Un homme qui s'est perdu entre les pages d'un livre n'est jamais vraiment en retard puisqu'il a gagné un temps que tous ceux qui ne lisaient pas en même temps que lui ne rattraperont jamais.
Le bonheur est comme un petit animal sauvage : il faut lui laisser le temps de venir à nous, pas à pas. Surtout ne pas le brusquer, ne pas exiger sa présence ; ne pas crier à qui veut l'entendre que le bonheur est là. Mieux vaut garder sa présence secrète, en attendant qu'il soit bien installé, au chaud entre vos bras ; et ce jour-là on n'aura plus à parler du bonheur, seulement à vivre avec lui. C'est le prix à payer pour enfin le connaître : le bonheur est long à apprivoiser.
Un homme qui s'est perdu entre les pages d'un livre n'est jamais vraiment en retard, puisqu'il a gagné un temps que tous ceux qui ne lisaient pas en même temps que lui ne rattraperont jamais.
Les passions ne sont dévorantes que si on les nourrit suffisamment ; dans le cas contraire, elles dépérissent et l'on en vient à oublier qu'elles sont là, tapies au fond de nous.
J'aurais pû être un agent secret des larmes, le 007 de la tristesse, impossible à démasquer. C'était ma grande fierté : personne n'a jamais su que j'étais un petit garçon désespéré.
"Les pizzas c'est comme les femmes, y'en a pas deux pareilles.", disait mon grand-père avec son accent napolitain. Pas un grand poète mon papi c'est certain, mais quel gastronome !
Au fond, chaque larme versée pour un être aimé parti trop tôt est une première fois.