roi. On se demande d'ailleurs s'il ne va pas finir par devenir vraiment un monstre au fur et à mesure de l'avancée des tomes.
Pour résumer, ce n'est pas le meilleur roman de chez Ofelbe pour moi. Il m'a même un peu déçue par ses longueurs et son manque d'originalité, dommage...
Cocomilady

Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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Je tenais à remercier les éditions Ofelbe ainsi que le site Livraddict pour ce partenariat, de tous les Light Novel que j'ai découverts jusqu'à présent, c'est mon préféré. Je l'ai trouvé très intéressant et sympathique, avec quelques défauts qui se gomment au fil du temps. J'ai passé un super moment en prenant mon temps pour découvrir ce bon pavé ; il ne plaira pas à tout le monde et l'aspect jeu vidéo est très vite oublié, néanmoins, je suis très curieuse de découvrir la suite.

L'univers m'a particulièrement enchantée, tout comme l'ambiance d'ailleurs. On nage en plein univers de fantasy, avec un côté jeu vidéo (inventaire, objets, sorts, combats notamment), c'est très sombre et mature, violent sans être dérangeant. Les notions sont diverses et l'auteur prend son temps pour appréhender plusieurs facettes, pour poser ses explications sans jamais me perdre. J'avoue que le fait de connaître le lexique du gaming est utile, mais ce n'est pas une grosse barrière. Les explications sont fouillées et précises, j'ai vite trouvé mes marques et j'ai adoré découvrir la densité présentée par ce premier opus.

En terme d'équilibre entre descriptions et actions, il y a un juste milieu quand on l'analyse à froid. J'avoue qu'il existe une bonne dose de descriptions qui sont pourtant utiles et indispensables pour s'attacher à l'univers et ses protagonistes. le style de l'auteur m'a agréablement surprise tant c'était fin et agréable, fluide et prenant. le vocabulaire est riche sans être soutenu, l'ambiance est maitrisée et les combats sont captivants, en particulier le grand final qui m'a enchantée.

Le pitch de base s'avère super intéressant : on suit une sorte de Mort-Vivant qui a plus des allures d'antagoniste majeur ou de boss final. Il est loin du physique de preux chevalier et pourtant, il est très déroutant à suivre. Parce qu'à la base c'est un humain piégé dans un monde virtuel. On nous présente un monde qui aura subi des modifications que notre héros va devoir apprendre à maîtriser avant de faire de grosses bourdes. Notre Overlord se retrouve, un peu dérouté de sa mésaventure, dans son bastion entouré de personnages très spéciaux, voire dangereux ; il va devoir sauver un village, se cacher à cause de son apparence un peu repoussante, se battre, assoir son autorité auprès des autres occupants de Nazarick, éviter de dire qu'il est un humain piégé dans un jeu.

On suit des quêtes très diversifiées, on apprend à connaître l'univers et les personnages, on se voit plonger à la fois dans des instants de réflexion et des passages bourrés d'actions. C'est rythmé et entraînant, l'intrigue m'a séduite du début à la fin même si j'ai dénoté quelques longueurs par moment. le final est délicieux, l'auteur s'arrête pile sur une révélation étonnante qui donne super envie de se plonger dans la suite. Après, en terme de points négatifs, il y a certes des longueurs, des descriptions très imposantes et il y a eu le début. Momonga et Albedo. le premier a modifié la biographie de la seconde pour qu'elle soit amoureuse de lui, il pensait à une blague jusqu'à ce qu'il soit piégé dans ce monde. du coup, Albedo devient souvent horripilante et les instants gênants se multiplient. J'ai eu peur, puis finalement, l'auteur se détourne très vite de ce travers, comme s'il avait trouvé des choses bien plus intéressantes à développer et je lui en suis reconnaissante.

