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Citations sur Meurtres à Pékin (71)

- En outre, je ne suis resté en prison que pendant un an et demi.
- Tu m'as toujours dis trois, intervient Li, abasourdi.
- J'y suis resté physiquement trois ans. Mais je dormais la moitié du temps, et quand je dormais, je rêvais ; et quand je rêvais, ils n'avaient pas de prise sur moi. Parce que dans mes rêves, j'étais libre. Libre de voyager dans mon enfance, de parler à mes parents, libre d'aller dans les endroits que j'avais aimés dans la vie : les hautes montagnes du Tibet, la mer Jaune léchant les rivages du Jiangsu, le Hong-Kong de mon enfance, avec ses couchers de soleil rouge sang dans la mer de Chine du Sud. Ils ne pouvaient pas toucher à ces choses, ni me les enlever. Et tant qu'on les as, on a la liberté.
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Au coup suivant, il commit une erreur ; Yifu se jeta sur son pion comme un aigle sur sa proie.
- Pour l'amour du ciel, Li Yan, fais attention ! Ce n'est pas comme ça que tu me battras aux échecs.
- Comment veux-tu que je me concentre sur le jeu alors que j'ai l'esprit occupé par trois meurtres ?
- Les échecs libèrent l'esprit et purifient l'intelligence. Tu n'en réfléchiras que mieux. Allez, à toi de jouer.
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Il sourit de toutes ses dents.
— Alors je suis tranquille pour un moment.
L'espace d'un instant, elle s'imagina avec délice en train de découper son crâne à la scie circulaire pour voir son cerveau pourri d'alcoolique tomber sur un plateau en inox.
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Margaret eut à peine le temps de jeter un coup d’oeil que la
voiture vira à gauche et s’arrêta dans un crissement de freins.
Il y eut un choc. Le chauffeur leva les mains en l’air avec un cri
de surprise, ouvrit sa portière et sortit d’un bond.

Margaret tendit le cou pour voir ce qui se passait. La voiture
avait heurté un cycliste.
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Quand tout fait de vous un coupable, on regrette de ne pas avoir cédé au plaisir de commettre un crime.
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- Eh bien, Margaret Campbell, qu'est-ce qui vous amène à Pékin ?
Bien obligée de répondre, elle avala une bonne gorgée de vodka dont elle ressentit immédiatement l'effet.
- Je viens donner des cours à l'Université populaire de la Sécurité publique pendant six semaines.
- Vraiment ? dit McCord, visiblement impressionné. Quel sujet ?
- Pathologie médico-légale.
- Bigre ! Vous voulez dire que vous gagnez votre vie en découpant des gens ?
- Seulement quand ils sont morts.
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"[...] Vous débarquez en vous disant : je suis une citoyenne américaine. Je vis dans le pays le plus riche, le plus puissant du monde. Vous vous sentez supérieure. Mais le paysan le plus humble qui travaille quinze heures par jour dans les rizières vous regardera de haut. Pourquoi ? Parce qu'il est chinois, et vous pas. Parce qu'il est citoyen de l'Empire du Milieu. C'est ainsi qu'on appelle la Chine. Parce que, bien sûr, ce pays est au centre du monde et que tout ce qui se situe au-delà de ses frontières est inférieur, secondaire, peuplé de yangguizi - de diables d'étrangers comme vous et moi." (Babel noir - p.24-25)
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La lumière frisante faisait ressortir des empreintes de doigt grasses sur le verre sombre. C'est étrange comme les morts laissent des traces physiques derrière eux longtemps après avoir disparu, pensa-t-il. Cet appartement devait être rempli de traces de doigts laissées par Chao Heng sur tout ce qu'il touchait, de cheveux dans le lavabo, la baignoire, sur les peignes, les brosses. La fine poussière de peau morte perdue au fil des ans devait recouvrir les fibres des lits et des tapis comme une neige cachée. Son odeur devait se dégager des vêtements pendus dans les armoires. Sa personnalité se reflétait dans le choix de son style de vie, ses vêtements, ses meubles, les livres qu'il lisait. Autant d'indices, pas forcément sur le meurtre, mais sur l'homme. Et connaître l'homme permettait déjà de se faire une idée de son assassin.
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La mort de chaque homme me diminue, parce que je fais partie de l'humanité ; n'envoie donc jamais demander pour qui sonne le glas ; il sonne pour toi
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- Vous n'avez jamais entendu parler des 3 P ?
Elle secoua la tête.
- et bien sans les 3 P on ne peut pas survivre dans ce pays. Patience, Patience et Patience. Les Chinois ont leur propre façon de faire. Je ne dis pas qu'elle est moins bien que la nôtre, ni mieux. Simplement différente. Et leur vision du monde n'est pas du tout la même.
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