AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,23

sur 83 notes
5
20 avis
4
13 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
1838, Lahore, dans le Pendjab. Morgan est un adolescent fougueux et rebelle, fils d'un mercenaire. Il passe son temps dehors à parcourir les plaines et les forêts avec son ami. Un jour, il croise le chemin de Chali, une jeune fille de son âge, princesse khirgiz destinée à un avenir bien tracé. le jour où son amitié avec sa jolie princesse lui échappe, il se tourne vers Maura, jeune irlandaise installée récemment dans le Pendjab après y avoir rejoint son père, chef de la police de l'empereur. Puis, un drame se produit. Morgan est accusé et pourchassé. Il réussit à s'enfuir et gagne l'Himalaya, puis, plus tard, la Russie.

1845, Orenbourg, en Russie. Dix années ont passé. Maura et Chali sont des femmes mariées. Elles n'ont plus jamais revu Morgan. Personne ne sait ce qu'il est devenu où s'il est encore vivant. le temps a passé. Les vies se sont construites. Puis, une réception au Palais de mille vents en Russie va changer le destin de ces personnages. Maura, accompagnée de son époux, fait partie des invités. Elle croit reconnaître Morgan qui a changé de nom.

Je remercie les éditions L'Archipel et Babelio pour cette lecture.

"L'héritage des steppes" est le premier tome d'une saga écrite par Kate McAlistair qui nous conduit dans un voyage entre l'Inde, la Russie, la Chine et le Kazakhstan.

Le roman démarre en 1835 à Lahore, où l'essentiel des événements se déroule au jardin Shalimar, dans le Pendjab, puis se poursuit dans les steppes et la montagne du Cachemire. Nous suivons Morgan, Chali et Maura, leur vie de famille, la dureté de leur milieu familial. Chali est promise comme épouse au prince du Pendjab et les noces se préparent. Morgan subit la violence de son père, un homme qui brutalise également son épouse. Puis, il y a Maura qui vient d'arriver depuis l'Irlande avec sa mère afin d'y rejoindre son père, le colonel Fleming. Sa mère ne survivra pas à ce changement brutal. Désemparée, Maura tente de survivre grâce à l'amitié que lui porte Morgan et qui l'éloigne de la méchanceté de son père.

Lorsque le père de Morgan décède brutalement, le jeune homme est injustement accusé du meurtre et doit fuir, seul, avec pour seule compagnie son fidèle cheval.

Dix ans plus tard. Nous sommes à Orenbourg dans le Nord de la Russie. Morgan vit désormais dans un palais et s'appelle dorénavant Aleksandr Borisovitch. C'est le fils adoptif du baron Bachkal. Il est devenu un homme fort et respecté qui connaît bien les steppes kirghizes et la nature hostile russe et kazakh.

Maura est alors mariée à un botaniste anglais. le couple est invité à la soirée organisée au Palais des mille vents avec des centaines d'autres convives. Lorsqu'elle croise le regard de Aleksandr, elle le reconnaît immédiatement. C'est son vieil ami Morgan.

Une expédition d'études scientifiques dans la steppe tatare est organisée à la demande du mari de Maura. Aleksandr sera son guide. La jeune femme les accompagne. Mais durant leur route, les priorités changent. Un messager vient à leur rencontre. Chali est en grand danger. Il faut la sauver.

"Le palais des mille vents" est un voyage littéraire en Inde, en Russie jusqu'aux portes du Kazakhstan, en passant par les routes chinoises. On croise les peuples mongol, sikh, khirgize et cosaque. On traverse la région de l'Altaï puis celle de l'Oural et son fleuve, marquant la frontière entre l'Europe et l'Asie, puis on parcourt les routes des pierres précieuses, des étoffes et des épices.

Coutumes indiennes et traditions russes s'intègrent parfaitement dans cette saga pleine d'aventures et de rebondissements.

C'est une merveilleuse lecture avec laquelle j'ai passé un excellent moment. Coup de coeur absolu pour ce premier tome et il me tarde de connaître la suite des aventures de ces personnages.
Commenter  J’apprécie          220
Grâce aux éditions de l'Archipel, j'ai pu recevoir le palais des mille vents, écrit par l'autrice de la trilogie La Vallée du Lotus Rose dont j'ai le tome 1 dans ma PAL. Son nouveau roman me faisait très très envie au vu de sa superbe couverture et de son incroyable résumé qui me promettait une aventure dépaysante et passionnante. Verdict ? Je n'ai pas été déçue du tout, j'ai adoré !