Je terminerai avec les personnages. Momonga fait un Overlord passionnant, il perd son humanité au fil du temps, il est puissant et un brin cynique, touchant et soucieux, calculateur et généreux. Albedo s'avère drôle, Demiurge très mystérieux, les autres gardiens de Nazarick (le bastion de l'Overlord) sont intéressants à voir au fil de l'aventure, j'ai adoré les jumeaux. Je suis très fan de cette espèce de hamster adorable et fantastique, j'ai apprécié le grand commandant venu aider le village, j'ai apprécié tous les compagnons de quête de Momonga, et même les antagonistes rencontrés sont passionnants. Chaque personnage a son rôle, son utilité et c'est méga plaisant à lire.

En conclusion, en dépit de ses défauts, j'ai passé un excellent moment en prenant mon temps pour découvrir ce premier tome. Il est atypique parce qu'il mêle une introduction parfaite à l'univers et à son personnage phare : un mort-vivant. À ceci s'ajoute un récit empli de magie et d'actions, avec des intrigues intéressantes qui sont développées en deux temps. Sans oublier un travail esthétique magnifique sur cet ouvrage (illustrations, couverture, carte, index des personnages à la fin). L'univers est dense, le style d'écriture fluide et précis, il faut prendre son temps pour l'apprécier et il se révèle surprenant. Je serais plus que ravie de découvrir la suite.
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Il s'agit d'un light novel nous plongeant dans l'univers fantasy d'un jeu vidéo où le personnage principal se retrouve coincé.

Le « light novel » est une forme de littérature populaire, surtout en Asie, mais de plus en plus traduit chez nous. Par exemple cet ouvrage est paru en 2012 au Japon et il y a quelques jours chez nous. Généralement paru dans des magasines, mensuels ou hebdomadaires, parfois, comme ici adapté de mangas (que je n'ai pas lus). le style se veut très accessible, direct, et lisible par n'importe qui n'importe ou. J'aime bien ce principe de « littérature détente » sans prétention mais divertissante. Parfois ça fait plaisir de plonger dans un univers différent pour y faire une jolie balade.

Malheureusement ce coup-ci j'ai été pas mal déçue.

Le pitch était très alléchant : un jeune homme se retrouve coincé dans l‘univers de son MMO et transporté dans un autre monde. Il doit s'y débrouiller avec ses pouvoirs et ses serviteurs, l'explorer et y faire sa vie d'aventurier mort-vivant surpuissant. Vendeur n'est-ce pas ?

J'étais super motivée : j'avais envie d'un bon roman de fantasy et de combats un peu brutaux, le genre gros divertissement pour oublier mon rapport de diplôme (la technique de pause ultime quoi) alors j'attendais ce partenariat avec impatience ! Je remercie d'ailleurs vraiment les éditions Ofelbe (éditeur de ce volume) et Livr'addict pour cet envoi !

Mais si au début j'ai accroché, je me suis lassé au fil du livre : au départ la curiosité l'a emporté ! Je voulais explorer cet univers et le personnage s'il semblait assez lambda pouvait être assez juste. Petit à petit on est déçu par le peu de réponses que l'on reçoit sur ce monde, bien sûr étant au niveau du héros on ne découvre que ce qu'il sait mais du coup on est un peu sur la touche. C'est dommage parce que le tout semble vraiment riche !

Régulièrement les combats et les aventures sont prenantes, mais ce sont plus des épisodes mis bout à bout qu'un ensemble cohérent. Les coupures sur la « psychologie » des personnages cassent un peu le rythme. C'est dommage ! D'autant que les pouvoirs de Momonga (notre Mort-Vivant en chef) sont tellement supérieurs à ceux de ses adversaires qu'il n'y a pas vraiment d'enjeu. Difficile de s'attacher à un personnage qui ne craint jamais la moindre défaite. Je ne sais pas si ce défaut sera corrigé dans la suite, je suppose qu'en poursuivant son évolution dans ce monde il rencontrera des opposants à sa mesure mais ça semble mal engagé puisqu'il vainc de grands chevaliers (réputés le plus fort du royaume admiré de tous etc) sans grandes difficultés.

