A la grande loterie de la vie, certains sont nés avec le bon numéro pendant que d'autres attendent chaque semaine non pas de gagner le gros lot, mais simplement qu'on leur distribue un nouveau ticket. Qu'on leu redonne une petite chance, juste de quoi rêver encore un peu.
l'idéal étant de finir un livre le jour où il le commence afin que son sommeil ne soit pas perturbé par l'envie de connaître la fin"
L'inconvénient du bonheur parfait est que vous voulez tant le préserver que vous construisez plus qu'un cocon, un véritable mur autour de lui ; et lorsque le bonheur s'en va, vous réalisez qu'il n'y a plus personne derrière ces briques que vous n'avez même pas la force de briser
Le malheur, parfois, c'est juste un pluriel qui passe au singulier
Où est la compassion lorsqu'on partage une douleur qui nous est familière ? La vraie générosité des sentiments, c'est de partager une peine que l'on ne connaît pas
Pourquoi fait-il cela ? Pourquoi a-t-il refusé trois fois sa demande ? Julie ne comprend pas. Peut-être y a-t-il une urgence à l'hôpital ? Pourquoi il était en ligne... Bizarre.
Je fais quoi ? Je lui redemande dans une heure ?
Elle s'appelle Julie.
Elle est agent d'entretien.
Elle habite en région parisienne.
Elle a trente ans.
Julie...
Elle est d'une beauté hypnotique. Du moins, Paul est hypnotisé par sa photo. Il ne cesse de la regarder.
Il faut que je la rencontre. Il faut absolument que je la rencontre !
Ce qui est triste, quand un amour s’achève, c’est de ne plus comprendre pourquoi on a aimé ; et de constater que si l’autre devient un étranger, celui que nous étions entre ses bras le devient aussi.
p.118
Où est la compassion lorsqu’on partage une douleur qui nous est familière ? La vraie générosité des sentiments, c’est de partager une peine que l’on ne connaît pas.
p. 47
L’inconvénient du bonheur parfait est que vous voulez tant le préserver que vous construisez plus qu’un cocon, un véritable mur autour de lui ; et lorsque le bonheur s’en va, vous réalisez qu’il n’y a personne derrière ces briques que vous n’avez pas la force de briser.
p. 30