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Un oeuvre unique et intemporelle
L'histoire d'amour entre un mère et son fils que même la mort ne peut vaincre
Il est impossible de l'oublier
C'est là un roman hors du commun, passionné et déchirant qui a traversé plus d'un siècle et comme la plupart des écrits de Daphné du Maurier est amené à voir défiler les générations car il ne peut etre mis de côté.Il fait parti de nous
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Ce roman de Daphnée du Maurier a pour cadre principal la mer et la navigation et le pouvoir qu'elles exercent sur certaines personnes. En faisant partie, j'ai lu les aventures de la famille Coombe avec plaisir et intérêt. Cela m'a fait penser à la fois à un roman d'aventures et à une saga familiale puisque l'on suit cette famille sur plusieurs générations pendant un peu plus d'un siècle : Janet, Joseph, Christopher puis Jennifer. L'action se déroule principalement à Plyn, un village en bord de mer où la famille Coombe possède une entreprise de chantier naval. Quand le roman démarre, Janet se marie à Thomas. En 1830, les femmes sont cantonnées à rester à la maison pour élever leurs enfants. Or cette dernière a soif d'espace. Elle vivra son rêve de navigation à travers Joseph son fils préféré. Celui-ci ne parviendra pas à transmettra la passion de la mer à son fils Christopher. Il préférera en effet Londres. Sa fille Jennifer bouclera le roman. J'ai apprécié les descriptions des paysages sauvages, la manière dont elle évoque le métier de charpentier de mer. En conclusion, j'ai passé un agréable moment de lecture avec la famille Coombe.
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L'amour dans l'âme est le premier roman de Daphné du Maurier, qui parut en France en 1950, la mer, fascinante et cruelle, occupe une place centrale.

Elle lie tous les membres de la famille Coombe, installée à Plyn, un port de la côte sud des Cornouailles. Sur un siècle, de 1830 à 1930, et quatre générations, se déroule le destin de femmes insoumises et d'hommes sauvages, navigateurs ou charpentiers de marine, qui tous ont le visage tourné vers les flots.

Amours, haines, jalousies, vengeances et trahisons, Daphné du Maurier excelle dans la peinture des passions humaines à travers la chronique de la famille Coombe qui refuse de rentrer dans le rang.

Cette petite tribu de Cornouaillais possédés par le démon de la mer se trouvera malmenée par les éléments… mais plus encore par un siècle ennemi des valeurs sauvages.

J'avais eu un énorme coup de coeur pour Rebecca et Ma cousine Rachel et si ce ne fut pas le cas pour ce roman, j'ai beaucoup aimé cette saga familiale. Je n'ai pas été happée dès les premières pages, il m'a fallu une petite adaptation pour rentrer dans ce livre lent et un brin ésotérique.

Mais après, quel régal ! L'intrigue se révèle au fil des pages très prenante, portée par des personnages attachants ou détestables mais très bien campés.

L'histoire est découpée en quatre parties : Janet, matriarche de cette famille nombreuse, son fils Joseph tempétueux marin, son petit-fils Christopher, qui se complaisait à rater sa vie, et son arrière-petite-fille, Jennifer. Quatre personnalités liés par leur même amour de la mer, leur soif d'aventure et d'indépendance.

Les personnages sont riches et complexes mais j'ai une préférence pour ces deux femmes fortes et insoumises qui osent prendre leur destin en main.

Les thèmes chers à l'autrice sont là, son amour pour les Cornouailles, l'atmosphère nimbée de brume, la mer, les liens qui perdurent à travers les âges, ce mélange de réalisme et de poésie aussi. L'auteure nous décrit tellement bien les paysages avec sa vallée, ses étendues, la mer et le port, qu'on s'y croirait !