Cependant mon soucis est vraiment avec les personnages, au départ tout va bien. Si certains sont clichés ils s'intègrent super bien dans cet univers fantasy… Ce sont bien les PNJ classique que l'on y croise. On suppose qu'ils évolueront puisqu'ils semblent développer des volontés propres, ce qui pourrait créer de vrais enjeux et des développements d'intrigues intéressants : qu'est-ce que ça donnerait si des intelligences artificielles avaient une volonté propre ? Si du jour au lendemain elles prenaient leur indépendance des codeurs ? mais ce n'est pas ce chemin qui est choisi, non, on se concentre sur le désir débordant de démons lubriques.. mais sans le coté sexy ou démoniaque de l'affaire. J'ai plus eu l'impression de regarder une scène de drague difficile et un peu forcée entre adolescents. C'est en grande partie dû au caractère « réel » de Momonga, de l'humain qui l'incarne en tout cas. Il semble assez reclus et finalement incarne le cliché de l'otaku qui n'expérimente la vie que sur un plan virtuel.. il est ainsi complètement étranger aux relations humaines et affirme lui-même qu'il est aussi bien dans ce monde et que personne ne l'attend IRL (in real life). J'aurais préféré que l'auteur appuie moins ce trait du personnages, cela a vraiment fini par me sortir de l'histoire. Je n'avais plus aucune envie de suivre ce héros beaucoup trop fort, incarné par un humain un peu trop nul.

Ce n'est pas les seuls moments étranges, je pense par exemple aux combats entre les filles du jeu pour savoir qui se reproduira avec Momonga, personnages féminins qui n'ont pas d'autres enjeux véritables que ça. Je ne sais pas si c'est sensé être drôle ou divertissant mais personnellement qu'une ado de 14/15 ans parle de l'état de sa culotte à la vu d'un squelette… vraiment ça ne m'enjaille pas.
Sur le plan éditorial par contre le boulot est soigné et abouti : si l'ensemble a un petit air de brique le texte est bien découpé ce qui permet une lecture fluide et les illustrations de Sô-bin sont un vrai plus. On en a deux grandes au début et à la fin de l'ouvrage (sous forme de dépliants) et une pleine page au début de chaque chapitre, c'est cool ! et puis ça permet de mieux visualiser les personnages. A la toute afin (après l'épilogue du « deuxième livre ») on a également des fiches personnages, comme dans un vrai jeu de rôle, illustrées. Ce sont des petits plus vraiment agréable. L'objet est vraiment agréable, même si la couverture est un peu confuse (j'en parlais dans le TAG sur les couvertures) et puis la tranche est vraiment classe. Avec ce premier tome j'ai également reçu un poster, qui doit être vendu avec si j'ai bien compris.
Pour moi c'est un flop. Je n'ai pas apprécié ma lecture, même en repensant aux moments épiques ça ne rattrape pas le reste ! Je me demande où s'arrête l'excuse du « mais c'est du light novel, c'est pour le fun ». Ce roman est sexiste et sexualisant, souvent violent, et assez méprisant : je veux dire par la que le protagoniste utilise les autres à ses propres fins sans vraiment se poser de questions, qu'il sacrifie des gens juste pour tester sa puissance…

J'aurais vraiment aimer vous faire une chronique positive, vous parler d'un bon roman pour l'été…

A moins d'être fan des mangas, ou des univers de MMO médiéval-fantasy, je ne sais as si ce roman peut vous plaire. Il est d'ailleurs déconseillé aux moins de 14 ans.
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Un magnifique travail éditorial…