Morgan est un jeune homme métis, né d'une mère indienne et d'un père irlandais, militaire et éleveur de chevaux au Pendjab. Ce dernier le déteste et brutalise sa mère qui est aussi son épouse. Au dehors de sa vie au sein du haras, il va rencontrer et visiter secrètement une jeune Kirghize toutes les nuits, aux abords de son gigantesque camp. Une amitié profonde et sincère va naître entre eux, ils passeront de bons moments, moments qui n'appartiennent qu'à eux, loin de leurs vies respectives et de leurs responsabilités à un si jeune âge. Mais la réalité rattrape Morgan lorsqu'il apprend que son amie, son premier amour, est en vérité la princesse Chali Gaur, dernière descendante du célèbre Gengis Khan et que cette dernière doit épouser un prince indien pour former une alliance entre les deux peuples pour contrer l'Occident, et encore plus les Anglais et les Russes. A la suite d'événements terribles, Morgan sera obligé de fuir son pays et de se reconstruire. Dix années passent, il est devenu un homme, différent d'autrefois, qui a bien changé puisqu'il est devenu un redoutable négociant/voyageur qui fuit son passé. Il a même une nouvelle identité. Il se nomme désormais Alexandr, fils adoptif d'un éminent paléontologue russe qui l'a sauvé, élevé et qui a fait de lui son héritier. Cette nouvelle vie lui convient jusqu'à ses retrouvailles avec Maura, jeune amie proche de l'époque, qui ne le laissera pas indifférent non plus. S'ensuit alors une très longue et périlleuse quête pour retrouver la reine Chali Gaur en fuite, celle qu'il n'a jamais pu oublier et qui est la cible de nombreuses personnes, de nombreux pays, de par son statut, son rang et son héritage.

J'ai beaucoup aimé Morgan/Alexandr, profondément bon et gentil, un peu plus dur adulte. J'ai aimé suivre son évolution, surtout que l'écart entre le Morgan adolescent et l'Alexandr adulte est très significatif à tel point qu'on dirait deux personnes distinctes. Chali m'a impressionné. Mariée si jeune, contre les élans de son coeur, loin de la liberté qu'elle aimait tant, elle a su survivre et déjoué les plans de ceux qui voulaient lui nuire ou profiter d'elle et de ce qu'elle représentait. Si j'ai apprécié Maura enfant, ce fut moins le cas adulte. Son comportement n'était pas très respectueux vis-à-vis de son époux qui l'aime à la folie, qu'elle aime aussi beaucoup et qui pourtant, essaie de s'approprier Alexandr. Et vu comment cela se termine entre eux à la fin, j'avais cette impression de "tout ça pour ça?!". Il fallait mettre les choses au clair plus tôt, beaucoup plus tôt.

Immersif à souhait, la lecture fut clairement dépaysante. Je ne suis pas du tout ou alors très peu coutumière de l'Histoire de l'Orient, des pays comme l'Inde, la Mongolie... disons de cette période historique et de la zone géographique. C'était donc la découverte totale. Une véritable plongée au coeur de différentes cultures, avec leurs bons et leurs mauvais côtés. le voyage, l'évasion et le dépaysement étaient au rendez-vous. le Pendjab, le Kazakhstan, la Russie, la Chine, la Route de la Soie... magnifique !

Alors là, une sublime plume, très fluide, je suis scotchée. le travail de recherche est incroyable. L'autrice est tellement précise, c'est beaucoup de descriptions et j'ai même trouvé la plume poétique. J'ai trouvé ce récit aussi beau que cruel. le réalisme et les descriptions font que certaines scènes étaient visuelles et donc très difficiles à lire.

En bref, ce ne fut pas un coup de coeur mais une excellente lecture tout de même ! Ce fut une lecture passionnante, j'ai eu du mal à lâcher le roman pour aller me coucher le soir. J'ai eu un attachement certain pour Maura, Chali et Morgan/Alexandr. J'ai assez hâte de les retrouver prochainement dans un second tome. C'est une belle histoire d'amour, qui va au-delà des frontières et des cultures !

PS : J'ai eu l'agréable surprise de voir que mon exemplaire était dédicacée ! Super attention ! ♥

Je remercie chaleureusement Mylène et les éditions de l'Archipel pour l'envoi et la découverte de ce superbe roman.
Commenter  J’apprécie          130
J'attendais la sortie du nouveau roman de Kate McAlistair avec une grande impatience. Elle est l'autrice de la trilogie du Lotus Rose que j'ai adorée. J'avais déjà pu apprécier le talent de conteuse de l'autrice, sa façon d'emmener le lecteur dans une magnifique aventure, dépaysante à souhait. Dans cette première trilogie, elle avait emmené son lectorat en Inde, les multiples recherches qu'elle a fait ont donné un récit d'une belle précision dans les lieux, les personnages, les us et coutumes. Aussi quand j'ai su qu'elle allait sortir une nouvelle trilogie avec pour fond de décor la Russie et l'Asie, j'ai eu alors très hâte de la lire à nouveau. Et avant de vous parler de l'histoire en elle-même, je peux déjà vous dire en quelques mots que je me suis régalée. Et j'ai trouvé la couverture très réussie, elle donne très bien le ton.
 
