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2,56

sur 406 notes
Le titre, l'illustration et ses couleurs, les précédents ouvrages de l'auteure et même la quatrième de couverture... tout porte à croire que vous allez lire une histoire plutôt "girly" pleine d'humour.
Mais en fait, c'est comme pour le Canada dry "ça ressemble à... etc. etc.". Katarina Mazetti n'y va pas de main morte, elle malmène rudement toutes les religions... Dieu, Mahommet et Cie. Heureusement, c'est un livre... parce que l'on sait que la caricature/dessin sur la religion, c'est dangereux ! C'est peut-être aussi pour cela que ce livre est déguisé en "chick-lit".

Finalement, j'ai apprécié cette tromperie, ça ne me déplaît pas que les gourous présents ou passés, les fanatiques de toutes sortes soient mis à mal.
Un avertissement cependant, si vous êtes croyant... attention !... ce livre pourrait vous mettre assez mal à l'aise.
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Une journaliste qui cherche a faire un papier sensationnel en s'introduisant incognito dans une communauté proposant un stage en spiritualité : voilà qui laissait espérer un livre croustillant ! Las..., après 117 pages résolument ennuyeuses, j'ai laissé tomber ne trouvant pas le moindre intérêt à cette histoire décousue et qui a l'air complètement bricolée : même si "Le mec de la tombe d'à coté" n'était pas un chef d'oeuvre à proprement parler, c'était en tous cas distrayant. Mon doudou divin est tout sauf distrayant et n'appelle qu'à un divin sommeil !
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Ma première impression était de lire un récit construit entre le conte et la fable. Peut- être même comme une farce. Mais ayant le même humour décalé que l'auteur, j'ai savouré cette quête de la spiritualité. Maladie, divorce, culpabilité, qui n'a pas ressenti ce besoin d'une aide spirituelle pour passer un cap difficile de sa vie ? Wera et sa légèreté, son humour, donne à cette histoire un ton léger ; Madeleine et sa culpabilité, au contraire, un ton plus dramatique et énigmatique. le reste de ce petit groupe qui se retrouve en rase campagne pour réfléchir à un dieu est une caricature de notre société moderne. Franchement je vais vous faire une confidence : en cas de participation à ce genre de stage, je prendrais dans mes bagages une bouteille d'alcool, comme Wera ! Certains ont trouvé la voie…, presque tous en fin de compte. Et si l'humour de Katarina Mazetti nous délivrait un véritable message sur la solitude et le sens de la vie ? Et si la morale de cette histoire était : « Mais un sens, c'est une sensation qu'on éprouve. Elle peut être localisée à un endroit précis du cerveau et elle nous procure une grande satisfaction. Si nous pouvons ressentir un sens, nous pouvons faire des miracles. »
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Si Wera n'a pas vraiment besoin d'un doudou divin, elle va rencontrer de drôles de personnages à la Béatitude, elle qui va faire un reportage ( avec micro caché) lors de ce stage de spiritualité.
Je vois que ce livre n'a pas vraiment passionné, certes il semble un peu long par moment mais l'histoire est intéressante et on s'attache à cette petite communauté hétéroclite.
Les voix de Wera ( la pigiste ) et de Madeleine ( qui semble porter un si lourd fardeau au sens propre comme au figuré ) permettent de relancer l'histoire. Les prêches m'ont ennuyée et je les ai lu sans m'attarder par contre j'ai aimé cheminer avec les personnages et découvrir leurs histoires et faiblesses.
Katarina Mazetti est une auteure bien séduisante. Ces livres surprennent toujours. Elle met de l'humanité dans ses romans et cela fait du bien.....
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Alors que je me trouve toujours en pleine mer avec le Caveau de famille (que j'ai laissé de côté depuis les soixante premières pages), je n'ai pas pu résister à l'appel de cet ange sur fond rose bonbon qui me faisait de l'oeil du haut de son présentoir. Et me voilà quelques secondes plus tard plongé dans Mon doudou divin.