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La quatrième et dernière partie est, selon moi, la seule intéressante de ce livre. Elle l'est sûrement du fait qu'elle tranche avec les trois premières et qu'elle soit finalement "la fin de la malédiction". J'ai trouvé les premières parties assez longues et ennuyeuses, avec des personnages peu attachants et des histoires assez sordides. En somme, une construction intéressante avec trois personnages principaux peu captivants, seul le personnage de Jennyfer a un peu de substance.
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J'ai adoré adoré et adoré ! Voici le 3ème roman de Daphné du Maurier que je lis, et je ne suis vraiment pas déçue. Seule question : pourquoi je n'en ai pas lu avant ?
C'est une vraie saga, qui débute avec le mariage de la jeune Janet qui par devoir, convenance mais aussi par amour pour son époux, va renoncer à son rêve d'être un marin, de voyager à travers les mers et vivre l'aventure. Puis nous allons connaître ses enfants, petits-enfants et arrière. Et ce qui fait la force de ce livre est la façon dont Daphné du Maurier fait vivre les rêves de Janet à travers sa descendance. Comment une passion marque les générations suivantes, comment elle influe sur les vies. Comme si l'avenir était inscrit dans l'ADN de nos ancêtres. Janet est présente tout au long du roman de bien des façons. Elle nous fait naviguer, nous transporte à travers les époques et le résultat est très prenant. On ne s'ennuie pas une seconde.
Les thèmes sont : les liens familiaux, les conflits entre frères, la rancoeur et vengeance, l'honneur, la mer-les bâteaux-les chantiers de construction navale, le temps qui passe et qui façonne nos sentiments, nos émotions, nos perceptions de la vie. Et toujours comme élément central chez elle : une belle maison, témoin silencieux de l'histoire. Très très belle lecture.
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L'amour dans l'âme, ou La chaine d'amour, est à la fois le premier roman de la prolifique Daphné du Maurier, paru en 1931, et le premier de ses romans a avoir été traduit en France en 1950. Avec cette oeuvre de cinq cents pages, l'auteure britannique mettait déjà en scène sa chère Cornouilles et la mer, cet élément aussi rassurant que destructeur.
Elle nous livre ici une fresque familiale sur quatre générations en contant la saga des Coombe, une famille classique vivant au XIXème siècle. Il y a tout d'abord Janet, une jeune femme au caractère bien trempé qui regrette de ne pas être un homme et de ne pas pouvoir prendre la mer. A la place, elle épouse un homme aimant, Thomas, un armateur. Ensemble ils auront six enfants. Si elle ne peut pas prendre la mer et voguer, un bateau portera son nom et son buste en sera la tête de proue. C'est alors une Janet faite de bois qui affrontera les océans. Son second fils, Joseph, est celui dont elle est le plus proche. Il est celui qui réalisera son rêve en devenant capitaine. Aux commandes du Janet Coombe, il fait prospérer les affaires familiales. Mais cet homme torturé sera frappé par la folie. de plus, une blessure profonde le ronge : son fils ainé a une aversion pour la mer. En effet, Christopher déteste tout ce qui s'y rapporte. Il ne veut pas de cette vie d'aventurier qui le ferait partir pendant des mois en mer. Il rêve d'ailleurs, mais d'un ailleurs sur la terre ferme. Pour lui, au grand dam de son père, ce sera Londres. Mais l'on n'échappe pas à son destin et ses pas le ramèneront aux origines et à Plyn en Cornouilles. Son unique fille, Jennifer, sera l'élément de liaison de la famille, celle qui ramènera la paix. Pour elle, Plyn sera l'endroit où elle se sentira bien, sa réelle maison, son port d'attache. Avec elle, le boucle sera bouclée.
La famille Coombe aura essuyé des tempêtes : elle n'est pas exempte de trahisons et de vengeances. Là où certains agissent pour le bien commun, d'autres sont pourris d'orgueil.
On ne trouve guère de rebondissements dans ce roman dans le sens où il est très différent de Rebecca ou de L'auberge de la Jamaïque. Il ne s'agit pas d'une oeuvre à suspens. C'est un roman simple par son déroulé, mais complexe par sa construction. On entre dans la tête de personnages aux trajectoires bien différentes. Du Maurier démontrait déjà dans ce premier roman qu'elle excelle à dépeindre les passions humaines et la psychologie de femmes et d'hommes à la fois communs et exceptionnels.
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Il s'agit du 2e roman que je lis de l'auteur et je reste sous le charme de sa plume et de sa façon de nous raconter des histoires.
C'est peut dire que j'ai adoré être emportée dans cette saga familiale qui se déroule sur un siècle. de l'amour, beaucoup d'amour dans le lien qui unit Janet, Joseph, Christopher, Jennifer.
Du soutien et de l'espérance, du bonheur et de la joie simple. Mais aussi de la méchanceté, de la rancoeur, des trahisons et de la rivalité.
La mer est omniprésente, attachante, attirante, envoûtante. Un voyage dans les paysages et la vie de Cornouailles.
La mère, la grand-mère, l'arrière grand-mère veille toujours. Son âme, son souffle n'est jamais loin pour aider, apaiser.
La couverture vintage témoin d'une vieille édition. Ce roman a changé de titre, qui est désormais L'amour dans l'âme. "La mer avec ses dangers et sa splendeur, porte, dans son sein, la grandeur incommensurable des choses inconnues. Ici, peut-être, lorsque le vent et les vagues se mettraient à hurler, il pourrait retrouver l'oubli et avec lui la joie de vivre."
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« La chaîne d'amour » ou « L'amour dans l'âme », qu'importe le titre pourvu qu'on ait le plaisir.
Et le plaisir, je l'ai eu ! J'ai tout aimé dans ce roman.
Je pensais avoir tout lu de Daphné du Maurier, jusqu'à la découverte de ce titre échappé à ma vigilance de lectrice assidue.
J'ai dévoré cette saga familiale qui nous emmène en Cornouailles dans le village de Plyn.
Le roman donne la parole à quatre personnages : Janet, une femme charismatique et sauvage qui rêve de prendre la mer, Joseph, son fils préféré, avec lequel elle forme un couple fusionnel, Christopher, le fils de ce dernier, étouffé par les espoirs démesurés que l'on place en lui et Jennifer, qui les rassemble tous un peu.
Chaque personnage a son caractère que l'auteure dissèque minutieusement, nous invitant dans leurs émotions les plus intimes.
Les paysages, les éléments déchainés de la côte sauvages complètent le tableau et font de ce livre un dépaysement total.