Donc, dans ce premier opus, tout débute en Russie, en 1838. On fait la connaissance d'un jeune garçon, Morgan. Il n'a pas une adolescence facile, son père, un mercenaire, ivrogne, est violent avec sa femme et son fils. Morgan s'enfuit bien souvent de sa maison mais revient toujours pour défendre et protéger sa mère. Il s'occupe des chevaux, et c'est en donnant des soins dans l'eau à l'un d'eux qu'il va rencontrer une jeune fille Mongole, qui, elle aussi, se promène très tôt le matin à cheval et avec son aigle. Elle est énigmatique pour Morgan, elle le fascinera, elle vit avec un groupe de nomades. Lorsque ce groupe partira, il verra cette longue caravane se diriger vers le palais de sa ville. Morgan se cache très souvent dans les jardins de celui-ci et il reconnaîtra la jeune Mongole, Chali, dans cette caravane, et il comprendra alors que c'est elle la jeune princesse qui doit être mariée au fils de l'empereur. En même temps, dans la journée, il prend des cours avec un abbé qui lui présente une jeune fille, Maura, qui suivra les cours avec lui. Elle aussi a un père autoritaire, et elle trouvera en Morgan un protecteur. Malheureusement, il arrive un grave accident et Morgan est obligé de s'enfuir et de laisser tous ceux qu'il aime. On le retrouvera alors 10 ans plus tard, transformé..
 
Je n'en dirais pas plus. Je trouve déjà vous en avoir trop dit alors que l'on est encore au tout début du livre. Je ne vous dirais par contre pas ce qu'il se passe dix ans plus tard, je vous laisse le découvrir. Je vous conseille de ne pas trop lire la quatrième de couverture du livre qui, à mon avis, en dit beaucoup trop. Ce sera d'ailleurs mon seul bémol de toute ma chronique. Ce n'est pas très grave et ne m'a pas plus dérangée que cela, car une fois dans le roman, je n'ai plus jamais eu envie de lire la quatrième, et je me suis laissée porter par les mots et les aventures du jeune héros. Dès les premières pages, je me suis retrouvée plongée dans l'action et surtout transportée en d'autres lieux, dans une autre époque. J'ai découvert le Pendjab, une province d'Inde proche du Pakistan, les paysages, la steppe, la ville avec ses marchés, ses couleurs. Les caravanes avec les chevaux, les chameaux. Les costumes des seigneurs, les rites, les jeux parfois cruels avec une chèvre, enfin bref, tout ce qui fait la vie des ces gens là à cette époque là. Puis après, je suis partie en Russie, après avoir traversé les frontières de l'Himalaya. Autres décors, autres ambiances, celles d'un palais russe, avec tout ce qu'il peut y avoir comme fastes. La campagne russe, froide, déserte, les villes aussi. Tout un univers d'un autre siècle, avec les robes, les costumes.
 
J'ai suivi avec grand intérêt Morgan dans ses péripéties, dans ses drames. Je l'ai vu se transformer en un bel homme, avec du caractère, qui sait ce qu'il veut et ne veut pas. Et derrière cette force, il garde une très belle sensibilité et beaucoup d'humanité. Les épreuves de son enfance, multiples et traumatisantes, ont forgé son caractère. Je ne peux pas trop en dire, mais sa fuite du Pendjab, en traversant la chaîne himalayenne a été très éprouvante. (Il y a certaines scènes très marquantes que j'aurais beaucoup de mal à oublier). L'homme qu'il est devenu peut paraître dur, mais ce n'est qu'une façade. L'avoir connu enfant et adolescent m'a permis de mieux comprendre l'adulte qu'il est devenu. Je savais qu'en grattant un peu la carapace, j'allais trouver un grand coeur derrière et une profonde justice et humanité.
Les personnages féminins ne sont pas en reste. Comme pour Morgan, on rencontre Chali et Maura toutes jeunes, elle sont à peine sorties de l'enfance. Et comme souvent, à cette époque, les filles étaient mariées très tôt et ne choisissaient pas leurs maris. Maura ne vivra pas cette situation, mais Chali, étant une jeune princesse, si. On en apprendra plus sur Maura, ce sera celle que l'on suivra le plus. La petite fille qu'elle a été m'a touchée, j'avais moi aussi envie de la protéger, de l'aider à se dépêtrer de ce père autoritaire et méchant. La jeune femme qu'elle deviendra essaiera de se montrer vive et enjouée, mais elle a elle aussi ses fragilités et est pleine de doutes. Chali est un personnage plus mystérieux, que l'on apprend à connaître petit à petit, qui n'a pas non plus été épargnée. Alors vous vous direz, un personnage masculin, deux personnages féminins, il doit bien y avoir de la romance dans l'air….eh bien, elle ne sera pas forcément celle que vous penserez de premier abord. Pareil, je ne vais pas en dire plus. Mais elle est très subtile cette romance, et c'est ça que j'aime aussi chez Kate McAlistair. Pas de scènes torrides, tout est en nuance, suggéré, et ce n'est vraiment pas ce qui prime dans ses romans, et c'est ce que j'aime avant tout. Il y a des sentiments, on ressent les attachements, les envies, mais il n'y a pas de sexe, et comme j'apprécie !
 
