Le caveau de famille

Et bah, si c'est ça la vie de famille, ça ne donne pas envie !
Dans ce roman qui est la suite de "La tombe du mec d'à côté" on suit le quotidien d'une famille nombreuse, entre la fatigue perpétuelle, le manque de temps, le manque d'argent, les problèmes au boulot et le couple qui n'a plus grand chose en commun à part changer des couches...cette vision de la famille fait froid dans le dos.
C'est triste, c'est déprimant...bref, ça n'a rien à voir avec le tome 1 et j'ai été très déçue.

Autant le mec de la tombe d'à côté était drôle, rafraîchissant et parfois corrosif, que celui est grinçant, irritant et triste, si triste, on attend, on cherche la petite phrase qui va nous faire sourire et en fait le livre m'a fait grincer des dents. Une déception, car on s'attendait à une nouvelle claque de plaisir et on en sort avec une déprime latente, la vie de famille est difficile, on le sait alors on veut en rire et non en pleurer.

Dans le caveau de famille, nous retrouvons les personnages du Mec de la tombe d'à côté : Désirée ou la Crevette, bibliothécaire qui a perdu son mari dans un accident de voiture, et Benny, agriculteur un peu bourru. Ils sont tombés amoureux dans le tome précédent et se sont séparés, chacun commençait à refaire sa vie lorsque Désirée, prise d'un désir de maternité, a rappelé son ancien amant en lui demandant de lui faire un bébé.
Les voici donc, au début du Caveau de famille, disposant de trois nuits pour concevoir ledit bébé, pas une seule chance de plus. Quelques complications plus tard, évidemment, Désirée tombe enceinte et voilà Anita, la nouvelle compagne de Benny, priée de dégager le plancher. Commence alors pour les deux amoureux la vie de famille qui ne sera pas de tout repos.

Disons-le sans ménagement dès le début, le caveau de famille ne m'a pas plu. Je pense que cela n'a pas grand-chose à voir avec le fait que je n'avais pas lu le mec de la tombe d'à côté.
Ce qui m'a frappée dès le début, ça a été le vocabulaire familier qui me rappelait vaguement quelque chose. Mais oui ! c'est ça, la traductrice est la même que pour Millénium dont déjà le langage m'avait été désagréable. Ajoutez à cela quelques fautes d'orthographe ça et là et, d'emblée, c'était mal parti.
Ensuite, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. J'ai trouvé Désirée et Benny plutôt acides et durs l'un envers l'autre. On sait - du moins on suppose - qu'ils s'aiment, malgré tout, mais ils passent tout de même un certain temps - la majorité du livre, en fait - à s'envoyer des vacheries à la figure, à comparer leur fatigue, leur travail, non c'est moi qui en fais le plus, mais tu ne te rends pas compte, mais il est aveugle ou quoi? Ils ne m'ont même pas rappelé ces anciens amoureux qui ont épuisé tout le bonheur que la vie pouvait leur offrir et qui restent ensemble à cause du souvenir de leur amour passé. Même pas ça. Alors certes, ces deux-là n'ont pas épuisé tout le bonheur que la vie pouvait leur offrir car ils sont relativement heureux à la fin du roman mais la plus grande partie du livre nous dépeint tout de même un tableau assez triste de leur vie conjugale.
Enfin, clairement, j'ai été assez excédée par les dernières phrases : "Au fait, ça fait un moment que je n'ai pas eu mes règles... Oh non, pourvu que ce soit la ménopause !". Là, bien entendu, on devine tous que Désirée est enceinte, encore ! Et encore, elle va s'en plaindre, comme les fois précédentes. Et moi de penser très fort quelque chose du style : "La contraception, ça existe, pauvre cloche !". Pardonnez-moi, mais ces deux-là ont épuisé mon stock d'empathie pour personnages de roman... Ca faisait un moment que cela ne m'était plus arrivé !
Pour conclure, j'ai cru un moment que mon avis se ferait plus positif en avançant dans la lecture, mais non. Au contraire, j'avais hâte de finir. Ce sont des choses qui arrivent.