La couverture très soignée et détaillée, le dépliant en début et fin de livre et les illustrations en couleurs en début de chapitre témoignent du soin apporté à la confection de l'ouvrage. La beauté du livre ne peut d'ailleurs que vous donner envie de vous plonger dans l'histoire.
J'ai en outre apprécié qu'en fin de livre soit proposé un récapitulatif en couleurs des principales caractéristiques des personnages principaux. Je m'y suis référé, notamment en début de lecture, afin de mieux appréhender le physique de chacun et ainsi me plonger plus facilement dans l'univers de l'auteur. Ces illustrations m'ont d'ailleurs permis de tomber sous le charme d'un personnage avant même d'avoir commencé le livre. Mais pour ma défense, vous arrivez à résister à un hamster tout mignon vous ?
L'histoire et l'Overlord…

Momonga, maître de la guilde maléfique Ainz Ooal Gown, protectrice du Grand Tombeau de Nazarick, attend seul l'arrêt du célèbre MMORPG Yggdrasil. Cependant, les choses ne vont pas se passer comme prévu puisqu'il va être transporté, sous la forme de son avatar, dans un monde inconnu proche et en même temps éloigné de celui du jeu.

Dans le premier tome, Momonga découvre ce nouveau monde prenant le temps de comprendre les différences avec le jeu, l'étendue de ses pouvoirs, la liberté d'action des personnages non jouables qui semblent avoir pris vie, les compétences disponibles, les règles qui s'appliquent à sa nouvelle vie… le second tome, plus rythmé, nous permet de suivre notre protagoniste dans ses premières quêtes et de découvrir, de plus près, ce monde devenu le sien.

Momonga est un personnage que j'ai trouvé, dès le départ, assez intrigant et paradoxal. Transporté dans un monde inconnu sous l'apparence de son avatar, un squelette, il est resté dès le début étrangement stoïque face à la situation, ne paniquant jamais à l'idée de ne plus retourner chez lui. Il est vrai que l'on comprend très vite les raisons de ce détachement : sa vraie vie se résumant à un travail peu épanouissant et un quotidien englué dans une déprimante routine, Momanga alias Satoru Suzuki n'a simplement aucune raison de vouloir rentrer chez lui. Cela est d'autant plus vrai que l'arrêt du jeu a signé la perte de ce qui était le plus important pour lui : son amitié avec les autres membres de la guilde, ceux-ci constituant plus ou moins sa seule famille.

Ce sens de l'amitié va l'aider à avancer dans ce nouveau monde, toutes ses actions étant destinées à faire connaître son nom et, par ce biais, peut-être, à retrouver d'autres membres de la guilde. Je trouve ce point plutôt intéressant, car si sa condition de Mort-Vivant commence à impacter sa personnalité, il n'en demeure pas moins très humain. Il conserve ainsi un besoin fort de retrouver ses amis (l'homme n'est-il pas un animal social ?) et des faiblesses assez humaines comme un manque de confiance en lui, de nombreux doutes et interrogations, une certaine maladresse dans les interactions sociales surtout avec les femmes…. Je ne l'ai pas trouvé attachant pour autant, mais j'ai apprécié qu'il ne soit pas seulement un puissant personnage voué à tout détruire sur son passage pour le plaisir de conquérir un nouveau monde.

Je dois néanmoins avouer avoir été perturbée par un point : sa propension à s'excuser tout le temps même auprès de ses serviteurs. Pour le chef d'une guilde maléfique, cela me semble somme toute étrange et peu crédible ! Une ou deux excuses auraient pu faire de Momanga un chef magnanime exigeant, mais sachant reconnaître ses erreurs alors que cette profusion d'excuses le place plutôt dans une position de faiblesse. A plusieurs reprises, je me suis dit qu'à trop vouloir s'assurer de la fidélité de ses serviteurs en donnant une bonne opinion de lui-même, c'est d'une révolte qu'il allait hériter.

Un univers bien développé et accessible…

J'ai beaucoup apprécié l'univers dans lequel l'auteur arrive parfaitement à nous immerger. On prend ainsi un plaisir certain à découvrir, aux côtés de Momonga, ce nouveau monde, les règles le régissant et les créatures plus ou moins hostiles qui le peuplent. Je dois d'ailleurs saluer le travail de l'auteur qui a su très justement doser les phases de description et les phases d'action. Les premières nous permettent aisément de nous imaginer avec précision les décors, les paysages et les personnages, quand les secondes tiennent en éveil les sens du lecteur. le rythme intense de l'intrigue associé à des descriptions complètement immersives rendent donc la lecture de ce livre de plus de 500 pages très rapide.