J'ai adoré cette lecture, c'est un coup de coeur, vraiment. Je l'ai dégustée sur plusieurs jours. Les événements de ma vie personnelle ont fait que je n'avais pas toujours beaucoup de temps pour lire dans ma journée, mais quand je pouvais le faire, je retrouvais les personnages et ce livre avec beaucoup de plaisir, comme un rendez-vous détente et surtout dépaysement. Cela me permettait de me changer les idées, d'oublier mon quotidien un peu pesant, et de m'évader. J'ai aussi appris plein de choses sur les pays, leurs coutumes, leurs religions, leurs situations géographiques, et j'adore quand ma lecture a ce double rôle de m'instruire et de me divertir. Je suis admirative devant les précisions apportées par l'autrice, elle a dû faire un travail considérable en amont pour faire toutes ses recherches et recréer un monde tellement réaliste. Tout son travail se ressent, par les précisions qu'elle amène dans les moindres détails, sans amener de lourdeurs dans la lecture. Tout est captivant.
 
J'ai pu une nouvelle fois apprécier la plume de Kate McAlistair, toujours aussi fluide et agréable à lire. Elle a choisi une narration à la troisième personne qui colle parfaitement à l'histoire. Cela permet de garder une petite distance avec les événements et avec les sentiments qui n'est pas négligeable quand ceux-ci sont très difficiles à vivre. Cela m'a donné un rôle de spectatrice, je regardais évoluer les personnages, je voyais les décors, comme si j'étais avec eux. J'allais de mon côté chercher sur le net les images des lieux traversés, et ils étaient tout à fait conformes aux descriptions de l'autrice. J'étais comme dans une salle de cinéma, et en même temps projeté dans les scènes. D'ailleurs, je verrais bien ce livre au cinéma, 1avec de beaux acteurs charismatiques…
 
Je pense que vous l'aurez compris en lisant cette longue chronique, j'ai adoré ma lecture. Je suis désolée d'avoir été trop bavarde, je pourrais encore vous parler de cette histoire, mais ce serait trop en dévoiler. En tout cas, une chose est sûre, je ne vais pas oublier de sitôt ce livre, et j'ai déjà hâte de lire la suite, qui paraîtra l'année prochaine. Quand je pense à ça, je me dis que c'est vraiment loin…je me suis tellement plu dans ce livre que j'ai eu un mal fou à le refermer. Et surtout je n'ai pas réussi à me plonger dans un autre livre, tellement j'étais encore avec Morgan, Maura, Chali, Aleksandr et John…c'est terrible cette mini-dépression post lecture. Écrire cette chronique m'a permise de retrouver cet univers et ça fait un bien fou…je m'en remettrais, ce n'est pas grave, c'est juste pour vous expliquer l'intensité de cette lecture…
 
Je ne peux bien sur que vous conseiller de vous aussi plonger dans cette formidable aventure qu'est le palais des mille vents. Je suis sure que vous passerez un très bon moment, surtout si vous aimez le dépaysement, les beaux décors, les personnages forts et attachants. Partez vous aussi pour la Russie et l'Asie, laissez vous porter sur un traîneau dans la neige ou sur un chameau dans le désert….et venez me parler de votre expérience de lecture, ce sera un plaisir pour moi d'échanger.
Commenter  J’apprécie          110
Que dire à part que l'histoire de Morgan/Aleksandr, Maura, Chali Gaur est fascinante. Kate McAlistair immerge ses lecteurs au coeur de l'Asie et de la Russie, dans une saga où l'amour côtoie la vengeance sur fond de conquêtes de territoires où une princesse et une mystérieuse relique vont être l'objet des plus viles conquêtes. Merci à Mylène pour m'avoir permis de découvrir ce nouveau coup de coeur.

1835, Chaîne du Pamir, Asie centrale.

L'Angleterre et la Russie sont en guerre, celle de la conquête de territoires. Sir James Fraser et Boris Bachkal ont chacun une mission à remplir envers les services secrets de leurs pays respectifs. le Tsar Nicolas Ier et Guillaume IV veulent étendre leurs empires sauf que les tribus kirghizes, descendants de Gengis Khan ne souhaitent pas renoncer à leur liberté.

Le futur mariage de la princesse Chali Gaur et une relique appartenant à Gengis Khan suscitent bien des convoitises. Enjeu politique, la princesse est un pion sur l'échiquier des conquêtes de pouvoir des hommes.

1835-1836, Lahore, Pendjab et Cachemire.

Morgan Harsha Preston vit dans le jagir de son père, Donovan Preston, un homme violent. Son fils assiste impuissant aux violences quotidiennes que son père fait subir à sa mère Aliesha.

Un mariage royal est un événement à Lahore et Morgan ne peut s'empêcher d'aller voir le caravansérail où il rencontrera une mystérieuse fille aux allures de guerrière.

Une rencontre qui va sceller son destin.

De rendez-vous en rendez-vous, les deux enfants goûtent une certaine liberté. Morgan rencontre Maura Fleming, la fille d'Edouard Fleming, un ami de son père et un tyran qui voue une haine féroce aux indigènes et aux métis. Maura, arrachée à son Irlande natale est confrontée à la brutalité de son père qui ne lui accorde aucune liberté, dû au rang qu'elle se doit de tenir. 

