D'os et de lumière

D'os et de lumières de Mike McCormack est un roman qui m'a été envoyé via net galley par les éditions Grasset, que je remercie.
Nous sommes le 2 novembre dans le village de Louisburgh, en Irlande.
Pendant une heure, jusqu'au prochain bulletin d'information, Marcus se remémore sa vie depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte, sa vie de fils, de mari, de père, d'ingénieur du génie civil. Il désosse son passé comme il observe les ponts, d'un regard aussi rationnel qu'émerveillé....
D'os et de lumières est un roman de la rentrée littéraire de janvier 2019 qui me tentait énormément. Malheureusement pour moi, cette lecture fût compliquée et laborieuse !
J'ai trouvé le contenu intéressant, j'ai apprécié de découvrir la vie de Marcus, son point de vue, ses pensées.
Mais là où, pour moi, ça pêche... c'est sur le style. Ce roman est écrit d'une traite, sans un seul point. Et il m'a vraiment fallut m'accrocher pour ne pas cesser ma lecture car cette absence de ponctuation m'a réellement dérangé.
Je l'ai lu en numérique, je me dit que si je le trouve à la bibliothèque je tenterait peut-être de le relire au format papier, j'accrocherais peut-être mieux ! Et avec ce genre d'ouvrage très particulier, une seconde lecture pourrait valoir le coup.
Je ne regrette pas ma lecture car le contenu est très intéressant, j'ai apprécié de découvrir l'Irlande, le personnage de Marcus.
A cause du style, j'ai quand même l'impression d'être un peu (beaucoup ?) passé à coté de ma lecture.
Ma note : trois étoiles.

J'ai été attirée par le fait d'entrer dans les pensées d'un homme. Si l'absence de points et d'histoire conductrice ne m'avait pas fait peur, le fait de ne pas pouvoir suivre le narrateur dans ses pensées m'a déboussolée et je me suis désintéressée de son histoire assez rapidement. Ne faisant que survoler, malheureusement, le livre, picorant ses pensées qui m'ont parfois intéressées. J'ai essentiellement été intéressée par les moments décrits avec ses deux filles ou la tendresse de sa femme, Mairead. Mais c'est une lecture exigeante et je n'ai pas pu être aussi disponible que nécessaire malheureusement.
Si l'écriture est belle avec des phrases rythmées . Il y a un pesanteur dans leur sonorité des phrase. Ce qui est troublant et frustrant, c'est que Marcus est sympathique un peu mou mais c'est un personnage auquel j'aurais pu m'attacher dans un roman, roman de sa vie sous une autre forme.

Lien : https://www.babelio.com/monp..

Avant tout, merci et pardon à babelio et aux éditions Grasset
J'ai 10 (!) jours de retard pour ma critique. Est-ce un hasard ? J'aurai mis 40 jours.
Une véritable traversée du désert.
Je me suis accrochée, à la lecture des critiques précédentes. Plusieurs lecteurs avouent avoir eu un temps d'adaptation mais ne regrettent pas d'avoir persévéré.
Pour ma part, j'ai commencé à rentrer dedans au-delà de la page 200. Et cela n'a pas duré puisque - oserais-je avouer que je n'ai pas compris la fin ?
Je suis - je le reconnais - une lectrice rapide. de celles qui survolent les descriptions, qui sont incapables en refermant un livre, de dire le nom des personnages, parce que je les photographie plus que je ne les lis...
J'ai donc dû me forcer à revenir en arrière pour lire les paragraphes que j'avais survolés.
Il y a une vraie recherche de style, mais ce chef d'oeuvre n'est pas pour moi.