« Le con, ce n’est pas celui qui se trompe, mais celui qui, en se trompant, est absolument convaincu d’avoir raison. » (p. 31)
« Je pense que l’humanité aurait besoin d’un amour modulable. Il faudrait pouvoir activer le sentiment amoureux lorsqu’on en a besoin et le mettre en veille lorsqu’il s’avère inutile. » (p. 100)
Le retour hâtif à la polémique est en effet le meilleur moyen de se dispenser de tout effort intellectuel.
-Et toi, qu'est-ce que tu penses de Carrington? Il s'agit d'une personnalité complexe, non?
-C'est avant tout un homme dénué d'affect. Il travaille sans jamais se poser de questions d'ordre moral...Il n'a que très peu d'amis, aucune passion, ne s'intéresse ni à l'art ni à la littérature...C'est un cas typique de névrosé obsessionnel: il ne vit que pour la recherche.
extrait d'une conversation dans les toilettes des hommes
« - Quelle ordure, ce type ! Un cerveau et un sexe, voilà à quoi il se résume… et puis il voit des maladies partout.
- Il considérait déjà les religions comme une épidémie mentale…
- Et voilà qu’il range l’amour dans les troubles obsessionnels compulsifs. » (p. 87)
« Elle voudrait à la fois être admirée par ses compétences et désirée pour son physique. » (p. 46)
« Le problème avec Carrington, c’est qu’il n’a pas un seul brin d’ADN qui contienne du charme. C’est une exception génétique ce type… Et puis… il traîne derrière lui une sacrée réputation de mauvais coup. » (p. 12)
« Et si c’était l’écrivain qui rêvait d’entrer dans le cerveau de ses lecteurs, et toi, lorsque tu lis son roman, tu prononces dans l’intimité de ton cortex chacun des mots qu’il a écrits. » (p. 127)
« Je travaille actuellement sur les mécanismes de la bêtise et j’étudie la possibilité de la réduire. « (p. 25)