De l'importance d'avoir sept ans

Quel bonheur de retrouver Bertie et ses comparses dans ce 6ème épisode des "Chroniques d'Edimbourg".

Bertie est ce petit garçon qui a six ans depuis le début de ces Chroniques. Surdoué, sensible et attachant, il est affublé d'une mère terrible pétrie de certitudes et de principes psychologiques castrateurs.

Et je dois avouer que je me suis pris d'une telle affection pour ce gamin que tout parent rêverait d'avoir que je lis la série pour prendre de ses nouvelles.

Bertie n'est pas tout seul. D'autres personnages évoluent dans cette série. Matthew découvre qu'il va être papa, Domenica, Angus et le chien Cyril vont en Toscane.

Comme à chacun de ses romans, Alexander Mc Call Smith instille des petites leçons de sagesse, de tolérance et de bienséance. Mais chacune de ses séries symbolise un univers bien distinct.

Pas de sensationnalisme dans les romans de cet auteur mais, pour moi, les lire me transporte dans un cocon ouaté et confortable.

C'est le 6ème tome des chroniques d'Edimbourg et l'on voit évoluer les personnages des précédents tomes. Bertie grandit et il est impatient d'avoir 7 ans. j'aime l'écriture de l'auteur qui est fluide et imagée. Il parsème les pages de petits conseils, de sagesse.

Je n'ai pas lu les tomes précédents et cela n'a gêné en rien ma lecture mais je pense qu'il est mieux de les lires car du coup on prend l'histoire en cours.

Une histoire sympathique, des personnages attachants j'ai bien aimé découvrir l'univers de Bertie ce petit prodige bien singulier. Une découverte agréable.

VERDICT

Une lecture sympathique qui donne envie de rattraper le retard et de lire le prochain.
Lien : https://lilacgrace.wordpress..

Lecture détente par excellence que ces charmantes chroniques d'Edimbourg !

C'est toujours un plaisir de retrouver les habitants de Scotland Street, mais si certains d'entre eux ont déménagé pour voguer vers de nouveaux horizons. Comme Matthew par exemple, qui vient de convoler en justes noces et qui savoure son nouveau quotidien en distribuant (trop?) de petites attentions à sa jeune épouse Elspeth, qui attend un heureux événement. D'autres personnages restent malheureusement (ou heureusement pour le lecteur?) égaux à eux-mêmes : Irène, qui ne démord pas de ses principes éducatifss lamentables ou Bruce, toujours imbu de sa petite personne (et qui apparaît peu d'ailleurs dans ce tome, c'est dommage). Domenica et Angus, l'anthropologue et le peintre, eux, restent adeptes des joutes verbales à bâtons rompus et voient leur relation complice menacée par Antonia. Et bien sûr, il y a ce pauvre Bertie, qui attend toujours avec impatience ses dix-huit ans pour aller s'installer à Glasgow, loin de sa mère… Peut-être que la présence de son petit frère Ulysse, va l'aider à supporter les douze années qui le séparent de son oasis…

On sent toute l'affection ou au contraire la moquerie de l'auteur à l'égard de ses personnages. Il semble particulièrement attaché à Bertie, ce dont il s'explique dans un avant-propos touchant. le pauvre Bertie, qui ne semble pas grandir alors qu'au contraire, le monde change autour de lui, n'est pas au bout de ses peines avec sa mère !

Dans cette série, on oscille toujours entre raffinement et incongruité : p. 21-22 « Bonnard aurait sûrement apprécié Big Lou et, s'il avait été là, l'aurait représentée en train de frotter son bar, la tête penchée en avant, absorbée par sa tâche. » La peinture et la poésie font toujours irruption dans le quotidien, tout comme dans la série que j'apprécie encore plus, Isabel Dalhousie.

On est souvent à mi-chemin entre un hommage à l'Ecosse et une observation amusée des moeurs contemporaines. On apprécierait peut-être un peu plus d'action, mais les chroniques se présentent souvent comme des tranches de vie et à ce titre, on observe les mêmes lenteurs que dans la vraie vie.

J ai dévoré "de l importance d avoir sept ans " d Alexander McCALL SMITH un petit bijou concernant ce petit garçon de six ans qui ne rêve que de manger de bonbons, de boire du soda mais qui est malheureusement contraint par sa mère à faire des séances de psychologie ( alors que clairement ç est elle qui en a besoin ) du yoga (quand lui préfère les scouts ) entre autres....
Et qui croit qu à sept ans il sera respecté et écouté. .
Touchant petit bonhomme qui nous fait réfléchir à notre rôle de mère ; n en fait t on pas trop, ne vivons pas nos rêves à travers eux. ...
Excellent livre que je recommande

Comme d'autres à l'évidence, si je poursuis cette série, c'est pour en savoir plus sur Bertie, avec l'espoir toujours présent qu'il soit enfin libéré du joug de sa mère (et là, on y croit presque !). Ce petit bout attachant dès le premier volume...

Avec son petit côté nostalgique et passéiste, Alexander McCall Smith nous emmène dans les rues d'Edimbourg en compagnie de personnages savoureux ou exaspérants.

Plaisir toujours renouvelé...

Le tome 6 des "Chroniques d'Édimbourg" : léger et profond à la fois, plein d'humour, les personnages sont toujours aussi attachants. On voit réapparaître Pat, un personnage que j'avais particulièrement apprécié dans les volumes précédents. le livre se lit d'une traite ou presque ...

Toujours un plaisir de retrouver Bertie, le petit Ecossais !

Nous revoici pour une nouvelle série de chroniques sur les habitants d'Edimbourg. Les choses ont un peu évoluer depuis le tome précédent. Bertie a un nouveau thérapeute, Matthew et Elspeth vont bientôt être parents, Big Lou semble débarrassée de son soupirant royaliste, Stuart commence à s'affirmer un peu et un rapprochement léger s'opère entre Domenica et Angus.

Plonger dans un nouveau tome des Chroniques d'Edimbourg, c'est comme retrouver des vieux amis. Ils ont un peu changé, mais pas trop. Comme à chaque fois, certaines histoires me plaisent plus que d'autres. Je dois dire que Bruce m'ennuie toujours autant et qu'il passe à mes yeux pour un idiot. le couple Matthew-Elspeth promet de bons moments de rigolade dans le futur, mais pour le moment Matthew est légèrement irritant. On a l'impression qu'Elspeth est à l'article de la mort, et non pas simplement enceinte. Espérons qu'il se calme par la suite.

Mais mon histoire préférée, comme à chaque fois, celle de Bertie. J'adore ce petit garçon, si intelligent pour son âge mais aussi terriblement enfantin. Franchement, c'est le héros de cette série. Dans ce tome 6, il lui arrive encore plein d'aventures. Il n'a pas un instant de répit.

J'ai dévoré ce tome en une après-midi, passant d'histoire en histoire.

Lecture sympathique et je lirai la suite avec plaisir.

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