Je ne cache pas mon soulagement de quitter Benny et Désirée pour Madeleine et Wera les deux principaux personnages de ce roman. La forme est la même: alternance entre deux narratrices aux personnalités distinctes, la première Wera est journaliste et pétillante tandis que la deuxième Madeleine est fonctionnaire et torturée. Ainsi, l'histoire défilera tout au long de ces deux sons de cloches plutôt hilares à leur façon.

J'ai bien apprécié la trame de ce roman-doudou (car plutôt léger et très rapide à lire) dont la mise en scène est digne d'une véritable comédie parodique de certaines cercles religieux... Voici un petit aperçu de cette tapisserie burlesque: Wera qui est à la recherche d'un nouveau sujet à exploiter pour son public tombe par hasard sur une petite annonce qui propose un stage de plusieurs semaines à la Béatitude. le principe: chacun doit venir avec ses propres 'bagages' religieux (croyances, rituels, grigris...) mais des bagages qui sortent des religions déjà existantes. Il s'agira en fait de créer sa propre religion. Ainsi, Wera voit dans cette annonce un espoir de faire décoller son petit statut journalistique et va infiltrer la Béatitude en se faisant passer pour un de ces individus en quête d'une spiritualité nouvelle. Madeleine, quant à elle, bien plus terre à terre et aux antipodes de Wera, voit dans cette annonce un dernier espoir de rédemption, un espoir de revivre après son Terrible Crime.

Le sujet aurait pu être barbant et brumeux, mais tout comme dans La tombe d'à côté, Katarina Mazetti s'emploie à utiliser sa meilleure arme: l'humour. Ainsi, au cours de ces quelques pages, le lecteur plongé au coeur de la Béatitude aura l'occasion de côtoyer une poignée de personnages loufoques aux croyances toutes aussi diverses et parfois même curieuses. Des rencontres et des questionnements pas si loin de nous (qui ne s'est jamais posé la question de savoir d'où nous pouvons bien venir? Qui n'a jamais rencontré quelqu'un dont la croyance religieuse dépasse tous ses entendements?)

Il va s'en dire que cette manière de traiter des sujets 'épineux' remplis d'humour avec une pointe de cynisme me rappelle une auteure dont je suis légèrement friande: Amélie Nothomb.

Mon doudou divin, un petit roman-doudou bien sympathique. Peut-être va-t-il rajouter des hélices à mon radeau perdu en pleine mer?
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Journaliste en mal d'inspiration, Wera tombe sur une petite annonce proposant un stage en spiritualité. Elle s'inscrit et s'apprête à passer trois semaines à la « Béatitude », en compagnie d'un apprenti gourou et de six autres participants en manque de spiritualité.
Le sujet s'annonçait intéressant malheureusement, très vite, l'auteur nous abreuve de théories religieuses et de clichés sur les sectes en tout genre.
Les personnages y sont caricaturaux et on n'a plus qu'une envie…quitter cette « Béatitude » où il ne se passe finalement pas grand-chose.

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Malgré une petite longueur sur la fin un livre agréable on reconnaît la plume de Katarina Mazetti dès les premières pages. Cependant ce roman est moins drôle que les autres et il fait beaucoup réfléchir sur les religions et les croyances de chacun.

Nous suivons donc Madeleine, femme pleine de regrets qui porte le poids du monde sur ses épaules, et Wera jeune femme blasée qui cherche le scoop de sa vie. Ses deux femmes racontent l'une après l'autre leur stage pour créer leur Dieu à la béatitude et leur rencontre avec 5 autres stagiaires pleins de craintes, de regrets et d'espérances.

Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Là j'ai été très déçu! Beaucoup de bla bla et de masturbation
intellectuelle. Sens de la vie, réflexions sur la religion … cela aurait pu être intéressant … Il y a toujours de l'humour chez Mazetti, là il est plutôt corrosif. Je ne peux en dire plus, les mots me manquent.

