Un goût de cannelle et d'espoir

L'épreuve par l'existence:

Même les plus braves qui furent tués
Ne doivent pas cacher qu'ils sont surpris
Voyant au réveil, le courage régner
Comme sur cette terre, au paradis.

Personne n'est mauvais ou bon par naissance, nationalité ou religion. Au fond de nous, nous sommes tous maîtres et esclaves, riches et pauvres, parfaits et imparfaits.

Si tu ériges des clôtures autour de toi, tu te fais plus de mal que de bien.

- C'est l'été. La menthe pouliot est en fleur, dit-elle en embrassant Elsie sur la tête. Nous n'en reparlerons plus. Personne ne doit savoir. Nous continuerons simplement comme si de rien n'était et prierons pour la miséricorde de Dieu. C'est tout ce que nous pouvons faire.

Tout ce que je peux avouer, c'est que j'aime mes bébés ! L'association n'approuve pas que les mères fasses preuve de possessivité maternelle concernant les enfants de la patrie, mais je ne peux taire mes sentiments. Ils étaient en moi pendant neuf mois, pas dans le ventre du Führer ! Friedhelm est la chair de ma chair, le sang de mon sang. Comment pourrais-je accepter de l'abandonner sans sourciller ? Ce serait comme demander aux saisons de s'arrêter parce que le Führer l'exige. Impossible ! Ne me demandent-ils pas de changer les bases mêmes de la nature ? [...] Je veux savoir où est mon fils ! Je ne peux pas continuer comme s'il n'avait jamais existé. Quel genre de mère serais-je si je le pouvais ? Quel genre de femme ? Le monde n'a jamais paru aussi sombre et cruel qu'aujourd'hui. La seule façon pour moi de faire ce qu'ils exigent et d'éteindre mon instinct maternel serait d'empêcher mon cœur de battre.

Il restait éveillé des nuits entières à ressasser la douleur qu’il avait causée : une veuve avant de devenir une épouse, deux familles dévastées par la tristesse, l’exil d’une fille, un enfant sans père. Et il luttait encore avec la partie de lui qui se rappelait la famille Hochschild avec attachement. Mais cela n’affectait pas le moins du monde son engagement farouche auprès du Reich. Il rejouait la scène de la Nuit de cristal dans son esprit, rationalisant chacune de leurs actions et se disant que, même si les Hochschild étaient juifs, Peter s’était montré trop impulsif. Josef ne regrettait pas sa colère, plutôt son manque de contrôle.

(...) les marques sur nos vies sont comme des notes de musique sur une page : elles chantent une chanson (p. 229)

je ne me suis jamais laissé impressionner par les grandes démonstrations de romantisme. l'amour est dans les petites choses, les attentions quotidiennes, la gentillesse et le pardon.

L'amour est dans les petites choses, les attentions quotidiennes, la gentillesse et le pardon.

Une fois, ma mère s'est coupé en préparant mon repas. Son doigt a saigné et ça a laissé une cicatrice. Juste là, dit-il en montrant l'endroit de sa blessure. J'en étais désolé, mais elle a dit que les marques sur nos vies sont comme des notes de musique sur une page: elles chantent une chanson.