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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pas facile d'écrire et publier après l'acmé que constitue l'obtention d'un prix Goncourt, surtout après un si beau roman, si personnel que Leurs enfants après eux. Malin, Nicolas Mathieu se permet une petite respiration, un pas de côté fort réussi avec cette novella résolument noire de 77 pages ciselées chez l'éditeur In8.

L'héroïne, Rose, pourrait être la mère d'un des ados provinciaux de son roman précédent. Elle a 50 ans «  un âge difficile où ce qui vous reste de verdeur, d'électricité, semble devoir disparaître dans le bouillon des jours », une « élasticité d'ensemble qui ressemble à de la jeunesse » mais un visage qui ne tient plus si bien la route. Elle est fatiguée, Rose. Divorcée, deux grands enfants qui font leur vie. Pas d'homme, trop compliqué, une copine avec laquelle elle picole le soir, après le taf, dans un rade comme il y en a plein. Malgré tout, elle se sent forte, surtout depuis qu'elle a acheté un flingue, au cas où un homme lui manque de respect, on ne sait jamais, c'est déjà arrivé et elle ne veut plus se laisser faire.

Nicolas Mathieu dresse un magnifique portrait de femme « ordinaire » avec le sens de la formule qu'on apprécie chez lui, son écriture empathique et sensible, tendre mais sans oeillère. Ses mots disent l'humain avec une acuité amère très juste sur notre époque et les rapports homme – femme.

Dès les premières pages, on l'aime, Rose, le lecteur veut croire à un nouveau bonheur possible lorsqu'elle rencontre Luc. Mais il se sent vite impuissant face à la fatalité en marche. Jusqu'à ce dénouement perturbant. Il m'a ébranlée profondément. Je ne m'y attendais pas , alors que toute la finesse de la construction du texte convergeait vers ce final-là.

Un texte concis, dense et déchirant qui confirme, si besoin, le talent de l'auteur.
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Avant que Rose ne s'étiole

Le Prix Goncourt 2018 nous offre un court roman noir qui prouve une fois encore son formidable talent. le portrait de Rose, quinquagénaire qui rêve d'un nouveau printemps, est aussi lucide que cruel.

Il paraît que pour un Prix Goncourt, il est très difficile de reprendre la plume. Il est vrai qu'après le formidable succès de Leurs enfants après, Nicolas Mathieu était très attendu. Avec Rose Royal qui, rappelons-le, n'est que sa troisième oeuvre publiée, il se remet doucement en selle, dans un format court, qui par parenthèse permet à IN8, un éditeur régional (basé à Serres-Morlaàs dans les Pyrénées-Atlantiques) de s'offrir une plus grande visibilité.
Rassurons d'emblée tous ceux qui ont aimé ses précédents livres, sa plume est toujours aussi aiguisée, son regard sur la société toujours aussi percutant.
Nous avons cette fois rendez-vous avec Rose dans un café de Nancy. Au Royal elle a pris ses habitudes, s'offrant quelques verres avant de rentrer chez elle, commentant l'actualité avec le patron, croisant la coiffeuse et sa meilleure copine. Bref, elle n'attendait plus grand chose de la vie, même si son physique conservait quelques atouts: «Rose aurait bientôt cinquante piges et elle ne s'en formalisait pas. Elle connaissait ses atouts, sa silhouette qui ne l'avait pas trahie, et puis ses jambes, vraiment belles. Son visage, par contre, ne tenait plus si bien la route.»
En attendant un très hypothétique miracle, elle avait réglé sa vie sur ce rituel qui la mettait à l'abri d'une relation décevante, comme celles que les réseaux sociaux offraient et à laquelle elle s'était quelquefois laisser aller quand la solitude devenait trop pesante. Car après tout, elle ne s'en était pas si mal sortie jusque-là. «Rose s'était mariée à vingt ans. Elle avait eu deux mômes dans la foulée, Bastien et Grégory, et un divorce sans complication majeure.»
L'événement qui va changer son quotidien survient au Royal un soir où le patron a joué les prolongations. En milieu de nuit un homme y trouve refuge avec dans les bras le chien qui vient d'être victime d'un accident. Rose ne le sait pas encore, mais cet homme meurtri est son nouveau compagnon. Ensemble, ils vont faire un bout de chemin, chacun voulant croire à une seconde chance «ne sachant que faire de ce nouvel âge de la maladresse». Après quelques mois, Rose va choisir de quitter son emploi pour seconder Luc et emménager chez lui. Un choix réfléchi? La suite va prouver que non.
Dans une ambiance proche de Aux animaux la guerre, Nicolas Mathieu sait parfaitement installer ces petits détails qui montrent que la mécanique s'enraye, que la belle histoire est un voeu pieux, que peu à peu Rose entre dans «cette escroquerie de la dépendance». Avec un épilogue glaçant que je me garde bien de de dévoiler. En revanche, ce bonbon acidulé est parfait pour nous mettre l'eau à la bouche et faire encore grandir notre impatience de nous plonger dans le prochain grand format de mon compatriote lorrain !