Une journaliste décide d'aller en retraite à La Béatitude, ou gourou et élèves seront en immersion pendant trois semaines. Méditation, marche en forêt, tout pour que chacun trouve un sens à sa vie. Découvrirons les raisons qui les ont tous amenés à cet endroit ?
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La dure vie des pigistes veut qu'à un moment donné, on fouille un peu n'importe où pour dénicher de quoi gratter quelques articles et donc, de quoi gagner sa vie. C'est le cas de Wera, à l'affût d'une inspiration, lorsqu'elle tombe au supermarché sur une annonce proposant un stage spirituel de trois semaines. Elle propose aussitôt une série d'articles sur ce sujet à un magazine culturel et part vaillamment à la rencontre de l'inconnu. A l'arrivée, elle découvre un groupe de six personnages disparates dont un maitre de stage un brin sûr de lui, une hôte maternelle à souhait (du moins au début) et une fonctionnaire qui trimballe sa croix.

Ne connaissant l'auteur que de nom (malgré tout le foin qu'avait fait le mec de la tombe d'à côté), j'ai attaqué cet ouvrage sans aucune arrière pensée ni aucune attente, si ce n'est celle de lire une intéressante vision sur le cheminement spirituel (après tout, c'est ce que laissait présager la 4eme de couv). le style des premières pages m'avaient plu, le sujet également, je l'ai donc embarqué avec enthousiasme.
Et puis comme parfois, l'enthousiasme retombe comme un soufflé. Les pages défilent non sans plaisir, c'est un fait. Katarina Mazetti a une écriture enlevée, un brin humoristique et perspicace, pas du tout désagréable. C'est plutôt du côté du fond que le bât blesse. Quid d'un développement spirituel un peu consistant, un peu intéressant? Et bien nada ! C'est non seulement extrêmement superficiel mais surtout caricatural. le petit groupe de retraite ne brosse que des personnalités stéréotypées plutôt ridicules, toutes dans un mal être tellement vissé qu'elles ne font que s'insurger ou pleurnicher. Quant à l'organisateur, ce n'est ni plus ni moins qu'un erzats de gourou pas même crédible (le coup de la robe, sérieusement?). Il n'y a aucun cheminement, aucun développement intérieur. Tout le monde reste sur des positions idéalistes, revendicatrices, ou égotiques. Chacun construit sa croyance comme on joue au légo, comme si, une fois encore, c'était l'homme qui était au centre. A lire ce roman, je me suis demandée pourquoi l'auteur avait pris un tel sujet puisque visiblement, elle n'a aucune fibre spirituelle et nourrit plutôt une sorte d'aversion ironique et prétentieuse à cet endroit. Elle s'est fait plaisir à la déverser, restant campée sur ses préjugés, ce qui est somme toute, parfaitement inintéressant pour un quelconque lecteur.
Et puis, cette fin hollywoodienne ! Mais qu'est-ce que c'est que cette entourloupe à trois sesterces ? C'était déjà pas brillant jusque là mais alors ça achève de tout enfoncer copieusement !

Bref, de la soupe spirituelle sauce lecture de vacances, à lire exclusivement au bord de la mer (parce que quand le soleil tape fort, on peut pas se concentrer sur plus sérieux), mais c'est à peu près tout l'intérêt qu'il y a à y trouver.



PS : Aucun commentaire sur le bon goût du titre et de la couverture mais j'en pense pas moins... ^^
Lien : http://lapetitemarchandedepr..
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quelle déception de la part de cette auteur que j'avais tant appréciée dans "le mec de la tombe d'à côté " ainsi que la suite
l'idée était alléchante : une journaliste qui s'introduit dans une sorte de communauté proche d'une secte: on s'attendait à passer un bon moment de lecture , on s'attendait au moins à sourire mais...Rien...que des prêches ennuyeux , des personnages qui auraient pu être intéressants mais on reste sur sa faim!!
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