Challenge ABC 2017/2018

On retrouve ici nos protagonistes et la dose d'humour de l'auteur mais la différence majeure de ce tome réside en l'expression de la pesanteur d'un quotidien subit par deux personnes qui cherchent autant qu'ils peuvent à rester eux-mêmes dans un couple et un quotidien étouffants et engluants.

L'humour est là mais ce n'est plus le même humour léger, c'est un ton plus dramatique, l'écriture de l'auteure est toujours aussi émotionnelle et nous capture dans cet enfermement lié à l'intrigue. Cette suite est fluide, je l'ai lu, pour ma part, d'une seule traite, on est toujours autant attaché aux protagonistes, mais avec la maturité des personnes, adieu légèreté… Nous sommes ici dans un couple qui s'aime à l'aveugle et à la sourde, un amour égoïste qui oublie les rêves de l'autre et n'en a jamais assez de concessions et de sacrifices, un amour de deux personnes qui tentent de s'aimer malgré leurs trop nombreuses différences… On a tout autant envie de leur dire de partir que de rester… hypnotisant…
Grâce à la plume de l'auteur et au récit à deux voix, l'immersion est totale, l'ambiance pesante et erreintante, on subit cette lecture dans une agréable souffrance de l'autre…
Ce roman-ci est un exercice d'empathie grandeur nature, n'entrez pas dans ce portait si vous en êtes dénué…
Lien : https://labougiedevinayaka.w..

C'est assez naturellement, et presque obligatoirement que j'ai attaqué cette suite du "mec de la tombe d'à côté", tellement le premier tome m'avait amusé, intéressé, passionné.
Mais...voilà, c'est une suite, et souvent dans ces cas là, on prend les ficelles de ce qui a très bien fonctionné la première fois et on essaye, avec plus ou moins de succès, d'en faire un bis répétita, c'est exactement ce qui se passe ici pour ce caveau de famille.
Sans vouloir entrer dans les détails de l'histoire, Benny et Désirée vivent ensemble, font un enfant ensemble, puis un autre, etc...cela pourrait être idyllique, mais bien évidemment, ça ne l'est pas.
Je ne me suis pas ennuyé, mais dans certains chapitres, je n'étais pas très concentré, parce que finalement, l'histoire se répète.
Et les hommes, la vision de l'auteure envers eux est assez dure.
Toutefois, une bonne distraction, même si ce n'est q'une suite....

La lecture du premier volet étant loin derrière moi, j'ai mis un peu de temps à me remémorrer les personnages et l'intrigue, même si sur la première page du livre, figure un petit résumé de l'épisode précédent, un peu il est de coutume de le faire pour les séries télévisées.

Bref, cette piqure de rappel suffit à se familiariser à nouveau avec Désirée et Benny la bibliothécaire intello et le fermier frustre.

Comme dans le premier volet, entre la souris des villes et le rat des champs, autrement dit, entre ces deux individus que tout sépare, la passion sera au rendez-vous, et ce, même s'ils peinent énormément à accorder leurs violons sur le quotidien.

Il faut dire que, dès le début du roman, Désirée tombe enceinte de Benny, et très vite l'idée de vivre ensemble va faire son chemin, ce qui n'est pas évident, vu le fossé qui existe entre les deux. le couple sera très vite dépassé par la difficile capacité à concilier vie familiale et travail à la ferme, à laquel se greffe problème financier et nouvelle grossesse. du coup, la comédie se fait plus amère et grincante, et Mazetti a un peu plus de mal avec cette tonalité là qu'avec la légereté, où elle excellait.

Ainsi, on retrouve dans ce caveau de famille une partie du charme du premier roman.