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Un intermède noir pour Nicolas MATHIEU (avant son prochain roman ?).
Rose, la cinquantaine, vit seule ; elle n'a pas eu de chance avec les hommes qui, à un moment ou à un autre l'ont tous un peu ou beaucoup maltraitée. Alors elle va traîner sa solitude au Royal un bar de quartier. Un soir, un homme arrive avec son chien renversé par une voiture et gravement blessé. Rose se dit que l'amour existe peut-être encore lorsqu'il l'appelle quelques jours plus tard.

Entre roman et nouvelle, le récit est court et se lit vite. J'ai retrouvé avec bonheur la plume de Nicolas Mathieu, son sens de la formule et sa tendresse pour les personnages abîmés par la vie. C'est noir bien sûr, réaliste et un brin pessimiste. Un très beau moment de lecture.

Clin d'oeil pour les Nancéiens car le Royal est un bar bien connu du quartier Mon désert et il y a vraiment une coiffeuse qui y vient un soir par semaine :))
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Rose va avoir 50 ans. Elle a encore de beaux atouts et le sait : sa silhouette et surtout ses jambes.
Divorcée, elle traine chaque soir dans un bar, le Royal, où elle boit un peu trop.
Elle qui a si souvent été déçue par les hommes garde à présent ses distances. Elle a même un revolver dans son sac à main au cas où…
Un soir, pourtant, Luc surgit dans le bar, sa chienne blessée dans les bras.
Commence alors une histoire entre les deux quinquas désabusés, qui ne croient plus au bonheur, qui boivent trop.
On sent vite que quelque ne va pas entre ces deux-là. le côté taiseux de Luc malgré le confort qu'il lui offre… la dépendance physique et matérielle… une forme d'isolement…
La chute m'a littéralement ébranlée !
Cette fois encore Nicolas Mathieu m'a ferrée. Son sens de la formule, la justesse du regard qu'il porte sur ses personnages. Je suis bluffée par la pertinence des pensées qu'il prête à Rose, une femme qui a été belle, l'est encore mais se fane, a trop aimé les hommes et est bien décidée à ne plus jamais se faire malmener par l'un d'eux.
Et qui pourtant se lance encore une fois dans une histoire. D'amour ?
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Rose comme le prénom de la femme de cinquante ans, héroïne de cette novella de quelques soixante-dix pages et Royal comme le nom du bar qu'elle fréquente soir après soir, pour y retrouver sa grande copine, et boire quelques verres en attendant on ne sait trop quoi… enfin, si, peut-être une rencontre, comme celle d'un homme éploré, un soir, bouleversé par l'accident dont son chien a été victime. Elle le revoit, il lui semble différent des autres hommes qu'elle a rencontré depuis son divorce, ils vont faire un bout de chemin ensemble. Peut-être.

Alors, ai-je retrouvé le plaisir de lecture de Leurs enfants après eux et Aux animaux la guerre ? Oui, incontestablement, dans cette première nouvelle dont j'ai raconté le début en quelques lignes, et dans le deuxième texte, La retraite du juge Wagner, qui va raconter une amitié improbable et pas dépourvue de risques. Les deux nouvelles ont des points communs, la Lorraine, la solitude, l'alcool, une arme. Et les deux sont noires et bien tournées, en empathie avec les personnages, séduisantes par la lucidité mise à détailler les chemins que les vies prennent. En peu de mots, juste ce qu'il faut, et ça fonctionne vraiment à merveille.
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Rose a la cinquantaine, elle est divorcée, ses enfants sont grands, elle est encore belle. Tous les soirs, après le travail, elle s'arrête pour boire un verre au Royal. On a là le titre de ce magnifique roman.
Elle y rencontre Luc et veut croire, sans vraiment y croire, à une dernière belle histoire d'amour.
Depuis sa dernière relation avec un homme qui l'a frappée, elle s'est jurée que cela ne lui arriverait plus et s'est acheté un pistolet qu'elle garde avec elle dans son sac. La présence de cette arme crée une tension tout au long du livre, jusqu'au coup de théâtre final!