La mort de sa mère l'enferme dans une prison dont son père détient la clé tandis que la princesse Chali a dû se marier pour des enjeux purement politiques. Morgan est accusé du meurtre de son père par le père de Maura et doit s'enfuir, emportant avec lui le diamant Ko-i-Noor offert par Chali. Après avoir perdu sa mère et son précepteur, c'est seul qu'il commence un long périple poursuivi par Fleming qui n'aura de cesse de le traquer. Les meurtres de celui-ci envers sa famille seront son combat, sa raison de vivre pour tous les cadavres que Fleming a laissé sur son chemin, son motif ultime de vengeance.

1845-1846, Sainte-Russie, steppes kirghizes.

Morgan est devenu Aleksandr Borisovitch et renaît sous sa nouvelle identité d'héritier du Baron Bachkal et de chasseur d'antiquité réputé dans toute l'Asie. Dix ans à suivre une éducation digne d'un aristocrate russe lui ont permis d'effacer toute traces de ses origines jusqu'à ce qu'il sauve une jeune femme des griffes d'une panthère. Son passé ressurgit d'un coup en découvrant Maura accompagné de son mari, John Fraser-Ashton, un botaniste et fils d'un ancien espion au service de l'Angleterre tout comme le fut son père adoptif pour le Tsar. Une drôle de coïncidence à laquelle il ne croit pas tout comme son père qui souhaiterait que son fils retrouve la bannière permettant de rallier des peuples dans la paix russe avant l'Angleterre.

En effet, son père pense que l'expédition scientifique de John Ashton n'est qu'un prétexte et qu'il n'est pas ce qu'il paraît être, un potentiel espion dont son fils devrait se méfier.

L'espionnage va se mêler aux amours contrariés d'Aleksandr entre Maura et la princesse Chali.

Le passé d'Aleksandr le rattrape quand il apprend la fuite de la princesse Chali et de son fils. Brisant net l'alliance entre les peuples dont son mariage était l'enjeu, Chali devient la proie de Fleming. Pour la retrouver, Aleksandr se lancera dans le jeu dangereux de l'espionnage avec John Fraser-Ashton et Maura, sa femme. Pour elle, il affrontera son passé et son pire ennemi, celui responsable de tous les maux de son passé.

Tiraillé entre un amour impossible et des sentiments qu'il ne comprend pas, entre deux identités et son passé, Aleksandr va devoir affronter l'homme dont il désire se venger depuis dix ans, celui qui a brisé sa famille. 

Bien des épreuves attendent Aleksandr et Chali, leur amour y survivra-t-il ?

Un amour interdit peut-il résister au temps et à la cupidité des hommes pour une relique aux pouvoirs de conquêtes immenses ?

Kate McAlistair a le don de plonger ses lecteurs au coeur des civilisations et des pays grâce aux nombreuses descriptions qui offrent une immersion des plus intenses. Les descriptions y sont à mon sens plus nombreuses que dans sa précédente trilogie, certains pourraient juger qu'il y en a trop ou qu'elles sont trop longues. Pour ma part, j'ai ressenti le même effet que pour ses précédents romans, une lecture impossible à lâcher et un voyage qu'on ne voudrait jamais voir arrêter aux confins du monde. L'impression d'être une exploratrice, un témoin de l'histoire de Morgan et Chali.

Les femmes sont à l'honneur entre une enfant soumise à un père qu'elle ne connaît pas et une jeune princesse, privée de sa liberté pour une alliance purement politique dont elle est l'enjeu.

Chacune est soumise à une autorité ou à ses devoirs, l'auteur dépeint la condition des femmes à cette époque, une existence de soumission aux hommes mais aussi d'esclavage qui est au coeur de ce roman. On découvre des contrées lointaines, des us et coutumes, des traditions, des croyances différentes, des odeurs, des saveurs...

Je suis impatiente de découvrir la suite et j'aimerai bien qu'un tome se déroule durant la Seconde Guerre mondiale. On a peu d'informations sur l'Inde, la Chine… durant cette période de l'histoire, ce qui est dommage (c'est mon addiction pour la Seconde Guerre mondiale qui parle).

J'ai retrouvé tout ce que j'ai apprécié dans la trilogie du Lotus : l'évasion, l'aventure, le danger, les mots, la plume fine, élégante et précise à la fois... le suspense et la beauté des paysages aux confins du monde entre les plaines mongoles et celles verglacées de Russie, deux pays, deux cultures, un amour dangereux et intense...
Commenter  J’apprécie          72
Kate McAlistair, c'est, pour moi, l'une de mes premières et de mes plus belles découvertes en tant que blogueuse littéraire. La Vallée du Lotus rose fut mon premier Service Presse pour les éditions de l'Archipel et ce fut un coup de coeur, renouvelé deux fois avec les deux tomes suivants. Aussi étais-je très impatiente de découvrir sa nouvelle saga, le Palais des Mille vents. Et je n'ai pas été déçue…

Le voyage est bien différent cette fois. Nous avons quitté l'Inde, ses senteurs exotiques, ses couleurs chatoyantes pour les steppes arides ou glaciales qui séparent la Russie de l'Asie. Mais le talent de Kate McAlistair nous projette aussi bien dans ces terres inhospitalières. J'ai senti le froid, j'ai entendu le vent, les hurlements des loups, les blatèrements des chameaux et les hennissements des chevaux. J'ai pataugé avec les personnages dans la boue créée par la fonte des neiges, j'ai gravi avec eux, la peur au ventre, les chaines montagneuses escarpées et j'ai découvert avec émerveillement les villages de pêcheurs, les marchés et les palais enchanteurs, décorés de tapis, de samovars et de tentures. C'est là le premier point fort de cette talentueuse autrice : la magie de ses descriptions.