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1830, le matin de son mariage, Janet, le regard perdu vers la mer, s'interroge sur sa vie, la vie de ses enfants et petits enfants à venir avant qu'elle finisse par rejoindre le cimetière de Lanoc.

À un siècle de là, sur la même colline surplombant la mer, son arrière petite fille Jennifer pensera à ses parents, grands-parents et aux générations précédentes qui se sont également, un jour, tenus là. Ils ont tous constitué la chaîne générationnelle dont elle est issue.

Sur cette chaîne, quatre générations se succèdent dont l'auteure a extrait quatre maillons féminins ou masculins représentatifs des tumultes familiaux, des passions du large, des besoins d'indépendance et de l'amour porté à ce petit port des Cornouailles.

Janet est une jeune fille sauvage, aimant courir la colline, ses rêves s'égarant au-delà du port de Plyn, vers les flots qui satisferaient ses envies d'espace, d'échappées, d'immensité.
Elle se complait pourtant, pour un temps, dans son foyer, mais la chaleur et la paix de sa maison ne peuvent pas lui suffire durablement. du haut de sa colline, elle voit la liberté filer à chaque bateau qui quitte le port.
Ce sera donc à travers son second fils, Joseph, à qui elle transmettra son désir de navigation qu'elle assouvira ses rêves, ceux qui lui sont refusés de par sa nature de femme.

Lorsqu'on a déjà lu plusieurs livres de Daphné du Maurier, on ressent les petites imperfections de ce premier roman. L'écriture y est inégale même si cela n'entache pas l'agréable fluidité de lecture. On la sent plus à l'aise dans les descriptions qui bourdonnent des bruits de la mer, des bateaux, de la vie et des mouvements qui animent ce petit port de Plyn. On se laisse aisément emporter par le devenir du chantier naval des Coombe qui doit faire face à l'évolution du commerce et qui va souffrir d'un besoin de vengeance de l'un des fils de Janet dont l'animosité sera grandissante au fil des années.
Les relations humaines au sein des Coombe se répondent au fil des générations. Amorcé par Janet, le besoin obsessionnel de vouloir partager cet amour de la mer et de la navigation sera à l'origine de préférences bien trop marquées pour un seul des enfants dans chacune des familles qui se succéderont. Ainsi, j'ai trouvé bien trop ambiguë l'amour que porte Joseph à sa mère Janet et l'insistance sur cette relation m'a plutôt gênée dans la première partie. Cet attachement excessif découle sur un amour bien trop ardent qui aurait mérité d'être plus mesuré sans nuire au déroulement du roman.
Joseph ne s'intéressera aussi qu'à l'un de ses fils, reconnaissant en lui les yeux de sa mère. Peu sympathique, Joseph a pris femme uniquement pour échapper à sa solitude et trouver dans l'un de ses enfants la continuité de Janet. Son choix porté sur Christopher sera cependant malheureux car le métier de marin et la mer elle-même font rapidement horreur à cet élu qui n'aura qu'une envie, celle de quitter Plyn pour un plus bel avenir.

La puissance de l'appel de la mer dans les liens qui unissent Janet à Joseph, Joseph à Christopher et Christopher à Jennifer est l'atout majeur du roman et son exploitation est admirablement maîtrisée.
Aucun effort n'est nécessaire pour sentir l'attraction magnétique de cette mer alliée au puissant sentiment d'appartenance à ce petit coin des Cornouailles. Plyn et sa beauté tranquille, animé par la plainte perpétuelle des mouettes, sera perçu comme une nécessité, l'unique lieu où les vides et les inquiétudes laissent place à une paix rassérénante.
Emblème et actrice de cette chaîne familiale, la goélette «Janet Coombe » construite sur le chantier et faisant commerce de port en port, renfermera les souvenirs de toutes ces passions maritimes et humaines. Janet traversera ainsi le siècle, figée sur un morceau de bois artistement sculpté et peint, cette figure de proue qui, même sur l'épave continue de fixer ses descendants.
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Premier roman de Daphné du Maurier, cette saga familiale se déroulant en Cornouailles est annonciatrice de "l'auberge de la Jamaïque " et de "rebecca" . Un dépaysement garanti .
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