Dans ce court roman, Nicolas Mathieu dresse avec finesse et sensibilité un magnifique portrait de femme. Il réussit à capter quelque chose de profondément émouvant dans cette femme de 50 ans abîmée par la vie. Il dépeint également, avec à la fois brio et pessimisme, les relations de couple et les dépendances qu'elles peuvent créer. Sa finesse d'observation et d'analyse est vraiment exceptionnelle, et j'ai trouvé qu'elle ressortait encore plus dans ce roman, peut-être parce qu'il est plus court que ses autres oeuvres.

Je suis ressortie profondément touchée de cette lecture, et bien sûr ébranlée par la fin de ce roman coup de poing que je recommande vivement.
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2 nouvelles, 2 pépites…
C'est inédit dans le style, la première avec Rose est la tourmente d'une cinquantenaire, aime boire, marre des coups sans lendemain… arrive par le plus grand hasard lors d'une soirée bien arrosée au Royal, Luc qui lui aussi la solitude le pèse.

Suivi du juge Wagner, retraité, à laissé quelques casseroles sur le feu, il se sentait menacé … puis l'âge venant, relâche et rencontre un jeune paumé qui lui vole son flingue. Une étrange alchimie entre eux, gardent le contact pour mieux vriller dans un certain western alsacien !!!

Ça claque, c'est propre, j'adore les surprises et là je suis conquis. Pas besoin de 450 pages pour faire le buzz 😉
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Deux histoires courtes qui ont en commun une arme à feu (pas la même, mais elle paraît incongru dans chacune des histoire).

D'abord Rose, qui depuis une scène de couple orageuse se promène avec un pistolet dans son sac. Un soir, elle fait la connaissance de Luc et petit à petit, ils habitent et travaillent ensemble.

Mais même si Luc est riche, Rose ne se sent pas bien dans sa nouvelle vie.

Jusqu'au drame.

Dramatique aussi la seconde histoire, celle d'un vieux juge à la retraite qui se fait voler un soir son arme à feu. Depuis qu'il n'avait plus de protection policière, elle était rassurante, car les corses étaient à sa recherche.

Mais l'irruption dans sa vie du jeune Johann qu'il prend sous son aile contrecarre ses plans.

J'ai aimé Rose, femme perdue de 50 ans aux belles gambettes.

J'ai aimé le vieux juge qui regarde la vie avec beaucoup de recul.

Deux histoires fortes comme sait les écrire Nicolas MATHIEU.

Quelques citations :

Elle avait reconnu cette crispation sur son visage, cette laideur des hommes dépassés. C'était toujours la même histoire. On touchait l'orgueil et c'est le poing qui tombait. (p.17)

une de ces natures mortes flamandes où la matière console des vicissitudes terrestres. (p.111)

L'image que je retiendrai :

Celle des odeurs de café au petits matins.
Lien : https://alexmotamots.fr/rose..
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"Le feu passe au vert et elle redémarre lentement. La silhouette de la Saab devient comme une bande noire sur les vitrines sans lumière. Un matin comme celui-là, à l'aube, elle a cru voir Martel. C'est impossible bien sûr. Elle rentre chez elle, elle va dormir, demain c'est lundi, une grosse journée. Un accident dans une papeterie, un mec presque mort. Tout le monde est désolé. Elle monte le son. Elle n'est pas triste. Elle persévère."

Nicolas Mathieu. Aux Animaux La Guerre.


Qu'est qu'on avait aimé ce portrait sans fard de Rita, cette inspectrice du travail opiniâtre qui tente de faire en sorte que les conditions des ouvriers soient respectées dans un environnement paradoxal où les usines ferment les unes après les autres en assistant impuissant au lent déclin d'une désindustrialisation programmée qui devient la toile de fond sociale de Aux Animaux La Guerre (Actes Noirs 2014), premier roman noir de Nicolas Mathieu. Avec son second livre, Leurs Enfants Après Eux (Acte Sud 2018), auréolé du prix Goncourt 2018, toujours ancré dans le même contexte de marasme économique, on appréciait également le personnage de Stéphanie, cette jeune fille qui tente d'échapper à la monotonie d'une bourgeoisie provinciale étriquée en s'engouffrant dans l'enfer du parcours des filières scolaires, un véritable tamis social sans concession, où seule l'élite est admise, au rythme d'un « marche ou crève » hallucinant. Après la digestion des fastes d'un Goncourt, Nicolas Mathieu, fait un retour plutôt discret au sein de la littérature noire en intégrant la maison d'éditions In8 et plus particulièrement la collection Polaroïd dirigée par Marc Villard et qui compte quelques grands noms du roman noir qui se sont essayés à l'exercice du récit sous forme de nouvelle ou de novella comme on l'appelle aujourd'hui. Brièveté du récit, quintessence de ce qu'il fait de mieux, à savoir la capture de l'âme d'un personnage, Nicolas Mathieu nous invite donc à découvrir, avec Rose Royal, l'instantané, le polaroïd tragique de Rose qui s'inscrit dans ce quotidien ordinaire d'une femme cinquantenaire qui n'a guère été épargnée par la vie.

