Je vais de ma table de travail à mon piano, puis je rentre dans ma chambre. La présence de maman m'est plus douloureuse que je ne puis dire.
Première partie. Chapitre XVIII
La première fois que, devant elle, il révéla cette cachette, il eut un sourire complice Il lui montra sa bibliothèque secrète ; Taine, Renan, Hugo, des romans de Bourget, des livres de spiritisme.
Première partie. Chapitre XVI
Denise avait dans sa serviette des livres qu'elle voulait faire lire à son ami : c'étaient le Journal d'Amiel, les poèmes de Tagore. Jacques les prenait pour lui plaire, mais il préférait France, Voltaire.
Première partie. Chapitre XV
Bertrand Schmitt, pendant un an, fut son grand directeur de lectures. Il lui révéla Barrès, Gide, puis Laforgue, Rimbaud. Plus tard, sous l'influence de son " prof de philo ", Royer, grand stendhalien, il lui fit lire Le Rouge et le Noir.
Première partie. Chapitre XIV
Mais Christiane Aubert, croyante et sans doute janséniste, acceptait sans l'expliquer le désaccord entre les désirs de l'homme et sa petitesse; Denise Harpin demeurait une révoltée qui, jugeant ce monde cruel et mesquin, souhaitait le fuir ou le transformer. Très vite elle régna sur ce lycée où elle était la première de sa classe et l'idole des professeurs.
Première partie. Chapitre XIV
Derrière l'hôtel, s'étendait un petit jardin inculte et romantique. Des saules y pleuraient au-dessus d'un bassin qu'envahissaient des iris sauvages. Entre les arbres, on apercevait les tours de Saint-Ouen. Mme d'Hocquinville habitait cette maison avec une seule servante, fille naine et difforme qui se nommait Louisa et qui était à son service depuis quarante ans.
Première partie. Chapitre XIII
Les noms étranges des rues, les maisons de bois aux pignons étroits et hauts, les fenêtres à petits carreaux faits d'un verre opaque et boursoufflé, tout lui rappelait son cher Walter Scott.
Première partie. Chapitre XIII
L'orgueilleux n'a aucune confiance en lui-même et c'est pourquoi il a besoin d'être rassuré...
Première partie. Chapitre XI
Il jouait de ses mains adroites et potelées, qui arrachaient au vieux piano des chants sublimes; Denise pleurait.
Première partie. Chapitre XI
Alors Denise comprit que, sous la surface hypocrite et lisse de la vie familiale, rien n'avait changé.
Première partie. Chapitre XI