Mais la narration n'est pas en reste, loin de là. L'histoire est d'une étonnante fluidité malgré la complexité de l'intrigue et du contexte. La zone géographique est au coeur d'une rivalité qui oppose la Russie, l'Angleterre et les clans d'Asie centrale. Tout se passe dans un climat de tensions, de manipulations politiques, de trahisons et de jeux de pouvoir. Et pourtant, au milieu de cet imbroglio politique, on est submergé par la pureté des sentiments des personnages.

Morgan, d'abord, un métis britannique et indien, qui rêve de grands espaces et de longues chevauchées, est un jeune homme pur. Il ne supporte pas l'injustice, les traitements que son père inflige à sa mère, et l'espionnage. Lui, il veut continuer à rêver. Son premier rêvé se construit autour d'une jeune fille qui apparaît de façon extraordinaire lors d'une chasse au faucon. Ils ne se comprennent pas, ne savent pas qui ils sont, mais ils se rapprochent, ils sont l'un pour l'autre la bouffée d'oxygène. Séparés par des destins qui ne peuvent s'accorder, ils ne s'oublieront jamais.

Et puis il y a Maura. Une petite fille détruite par son arrivée à la Lahore, par la maladie de sa mère, par l'inhumanité de son père. Elle ne survivra que grâce aux rêves que Morgan lui apporte sur un plateau : la beauté des jardins de Shalimar, son admiration pour les chameaux. Mais là aussi, le destin s'acharne puisque celui qu'elle aime va rapidement avoir pour pire ennemi son propre père.

Kate McAlistair nous fait passer, avec brio, de scènes contemplatives dignes d'un rêve à d'autres beaucoup plus dramatiques et d'une violence extrême. Je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher de voir dans la cruauté de Fleming un peu de la folie destruction du baron von Rosenheim.

Et puis un saut dans le temps, les cartes semblent définitivement redistribuées. Les personnages se renouvellent et si le Baron Bachkal rachète largement les petitesses et l'inhumanité de Preston Donovan, la vie et le passé rattrapent rapidement Morgan, devenu Aleksandr. Dans cette course contre la montre, dans cette fuite en avant, les amourettes de l'enfance prennent une nouvelle dimension et le voyage de fuite devient un voyage de retrouvailles, haut en couleurs.

J'ai adoré, encore une fois, me plonger dans cette merveilleuse aventure, dont je lirai la suite avec un immense plaisir et, je l'avoue, une certaine impatience…

Lien : https://livresque78.com/2021..
Commenter  J’apprécie          60
J'avais lu beaucoup de bien de cette autrice (puisqu'il parait que c'est autrice qui s'impose...) mais je n'avais jamais eu l'occasion de la lire. Je dois dire que je ne regrette pas cette découverte. J'ai littéralement adoré ce roman et le voyage qu'il propose. Les paysages sont merveilleusement décrits et nous permettent de nous immerger totalement dans le récit. J'aime également le fait que l'autrice prenne le temps de camper l'enfance (ou plutôt l'adolescence) des personnages. Les relations qu'entretient Morgan avec Maura et Chali sont vraiment décrites dans leurs différences et on sent le trouble de l'adolescent pour ces deux filles à la fois très différentes mais aussi semblables. J'ai également aimé la manière dont les coutumes indiennes sont expliquées ainsi que les différents aspects géopolitiques (tout comme la description du traitement réservé aux populations locales par les anglais). Mais avant tout, on est dans une histoire romanesque où l'on suit les battements de coeur de Morgan et le tout est vraiment passionnant

Ce que j'aime : les descriptions, le contexte soigné, les personnages et la relation de Morgan avec Maura et Chali

Ce que j'aime moins : le destin du fils de Chali, la fin qui arrive trop vite

Pour résumer

Un souffle de romanesque et d'exotisme servit par des personnages attachants et une plume élégante