Et j'avoue que j'en ai été rassurée. En effet, en sollicitant ce partenariat sur Livraddict, j'avais une crainte, celle de ne pas arriver à me plonger dans le livre par manque de connaissance des MMORPG et des codes de la high fantasy. J'ai donc été ravie de découvrir une histoire que l'auteur a veillé à rendre accessible à tous. Les novices en la matière ne seront pas débordés par une avalanche de termes incompréhensibles, l'auteur abordant les choses de manière progressive. Quant aux habitués des MMORPG, ils ne seront pas gênés par des explications lourdes et trop nombreuses.

Deux points qui m'interrogent…

Il y a néanmoins un point qui m'a gênée, c'est le crêpage de chignon systématique entre deux personnages féminins pour s'attirer les faveurs de Momonga. Si on met de côté l'attirance physique pour un squelette qui me laisse sceptique, je trouve que cela donne une image de la femme servile et superficielle plutôt déplaisante. A part flatter l'égo des mâles peut-être prompts à se réjouir que des femmes se battent pour s'attirer les faveurs sexuelles d'un représentant de leur sexe, fusse-t-il un squelette, je n'en vois pas l'intérêt. D'ailleurs, les dialogues ponctuant les disputes entre les deux femmes sont d'un inintérêt assez désarmant.

J'ai également regretté le manque d'équilibre dans les scènes de combat. Les nombreux doutes de Momanga sur ses capacités à vaincre ses ennemis, dont il ne connaît pas avec certitude la puissance, sont parfaitement inutiles puisqu'il arrive à les vaincre d'une pichenette ou presque. C'est dommage que l'auteur n'ait pas prévu des adversaires un peu plus à sa taille même si je dois admettre que la bataille finale avait une certaine envergure.

Je suis cependant confiante sur la capacité de l'auteur à offrir, par la suite, des adversaires qui malmèneront Momanga ; une victoire trop facilement acquise n'ayant guère d'intérêt pour le lecteur.

En conclusion, si vous avez envie de vous immerger dans une aventure palpitante menée par un personnage à la personnalité intéressante, Overlord est un light novel qui devrait vous séduire. L'univers imaginé et décrit par l'auteur devrait plaire autant aux amateurs de jeux vidéo qu'aux lecteurs en quête d'une histoire accordant une large place à l'action. Quant au superbe travail éditorial, il vient parfaire une expérience de lecture déjà plaisante.

En ce qui me concerne, je lirai la suite des aventures avec plaisir en croisant les doigts pour que les éditions Ofelbe proposent un ouvrage à la hauteur de celui-ci.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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C'est le premier livre parlant de MMORPG que je lis, donc je ne peux pas comparer avec d'autres. le concept de base est finalement plutôt banal. Momonga se retrouve coincé dans le jeu, qui devient réalité. Il doit désormais comprendre ce qu'il se passe, tenter de retrouver ses amis s'ils sont aussi dans le monde et comprendre comment ce monde, différent du jeu, fonctionne, tout en gardant la fidélité des PNJ, ses gardiens.

Momonga au début n'est pas à l'aise, les choses mettent du temps à se mettre en place, et le début est un peu longuet par moment, la description est très technique, ça fait très jeu vidéo, et dans ce genre, c'est mieux quand on peut y jouer je trouve, plutôt que lire les capacités. Mais quand il est avec ses gardiens, qu'on découvre les personnages et le monde dans lequel il est, j'ai trouvé ça intéressant. J'ai bien aimé l'évolution de Momonga, qui se détache de son humanité, et ne sauve des gens que si c'est dans son propre intérêt à lui. Un peu comme dans un jeu vidéo quoi, la vie des humains n'a pas de sens pour lui, il s'en fiche. J'ai donc adoré le fait que Momonga n'est pas là pour sauver les gens, mais plutôt pour prendre le pouvoir. Il ne s'attache pas, il est distant, et n'agit que pour lui-même. Ça le rend plutôt original, l'opposé du héros qui veut sauver tout le monde.

