Ce n'est pas la première fois que je lis
Maupassant et, pourtant, en page de garde, j'ai eu la surprise d'apprendre qu'il était mort en 1893, à l'âge de 43 ans. Mea culpa, il y a tant de choses que j'ignore.
Quelques recherches sur Internet ont complété l'information :
Fin janvier 1877, le romancier russe,
Tourgueniev, le rencontre et le trouve tout décati. le diagnostic tombe : syphilis. Cette maladie, dont il mourra, ne cessera d'empoisonner l'existence du jeune homme même s'il s'en gausse alors :
"J'ai la vérole ! Enfin la vraie, pas la misérable chaude-pisse, pas l'ecclésiastique christalline, pas les bourgeoises crêtes de coq, les légumineux choux-fleurs, non, non, la grande vérole, celle dont est mort
François Ier. Et j'en suis fier, malheur, et je méprise par-dessus tout les bourgeois. Alléluia, j'ai la vérole, par conséquent, je n'ai plus peur de l'attraper ! ..."
Je comprends mieux, maintenant, le pourquoi de la noirceur et de la folie dont était imprégné "
Le Horla" écrit en 1887 et qui m'avaient quelque peu désappointée lors de sa lecture.
Cela étant, dans ce recueil d'
Histoires douces amères, j'ai retrouvé le
Maupassant que j'aime. le
Maupassant qui me séduit, me fait sourire, m'attendrit, m'émeut, me surprend, me cueille.