Les lumières du ciel

Difficile d'affirmer, comme le prétend Frédéric Beigbeder sur le bandeau publicitaire de l'édition en poche, qu'il s'agit du « roman le plus drôle de l'année 2011 », néanmoins « Les lumières du ciel » est incontestablement un roman drôle, délirant et complètement déjanté !

On suit l'histoire de Paul-Emile Bramont, dit Mimile, un looser de première, pas bien méchant, mais dont le quotidien consiste à vivoter de droite à gauche, aux crochets des autres ou grâce à de petites magouilles. Car le travail, c'est fatiguant et souvent ingrat, et puis « les patrons sont des enculés », alors mieux vaut se ménager… Jusqu'au jour où, après une bonne affaire, Mimile décide de prendre des vacances bien méritées sur la Côte d'Azur et embarque avec lui Bérangère, une femme au foyer sans enfants, dépressive mais pleine aux as et Momo, son pote et ex-DJ dans une patinoire… Les voilà partis sur les routes, à bord de leur Fiat panda qui n'excède pas les 17 km/h… Bref, c'est pas gagné, d'autant plus qu'une rencontre fortuite va les conduire tout droit à Jérusalem, un petit hameau du sud de la France, dans lequel vivent en autarcie une dizaine d'habitants, loin du monde moderne et de sa technologie assujettissante. L'occasion pour nos trois compères de découvrir un nouveau mode de vie avant d'aller rejoindre le monde branché de la jet-set…

Avec ce roman social drôle et déjanté, Olivier Maulin nous offre un vrai bon moment de lecture ! On s'attache à ces personnages un peu paumés, un brin marginaux, mais plein de ressource et qui ne cherchent qu'à jouir de la vie, comme tout un chacun. le style de l'auteur est franc, moderne, plein d'énergie et d'entrain et embarque le lecteur dans une ronde grisante. Derrière la comédie apparente se cache aussi une réflexion sur le monde moderne, la technologie et les nouvelles valeurs qui tournent davantage autour de l'individualisme, de la notion de propriété et de rendement, au détriment d'un mode de vie plus simple et moins annihilant. Néanmoins, l'auteur n'entre pas dans un débat qui aurait alourdit le texte et se contente d'exposer différents modes de vie, ce qui est tout aussi bien ! Bref, un petit roman idéal pour se changer les idées et passer un bon moment !

Glandeur et vaguement combinard, Paul-Emile Bramont cherche du travail lorsque, vraiment, il n'a plus ni sou en poche ni copains volontaires pour l'héberger. Dernier boulot trouvé : vendeur de sapins de Noël sur un parking de centre commercial. Les mérites comparés des épicéa et des nordmann n'auront plus de secrets pour lui, et bientôt, l'agriculture bio, la vie en autarcie, le néolithique, la chirurgie esthétique non plus.
Quelle excellente surprise avec ce roman dont je ne connaissais pas l'auteur ! Deux-trois losers pas plaintifs mais au contraire punchy, drôles et sympathiques, une folle équipée, des propos sages et amusants sur différents travers de la société de consommation. Un vrai régal de lecture ! C'est hilarant sans (trop) tomber dans le loufoque, l'auteur égratigne gentiment nos modes de vie occidentaux sans se prendre au sérieux et sans aigreur.

Oubliez les perspectives migraineuses de cette rentrée littéraire 2012, ses 480 nouveaux romans et ses vaines tentatives de « politique-fiction »… Avec Les lumières du ciel d'Olivier Maulin, vous n'aurez bientôt plus grand chose à regretter. On n'avait pas lu quelque chose de plus original depuis un bon moment...
Lien : http://www.denecessitevertu...

Ayant eu un coup de coeur pour le temps des loups, je me suis plongé dans ce roman. Bon...

Bien sûr, Olivier Maulin est drôle. Mais de là à le qualifier de "plus drôle de l'année".... Soit 2011 fut un cru pauvre en humour, soit Beigbeder a LEGEREMENT exagéré. J'ai ri, certes, mais sans avoir mal aux côtes. C'est sympa, barré, déjanté, un brin foutraque, mais sans procurer des barres de rire.
L'intrigue est amusante et se laisse lire, les personnages vaguement attachants, mais rien de bien dément. Ca se lit en un après-midi (1 h 40 dans mon cas), mais se laisse oublier aussi vite.