Momonga est accompagné de gardiens, et la plupart sont intéressants, sauf peut-être les deux filles, que j'ai trouvé très stéréotypés et stupides. Pourquoi faire des femmes qui n'existent que pour être amoureuse de l'Overlord ? J'ai trouvé ça sexiste, et de façon général, le traitement des femmes dans cette histoire, craint à mort.
Mais les autres personnages sont attachants, j'ai adoré la différence entre leur propre vision et celle de Momonga, ça rendait le texte très drôle. Il y a d'ailleurs beaucoup d'humour dans cette histoire.

Les aventures qu'il va vivre sont intéressantes. Et on a envie d'en apprendre plus sur le monde dans lequel il est, d'où vient ce monde et pourquoi Momonga y a été téléporté avec ses gardiens et son royaume. Il y a beaucoup de mystères.

L'écriture est très simpliste, très manga, mais en même temps c'est du light novel, alors je partais prévenu. Les illustrations de So-bin sont absolument magnifiques et donne un gros plus au livre.

J'ai, de façon général, passé un assez bon moment de lecture, et vu comme se termine ce tome, cela donne très envie de lire la suite. Je me la procurerai donc à sa sortie.
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Alors voilà, première fois que je tombe sur un tel livre. Certes le résumé m'avait donné une bonne idée du sujet mais sans plus. Je commence ma lecture et là j'ai vraiment l'impression de lire un manga. Je regarde le nom de l'auteur et je me dis : « Ah, ok ! ». Ne connaissant rien aux light novels mais connaissant très bien l'univers des MMORPG, je me laisse bercer par les premières pages. Bon, ce genre de littérature, je me dis qu'il ne faut la prendre qu'au premier degré sinon je vais vite tomber dans la critique négative.
le décor : Yggdrassil, un monde imaginaire d'un jeu du genre World of Warcraft mais en mieux puisque les joueurs y sont totalement immergés. le sujet : le héros, un homme seul IRL (in real life), le vrai geek , sans amis, juste son jeu pour exister, se retrouve téléporté pour de bon dans cet univers fantasy alors que je jeu vient de fermer. La question : comment va-t-il réagir, comment va-t-il s'en sortir bien que sa puissance (c'est un nécromancien mort-vivant) soit inégalée dans ce monde.
Ce roman m'a souvent fait sourire car il parle d'aventures et de quêtes que les joueurs connaissent bien. Les réparties et le vocabulaire sont très fidèles aux MMORPG et au fil de la lecture on croirait presque qu'on est en train de jouer avec le héros, Momonga.
Malgré tout je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage, l'auteur a voulu, en coinçant le héros dans son jeu, qu'il n'ait que peu d'émotions, c'est ce qui le rend moins sympathique. Cependant son comportement au fil du livre m'a beaucoup amusée. Tout d'abord il hésite, puis teste ses nouvelles capacités et enfin va partir découvrir ce nouveau monde déguisé en aventurier afin de se faire connaître dans l'espoir de contacter un éventuel autre joueur qui aurait été lui aussi téléporté dans Yggdrassil. Les passages concernant les deux femmes PNJ qui veulent absolument se faire remarquer pour devenir la compagne du héros sont un peu niais mais cela ne nuit pas au plaisir de lire cette histoire, et puis, après tout c'est de la littérature pour ado . Il y a aussi Clémentine, une voleuse particulièrement cruelle et antipathique, qui apparaît dans le tome 2 et qui va faire rebondir l'histoire. J'ai aussi apprécié les descriptions des combats. Finalement j'ai passé un très bon moment !
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Yggdrasil est un jeu en ligne qui immerge ses joueurs dans une réalité virtuelle d'univers d'héroic-fantasy. Suite à l'annonce de sa fermeture, les joueurs désertent peu à peu les lieux. Momonga, très attaché à Yggdrasil, est l'un des seuls à rester connecté jusqu'à la fermeture définitive du serveur. Contre toute attente, la déconnexion ne vient pas. Momonga reste piégé dans un monde qui lui est inconnu et dans le corps de l'Overlord, un puissant mage mort vivant...