Ma note

8,5/10
Lien : http://jessswann.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          60
Quel beau roman que ce premier tome de la nouvelle saga de Kate Mc Alistair,
1835, la jeune princesse mongole, Chali Gaur, entourée de sa garde arrive à Lahore pour épouser le Prince Nau-Nahil Singh, petit fils de l'Empereur.
Morgan Harsha Preston, adolescent métis adoré par sa mère indienne et détesté par son père irlandais, alcoolique et violent, rêve de découvrir si la jeune princesse est jolie et emmène son cheval à la rivière au plus près du camp des Kirghizs.
Là, il est sauvé in extremis de la morsure d'un renard enragé par un soldat et son aigle : le soldat s'avère être une ravissante jeune fille.
Morgan et la jeune fille prennent l'habitude de se retrouver tous les matins et malgré la barrière de la langue, ils prennent un grand plaisir à ces moments.
L'après-midi, Morgan suit des cours chez le Père André, un jésuite breton, c'est là qu'il rencontre Maura Fleming, la fille du chef de la police de l'Empereur. Morgan considère Maura comme sa petite soeur et une belle amitié se créée.
Puis arrive l'accident, un après-midi Morgan essaie d'éviter les coups de son père lorsque ce dernier défonce la balustrade et s'étale au sol : mort.
Morgan accusé à tort n'a plus qu'une solution : s'enfuir...
Mais où ira-t-il ? Comment arrivera t-il à survivre ? Retrouvera t-il un jour Maura et l princesse ?
Saga historique qui nous entraine dans un merveilleux voyage de l'Asie à la Russie.
L'intrigue est bien construite, les paysages parfaitement décrits et les personnages merveilleusement dépeints.
La plume de l'auteur est fluide et agréable.
J'ai hâte de lire la suite.
Très très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          50
J'avais repéré la nouvelle saga de Kate McAlistair lors de sa sortie l'an dernier et je me suis jetée dessus à réception du poche. Bien heureuse de ne pas avoir relu le résumé récemment car il dévoile quasiment toute l'intrigue !

Bien que le roman soit épais (quasi 600 pages) et qu'il y ait assez peu de dialogues, une fois commencé, il est très difficile de le lâcher ! Kate McAlistair nous plonge dans l'Inde du XIXe siècle avec force de descriptions, et de notes de bas de pages puisqu'elle emploie de nombreux termes inconnus (que ce soient d'anciens instruments de musique ou des spécialités culinaire de l'époque), mais aussi des mots de penjâbi, de kirghize, de russe... ou encore des précisions sur des faits historiques. Nous sommes donc complètement immergés dans un autre temps, un autre monde que les phrases de l'autrice dessinent sous nos yeux.

L'intrigue est extrêmement prenante, mêlant intérêts politiques et héros oppressés. En effet, le monde dans lequel évolue Morgan est constamment soumis à la toute-puissance de l'empereur et de son kotwal (chef de la police), à la recherche de domination britannique ou russe sur l'Inde, où tous espèrent mettre la main sur une bannière mongole qui unirait toutes les tribus d'Asie.

L'Héritage des steppes est extrêmement intéressant, aussi bien au niveau des informations qu'il contient sur les paysages locaux, la faune et la flore, mais aussi les us et coutumes de l'époque, les formations des caravanes, les retombées suite à des dénonciations calomnieuses, conduisant un homme à la ruine sans autre forme de procès. C'est à la fois révoltant et exaltant car, vous vous en doutez, ces hommes déchus ont beaucoup de ressources à leur disposition et n'auront de cesse de rétablir l'honneur de leur nom.

J'ai adoré Morgan, que nous découvrons à l'âge de 15 ans. Fils d'un soldat Britannique et d'une Hindoue, il est honni par son père alcoolique et violent, qui ne le considère pas. Il déchaine également la rancoeur du kotwal qui lui voue une haine féroce dont il ignore l'origine, et sera son plus féroce ennemi. le dit kotwal est un personnage presque caricatural, qui n'exprime que violence et se plait à châtier qui bon lui semble. Il dispose de pleins pouvoirs et personne ne remet en cause ses décisions, toutes injustes soient-elles. C'est un personnage que l'on déteste d'un bout à l'autre mais dont la rage n'a d'égale que son endurance.

Malgré l'animosité qui l'entoure, Morgan est un garçon vaillant et débrouillard, qui a la chance, tout au long de son existence, d'être également accompagné de personnes bienveillantes (les serviteurs, le chef palefrenier qu'il considère comme son père et lui a enseigné tout ce qu'il sait sur les chevaux ou encore le prêtre local) qui lui permettent de se construire et de persévérer. Il est bon, juste et semble avoir un don avec les animaux. Animaux très présents puisque les hommes et femmes se déplacent à cheval ou à dos de chameau et que les rapaces les aident à la chasse.

Puis, nous croisons la route d'Aleksandr, jeune russe de 25 ans, adulé par les siens pour sa témérité, sa force et sa capacité à mener à bon port les caravanes dont il a la charge, bravant mille dangers. Aleksandr n'a rien à voir avec le jeune Morgan, il a cadenassé son passé au plus profond de lui et lorsque celui-ci ressurgit, il le repousse avec dureté.

Kate McAlistair nous fait passer par toute une palette d'émotions, de l'indignation à frustration en passant par des instants de joie, d'émerveillement mais aussi de tristesse. Son récit est à la fois beau grâce les sentiments qu'il véhicule, imperméables au temps, mais aussi tragique. Il y est question de sati : ses femmes qui s'immolent avec le corps de leur mari décédé, souvent parce qu'elles y sont forcées; de mariage de convenance, comme celui de la jeune Chali, 14 ans, descendante du héros mongole à l'origine de la fameuse bannière; d'impunité des tous puissants; de commerce d'esclaves; de fourberie mais aussi d'amour.

J'ai quitté à regret ce Palais des mille vents, me rassurant du fait que d'autres tomes sont à paraitre. Même si, le second opus semble s'intéresser à deux personnages secondaires, j'espère y retrouver Aleksandr.


Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
Commenter  J’apprécie          40
1835, à Lahore, dans le Pendjab. La princesse Chali Gaur, héritière de Gengis Khan, est promise au petit-fils de l'empereur du Pendjab, Ranjit Singh. Sa dot comporte une bannière mongole : le Loup bleu. Fabriqué à partir de crins de cheval, cet objet est entouré d'une légende : « pour les peuples kirghizes, l'homme qui aurait cette bannière en sa possession serait capable de rallier toutes les tribus d'Asie centrale à sa cause. » (p. 14) Aussi, sa valeur symbolique attire de nombreuses convoitises, telles que celles des États russes et britanniques.


Morgan Harsha Preston est l'enfant d'une hindoue et d'un Irlandais. Âgé de quinze ans, il éprouve une grande admiration pour son père en tant qu'officier, mais il le déteste en tant qu'homme. En effet, Donovan Preston est violent : il bat son épouse et son fils. Lorsqu'il revient de mission, l'adolescent tremble et bout de colère. Heureusement, Morgan est chargé de soigner le cheval du militaire et peut ainsi s'éloigner du jagir. Un matin, au bord de la rivière dans laquelle il patauge avec l'étalon, il rencontre un étrange cavalier. Tous deux nouent une amitié qui se passe de mots. Morgan ne sait pas qu'il joue, tous les jours, avec la princesse Chali Gaur. C'est aussi à cette époque qu'il rencontre Maura, une petite fille qu'il prend sous sa protection. Elle est la fille du colonel Fleming, le chef de la police de l'empereur. Hélas, des événements terribles séparent le jeune garçon de ses amis.


Le palais des mille vents est le premier tome d'une trilogie. Il se déroule sur une décennie et s'étend de l'Inde jusqu'à la Russie. Alors que souvent, je ne suis pas sensible aux descriptions, celles de Kate McAlistair sont mémorables. Elles sont un personnage de l'histoire. Grâce à elles, j'ai été éblouie par les paysages, mais j'ai, également, ressenti la dureté du climat ou l'âpreté de l'environnement. J'ai eu l'impression de subir la chaleur et le froid, la neige s'est reflétée dans mes pupilles, j'ai eu faim, j'ai eu mal et j'ai été fascinée par les vols des aigles qui m'ont captivée. Les images défilaient dans mon esprit et elles sont une part de mon coup de coeur.


Les personnages m'ont émue. Ces jeunes sont bouleversants et courageux. Ils acceptent leur destin, mais se révèlent lorsqu'il s'agit de soutenir un être cher. Morgan m'a énormément touchée. Lorsqu'il se bat, c'est par altruisme. Il est un ami fidèle et un homme guidé par ses valeurs. Il a un grand respect pour le vivant : humain et animal. Hélas, des personnages effroyables occupent la vie de ceux que j'ai appris à aimer. le destin est cruel, lui aussi. Aussi, certains passages font très mal. J'ai été meurtrie par les épreuves provoquées par la bravoure de Morgan. Plusieurs fois, mon coeur s'est serré et j'ai même senti des larmes couler.


J'ai été passionnée par les faits historiques et par l'immersion au sein de la culture mongole, indienne et russe. Kate McAlistair décrit les relations diplomatiques, les croyances, les luttes, les traditions, les coutumes, les conditions de déplacement, etc. Elle nous offre une véritable odyssée, à travers des aventures périlleuses et des rebondissements savoureux.


Les sentiments, qu'ils soient filiaux, amicaux ou amoureux, sont si justes et si puissants, que j'ai été envahie par les émotions, il me semblait qu'elles étaient miennes. A distance de la lecture, l'amour est toujours présent.


Comme je l'ai dit précédemment, j'ai eu un énorme coup de coeur pour le palais aux mille vents. C'est une fresque romanesque emplie d'évasion. La plongée dans la vie de personnages terriblement attachants est un tourbillon de sensations et de flamboyantes émotions, que j'aurais aimé ne pas quitter. Cela va être difficile d'attendre un an pour lire la suite. Avec cette nouvelle série, je confirme que Kate McAlistair est une de mes auteures favorites de sagas romanesques.



Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          40
Le Palais des mille vents est un merveilleux roman d'aventure, de passion, d'amour qui dure une vie, d'évasion, de voyage, de liberté. Un roman avec un héros mémorable, Morgan-Aleksander, et une princesse-guerrière, Chali la belle… C'est passionnant, c'est envoûtant, c'est empli du vent qui balaie les steppes de Mongolie sur des kilomètres, sans que rien ne vienne l'arrêter. C'est tout ce que j'aime ! À tel point qu'il est particulièrement difficile de laisser les héros poursuivre leurs vies et leur voyage sans nous après la dernière page… Mais il semblerait que ce roman soit le premier volet d'une nouvelle saga… Espérons que ce soit vrai.
Lien : https://branchesculture.com/..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (212) Voir plus



Quiz Voir plus

L'héritière du lotus rose

Quel est le surnom chinois de Mary-Leela ?

Xiàngmù
Bǎihé
Liánhuā
Lúwěi

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : L'héritière du Lotus rose de Kate McAlistairCréer un quiz sur ce livre

{* *}