La cinquantaine énergique, divorcée, des enfants qui se sont éloignés, Rose a collectionné les déboires sentimentaux avec des gars qui lui ont d'avantage fait de mal que de bien. Aussi après le boulot, elle soigne ses désillusions en éclusant quelques verres au Royal où elle a ses habitudes avec sa meilleure amie Marie-Jeanne. Des soirées de rires, de confidences et de complicités qui s'enchaînent jusqu'à ce que Luc débarque un soir dans le rade et que Rose ne se laisse entraîner dans une nouvelle histoire d'amour qui ne lui fera pas de mal car elle s'est jurée de ne plus jamais se laisser avoir. Et dans son sac à main, Rose a un flingue.

Les petites péripéties de la vie, des attouchements d'adolescents maladroits et parfois quelques beignes, préliminaires d'accouplements expéditifs, voici la jeunesse de Rose, le prix à payer en refusant d'admettre la notion de viol ou de contrainte dans une société où les filles ne récoltent que ce qu'elles méritent comme l'évoque d'ailleurs la mère de Rose en parlant d'une de ses camarade. C'est toute une mécanique du quotidien d'une jeune femme malmenée que Nicolas Mathieu dépeint avec un réalisme qui fait froid dans le dos. Tout s'inscrit dans une certaine acceptation, une certaine banalité qui nous donne envie de hurler tandis que l'horreur indicible s'estompe dans le silence et les larmes, même s'il en reste un lourd passif qui va interférer dans ses relations comme l'achat de ce petit pistolet calibre .38 qui va devenir le point névralgique de l'intrigue. Comme une menace, on se demande tout au long du récit ce qu'il va advenir de cette arme et qui va finalement s'en servir.

Du bar Royal à l'hôtel Royal d'Evian, on assiste donc à cette ascension sociale du couple que forme Rose et Luc qui s'aiment malgré quelques petites dissonances dont Rose semble accepter la sale petite musique qui s'installe au gré d'un enfermement dont elle ne prend pas pleinement conscience. Nicolas Mathieu décortique ainsi, dans le quotidien du couple, la terrible mécanique de l'isolement et de la dépendance de Rose vis-à-vis de Luc avec l'abandon de son travail, l'éloignement de ses amies et l'installation dans sa résidence. On s'achemine ainsi vers la tragédie sans trop vraiment savoir ce qu'il va advenir de ces deux personnages tout en imaginant un final aussi terrible que percutant.

Magnifique portrait d'une femme meurtrie, on apprécie le retour de Nicolas Mathieu qui parvient à transcender, avec Rose Royal, le quotidien de cette cinquantenaire dont on découvre toute la complexité au gré de ces petits moments de joie et de ces instants dramatiques qui résonnent durement pour nous livrer la conclusion d'un drame programmé. Une nouvelle d'une noirceur implacable.

Nicolas Mathieu : Rose Royal. Editions In8/Collection Polaroïd 2019.

A lire en écoutant : Dormir Dehors de Daran et les Chaises. Album : Huit Barré. 1994 WEA Music.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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Rose, la cinquantaine aime bien boire, comme ses copines d'ailleurs. 

Mais ce que Rose voudrait, c'est (re)trouver un homme, un qui ne la frappe pas, un avec qui elle se sente bien. Pour éviter les trop gros ennuis, Rose s'est acheté un petit pistolet. Avec lui dans son sac à main, elle sait pouvoir se défendre 

Mais la vie a plus d'un tour dans son sac ... 

Une nouvelle où la tension monte peu à peu, où, quand on pense que Rose va enfin pouvoir souffler, la terreur reprend de plus belle. 

Une première nouvelle où Nicolas Mathieu montre qu'il sait aussi écrire sur les femmes plus âgées que celles qui habitent ses romans. 

La deuxième nouvelle de ce recueil met en scène un juge retraité, qui lui aussi s'est armé pour se défendre de ces mafieux corses qui ont promis d'avoir sa peau, même s'il vit maintenant à l'ombre de la cathédrale d'une ville de l'est. Sauf que le petit loubard qu'il a pris sous son aile va lui emprunter son arme pour épater sa copine ... 

Deux textes très courts, où Nicolas Mathieu montre déjà tout son talent d'écriture, toute sa capacité à décrire des situations, sans trop de mots, avec la précision nécessaire , et où il décrit ses personnages avec empathie en nous donnant l'impression que leur destin inéluctable arrivera bientôt à son terme. 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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