C'est le troisième bouquin que je lis de Olivier Maulin, et çà n'a pas raté, j'ai encore beaucoup ri. Même si j'ai préféré "
Derrière l'horizon" ou "
En attendant le roi du monde", je ne me suis pas ennuyé.
Dans "
les lumières du ciel", on va retrouver comme dans les autres, une bande de marginaux, des losers à qui il leur arrive des histoires incroyables, des rencontres invraisemblables.
Ici, nous suivons Paul Emile Bramont, fainéant comme il n'y a pas, et petit truand à ses heures. Avec son pote Momo (DJ de patinoire) et Bérangère (sa maîtresse), ils filent en Fiat Panda dans le sud pour échapper aux nombreuses histoires qui les pourchassent dans la grisaille de Paris.
En chemin, ils rencontrent Paul Simonot, qui va les conduire vers son eldorado : Jérusalem. Mais pas le Jérusalem biblique que nous connaissons bien mais un petit trou perdu des Cévennes où vivent une bande de barjots, bien éloignés des codes de notre société.
Bon, l'histoire ne se termine pas là puisque nos compères vont prendre aussi l'air Méditerranéen du côté de Menton.
Sur la fin, j'ai trouvé que le livre se cherchait un peu. J'ai eu l'impression que Olivier Maulin nous l'avait un peu bâclé. Mais, je ne lui en veux pas. J'aime quand même bien ce qu'il fait.