Momonga était un joueur particulièrement fidèle et impliqué qui dirigeait la puissante guilde Ainz Ooal Gown. Alors qu'il venait simplement faire ses adieux à un monde qu'il adorait, il se retrouve plongé et piégé dans un univers qui a des similarités avec le jeu mais de nombreux éléments lui sont pourtant étrangers. Il ne sait pas exactement où il a atterri, ni comment. le plus curieux, c'est que sa place dans ce monde est toute désignée : Momonga incarne un grand maître, un roi, et il n'a pas d'autre choix que de jouer son rôle. D'abord un peu déboussolé par ce phénomène étrange, Momonga décide de faire le plein d'informations pour pouvoir protéger son royaume et combattre avec courage. L'aventure peut commencer et elle commence très bien!


La situation est aussi dingue qu'inquiétante et on se laisse embarquer en quelques pages. J'étais très impressionné par la magie des lieux mais aussi et surtout par notre héros. Rien de bien palpitant n'attend Momonga dans la réalité, il accepte donc son rôle sans trop rechigner et joue le jeu à fond. Son personnage est particulièrement impressionnant et ne manque pas d'attirer notre attention. Son aura est sombre et puissante, sa magie l'est tout autant et j'étais très curieux de découvrir ses capacités. Alors que l'humain en lui est peu sûr de lui, son personnage terrifie autant qu'il inspire ses sujets et la transformation de ce simple joueur en véritable guerrier est incroyable.


Autre point positif, les personnages qui l'accompagnent tout au long de son aventure. Les PNJ (personnages non joueurs, qui faisaient partie du décor dans Yggdrasil) soigneusement créés par les membres de sa guilde, ont tous pris vie et sont devenus des êtres intelligents. On est bien loin des intelligences artificielles du jeu et cette poignée de personnages secondaires est très intéressante et surprenante. Ce sont tous des serviteurs très fidèles et dévoués, prêts à combattre pour leur roi. Ils incarnent aussi pour certains des créatures fantastiques (Aura et Mare, les elfes noirs, Albedo, la démone...). Hautes en couleurs, leurs personnalités se veulent divertissantes et c'est un vrai régal de les voir interagir! Et tout comme leur roi, on prend plaisir à découvrir leurs rôles et leurs compétences.


Momonga est assez ambitieux pour se lancer dans la conquête de ce vaste monde. L'auteur nous conte donc les différents affrontements et batailles de notre héros. La première partie est plus une phase de test puisque notre terrible nécromancien ne sait pas bien de quoi il est capable. A lui de faire ses preuves et on peut dire qu'il ne fait pas les choses à moitié. La deuxième partie du roman est un peu plus complexe puisque Momonga semble avoir ses repères et prend des risques pour étendre son royaume et se faire un nom. Je me demande jusqu'où il est prêt à aller. En bref : Overlord est un roman d'aventures qui se veut palpitant, épique. le pari est réussi ! Ce premier volume nous présente un univers particulièrement riche et des personnages prometteurs pour la suite des aventures et qui, je pense, nous deviendront vite familiers. A suivre...


Mention spéciale pour la mise en page : C'est probablement l'un des plus beaux light novels présents dans ma bibliothèque. Les illustrations sont quasiment toutes en couleurs et elles sont superbes. On a aussi droit à des pages dépliantes, des précieuses fiches personnages, et un poster en bonus. Je suis fan !

Lien : http://revesurpapier.blog4ev..
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