"Les lumières du ciel", c'est une histoire de loosers dont les premiers chapitres sont véritablement hilarants. L'expérience vécue par Paul-Emile, le personnage central, en tant que vendeur de sapins de Noel sur un parking de centre commercial du «93» est à ce sujet un must. Dommage qu'après ce début en fanfare, l'histoire s'essouffle et se perde quelque peu…

Le roman le plus drôle de l'année 2011 peut être pas mais agréable et facile à lire oui!
C'est un livre pause pour moi entre de roman beaucoup plus long et complexe à suivre. Les personnages peut nombreux et le fil de l'histoire plutot loufoque :
un jeune homme complètement à l'ouest profite de la vie alors qu'il n'a aucun revenus ! Son meilleur amis Dj de partinnoir lui trouve un boulot ....
Est nous voilà partie dans les folles aventure de Paul Émile sa copine ( mariée à un chirurgien ) et momo le Dj .
Un bon petit roman qui fait sourir et qui m'a donné envie de découvrir d'autre livre de l'auteur.

Drôle et intelligent. À lire pour vivre une aventure décalée, digne de René Fallet avec des personnages truculents pour un monde plus intelligent.

Toujours en lutte contre le désenchantement du monde, Olivier Maulin revient avec un nouveau casting. Cette fois-ci, perdants magnifiques, imbéciles heureux, idéalistes et fous dangereux se croisent dans un road movie énervé, de Saint-Denis à la Côte d'azur. Féroce comme ses aînés (l'auteur cite volontiers Céline ou Martinet), maître du dialogue et de la diatribe, Maulin nous assène avec violence et humour la critique d'un monde qui accepte mollement la dictature du progrès.
Si cette livraison de rentrée ne vaut pas En attendant le roi du monde ou Les Évangiles du lac, on continue à rire et à grincer en souhaitant avoir toujours sous la main un auteur capable d'emprunter les chemins de traverse.

L'histoire : Paul-Emile est glandeur à temps plein. S'incruste à droite à gauche comme il peut, essaye de bosser juste assez (surtout pas trop !), aime l'alcool (ses potes aussi), et est l'amant de l'épouse bas de gamme d'un chirurgien esthétique haut de gamme. Accompagner cette maîtresse, avec un pote vraiment bonne pâte, dans sa villa de Saint-Jean-Cap-Ferat sera l'occasion d'un périple où on croisera quelques jolis portraits de marginaux (au sens premier de "à la marge", pas au sens que lui donne notre société actuelle).
 
Mon avis : amusant, distrayant, ce petit livre ne manque pas d'humour, même si on est loin, à mon goût à moi, du "livre le plus drôle de l'année 2011" comme le clament la couverture et Frédéric Beigbeder.
 
J'ai aimé : le ton qui ne prend pas parti, ne critique pas de manière acerbe tout en pointant néanmoins quelques absurdités et quelques extrêmes. Les "héros" ni sympathiques ni antipathiques. La fin un peu surprenante très intéressante, parce qu'elle ouvre une porte complètement neutre, dont on ne sait trop si l'auteur fait une critique de citadin prétentieux et puéril ou au contraire si c'est une façon de conclure par "chacun, quel qu'il soit, trouve sa place", un peu comme un jeu de carte des possibles où, finalement, tout peut coexister. Les dialogues très vivants. Les scènes un peu loufoques. le côté un brin malchanceux denos héros en petits jeunes qui se cherchent. Les portraits extrêmes pourtant crédibles. L'exactitude parfaitement maîtrisée de la langue, du vocabulaire, de la ponctuation, du rythme de l'écriture. Les réflexions intelligentes sans être moralisantes sur notre société, la technologie, la consommation, l'impact humain. Les héros qui ne sont pas des bobos malgré les thèmes abordés qui auraient pu facilement y prêter.
 
J'ai moins aimé : cette incertitude sur les intentions sous-jacentes de l'auteur ; incertitude qui, pour être délicieuse, n'en est pas moins inconfortable.
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..

Comme décrire ce roman ... Vous trouverez
-une vision de notre société de consommation et nos modes de vie sans être acerbe et trop critique :par exemple..Un père noël chinois ne parlant que très peu français, un chirurgien plastique qui n'arrive plus à entretenir sa super baraque à Maison-lafitte ...

-Le personnage principal qui est un glandeur, magouilleur qui va entraîner son pote dans une aventure déjantée avec des rencontres les plus improbables les uns que les autres.

-Mais surtout il est drôle : Dès les premières lignes vous êtes plongés dans cette aventure rocambolesque, qui passe du vendeur de sapin halal au DJ de musique classique ......

Une lecture super sympa.