"chacun devait d'abord chercher sa propre vérité avant d'adopter les modèles clés en main mis en circulation par d'autres."
Mais si nous devions vivre sans but, sans questions – alors nous serions comme les animaux ! a-t-il dit au bord des larmes. Vous voulez supprimer la spiritualité ? Mais elle nous est nécessaire, comme il est nécessaire de respirer pour vivre ! Spiritualité, respirer, c’est la même étymologie
La religion et “DIEU” peuvent être utilisés au service du peuple, pour rendre le monde meilleur là où les souverains et les politiciens ont échoué !
Page 136 : Le monde est un chaos irréfléchi et cruel, et nous y errons comme des enfants vulnérables dont le tuteur vient de décéder.
Je crois que l'humanité ferait un bond spirituel en avant si nous nous mettions d'accord pour éliminer de nos langues le mot Dieu et tous ses synonymes. Parce qu’alors, rien ne nous serait donné gratuitement et nous serions obligés de gérer notre soif de spiritualité nous-mêmes. Personne ne pourrait nous imposer des ces solutions ou nous pousser à faire des choses injustifiables
N'essaye pas d'emprunter le chemin des sages.
Cherche ce qu'ils cherchent.
Bashô
Pour moi il n'y a que deux sortes de visages : le tien.
Et celui des autres.
Les questions se transformaient en noyaux de pêche dans mon matelas.
Définition italienne des scouts : un groupe d'enfants vêtus comme des idiots, menés par un idiot vêtu comme un enfant.
La religion : c'est l'opium du peuple.
Marx
Soyons sérieux, il se situe quelque part entre la cinquantaine et la mort.
Pourquoi est-ce que la vie doit à tout prix avoir un sens? … Pourquoi ne pas l'accepter comme un don?
Que les factures soient payées, les poubelles descendues et les répondeurs téléphoniques écoutés ne signifie pas pour autant qu'on est vivant, n'est-ce pas ?
Avant le jour où je l'ai perdu, j'ignorais que le deuil était comme une sinusoïde, des hauts et des bas qui reviennent avec une régularité impitoyable. Quand on est sur la pente ascendante, on n'a jamais assez de recul pour voir à quel point on est près de retomber dans l'abîme, et quand on se trouve au fond, on ne voit que le gouffre.
Je pense que cela va devenir une bonne pige. Mais je sens que Madeleine sortira d'ici dans une voiture aux sirènes hurlantes, vêtue d'une jolie chemise à manches longues sans trous pour les mains.
Katarina MAZETTI : Mon doudou divin.
…. « Je saute les années qui ont suivi. Les années où je suis allée aux sources pour vraiment savoir. Les années où j’étais persuadée que les hommes haïssaient les femmes. Pourquoi fallait-il qu’ils nous dominent, qu’ils aient inventé un Seigneur qui avait systématisé notre esclavage en faisant de nous des servantes obéissantes ? Tout en affirmant de la façon la plus rusée que le service docile, la soumission, la pudeur, la chasteté, la miséricorde sont des qualités sacrées… ces prophètes sont des hommes… Pourquoi les femmes devraient elles croire en un dieu qui ne les estime même pas dignes de répandre sa parole ? Un dieu qui ne veut pas voir leurs visages, qui considère qu’elles appartiennent aux hommes, tel du bétail ? Ou une foi qui dit qu’elles doivent renaître comme hommes pour avoir le moindre espoir de rédemption ? »
(…)
« Quel est ce « Dieu » qui trouve la moitié de son œuvre moins digne que l’autre, alors qu’il s’est donné la peine de nous créer tous ? »