J'entends par là que Mazetti sait toujours autant distiller des dialogues pétaradants et plein de saveur, et nous fait montre, comme dans le premier épisode, de sa capacité à disséquer les états d'ame des personnages avec dérision et une bonne petite dose de sarcasme.

Mais, à mi parcours, l'intrigue commence à lasser et la machine à rouiller un peu. La pente plus dramatique sur laquelle se dirige la romancière a plus de mal à convaincre le lecteur qui s'attendait certainement à rester sur les rives de l'humour et de la légereté.

De plus, le personnage de Benny, obnubilé par ses vaches et sa ferme, au détriment de sa famille, apparait comme trop égoiste et antipathique pour qu'on puisse s'attacher à lui et comprendre le sentiment qu'éprouve Bunny pour lui. Un peu comme dans l'émission de télévision, je ne trouve pas que cela donne envie de partager sa vie avec un agriculteur ( en même temps je n'en avais forcément l'intention)

Ces réserves n'entravent pas pour autant le plaisir de lecture, mais sans doute quand même assez pour qu'on désire silencieusement que l'auteur ou l'éditeur n'ait pas la mauvaise idée de faire une trilogie de cet amour est dans le pré suédois et littéraire.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

J'ai dévoré le mec de la tombe d'à côté. J'ai lutté pour attendre le caveau de famille en poche et finalement j'ai craqué pour le coffret....et j'ai dévorer le caveau de famille!

J'adore quoi! Heu...Ai-je précisé que le coffret était trop classe???
Lien : http://latetedelart2.blogspo..

Voilà très longtemps que j'ai lu le mec de la tombe d'à côté, je traine dans les rayonnages de bibliothèque et je tombe sur le caveau de famille.

Je ne savais en aucun cas qu'il y avait une suite mais franchement c'est un régal !
C'est léger, c'est drole. Les personnages sont toujours aussi farfelus. Les voir ainsi évoluer cote à cote au sein de la ferme m'a donné plusieurs fois le sourire. Faire entrer Désirée à la ferme c'est un peu comme un OVNI qui débarque et qui a bien du mal à se faire une place. Quant à Benny le paysan, il oscille presque entre regrets d'avoir congédier sa cousine Anita, fermière des pieds à la tête contre sa crevette favorite.
Sur le ton de l'humour, l'auteure raconte une histoire d'amour entre deux personnes qui n'auraient de base aucun point commun puis doucement la construction de leur famille.

Une lecture légère qui fait sourire !

Le premier tome fut un bonheur. Pourquoi un tome II ? quel dommage. Sans doute parce que tout ce qui faisait la qualité de l'histoire est déjà lu. Les personnages ont les connaît déjà. Leur problématique si amusante et ubuesque aussi. certes le livre ce lit très bien, mais la magie est partie

Un petit rappel de son prédécesseur, « le mec de la tombe d'à côté », est fait en début d'ouvrage. C'est une bonne idée car pour ma part, j'en avais un souvenir plutôt flou.

Il s'agit donc d'un récit de vie, avec l'agriculture comme toile de fond. L'alternance des points de vue est très intéressant. Il permet de constater à quel point Désirée et Benny voient les choses différemment (et plus largement donc, les hommes et les femmes).

C'est sympathique, toutefois je ne comprends pas l'ampleur de l'engouement qu'il y a eu autour de ces livres. Dans ce domaine je trouve qu'il y a mieux.

Il m'a manqué quelque chose pour pimenter le récit. Ce n'est pas qu'il ne se passe rien, mais les événements sont trop survolés, pas assez creusés. Il en résulte une certaine platitude, un manque de dynamisme. Cela donnerait du corps au récit et permettrait l'identification et l'implication du lecteur.

Sinon, c'est un détail mais perso j'ai du mal avec les noms des personnages.

Pour moi ce roman est adapté pour s'occuper dans les transports en commun, mais ne convient pas à une longue séance de lecture. L'histoire et le schéma narratif ne sont pas assez addictifs à mon goût.