Blackwater, tome 2 : La digue

Le premier tome de la saga Blackwater était juste captivant. Sa chronique refroidit à peine que voici déjà la chronique du second opus : « La digue ». La couverture est toujours aussi magnifique avec ses reliefs et cette prédominance de la couleur terre de sienne, comme si la Perdido avait débordé sur ces pages.

Après la crue qui a dévasté la petite ville de Perdido, le conseil a voté l'édification d'une digue pour protéger les habitants d'un nouvel évènement dévastateur. Mais c'est sans compter sur les problèmes liés directement au chantier lui-même, avec ses contre-temps et ses problèmes en tout genre. La petite guerre intestine qui secoue le clan Caskey ne s'ésouffle pas non plus, et tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. Même les pires.

Dans cet épisode, le mystérieux et le fantastique sont un peu moins présents — quoi que ? Il est vrai que l'épisode dans la maison inhabitée d'Oscar est été passablement angoissant, le lecteur prend un peu de répit avant le prochain assaut étrange et angoissant — de même qu'Élinor semble un peu en marge de l'histoire. Les rivalités sont toujours vives, et les manigances de Mary-Love — mais porte-elle bien son nom, cette femme ? — toujours aussi sournoises. Pauvre Oscar prit entre deux personnalités aussi tranchées. Il y a d'ailleurs d'autres victimes innocentes de cette mésentente.

Avec la construction de la digue, de nouveaux personnages font leur apparition. La vie à Perdido est toujours aussi passionnante, de même que le courant des rivières est incertain. le fantastique — voire horrifique — est — heureusement ? — peut présent. Quoi que lorsqu'il prend l'envie à Michael McDowell de mettre la pression à son lecteur, il ne s'en prive pas et le fait de façon magistrale.
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Toujours aussi bien et addictif, le deuxième tome ne m'a pas déçu.
On reprend là où le premier tome s'arrête, et après la crue qui avait dévasté Perdido dans le premier tome, on suit la famille Caskey autour de la construction de digues qui permettront aux habitants de ne plus subir de crues des deux rivières. Une digue que refuse Elinor...
Bien sûr, on retrouve aussi les intrigues familiales, les vengeances, les coups bas des femmes de la famille Caskey. On ne déroge pas non plus à la pointe de fantastique que Michael McDowell sème tout au long de ce tome avec une peur sous-jacente qui monte petit à petit. On commence à deviner les intention d'Elinor et on a envie de lire la suite pour savoir comment cela va se terminer.
L'édition est toujours de qualité avec une couverture encore une fois très travaillée. J'attends maintenant le troisième tome avec impatience.

On ne peut pas passer à coté cette couverture magnifique de @monsieurtoussaintlouverture qui rassemble tous les éléments de l'histoire et j'ai trouvé très original de nous expliquer son procédé à la fin sans oublier le petit "merci".
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Ce second tome est moins "fantastique", il est plus accès sur la famille et la construction de la digue. L'auteur y développe les relations entre les protagonistes en ciblant la relation tumultueuse de Elinor et Mary-Love.
De nouveaux personnages vont faire leur apparition, ce qui va déranger tout ce petit monde.
On est clairement dans un tome saga familiale mais on n'est pas au bout de nos surprises car la fin nous laisse en attente de quelque chose et je ne suis pas mécontente d'avoir un tome sous la main tous les quinze jours pour ménager ma curiosité.
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C'est une saga addictive et intriguante qui nous réserve bien des surprises. L'opposition entre les 2 personnages principaux féminins est fascinante de part leur mentalité, leurs préjugés, leurs actions et leurs manipulations.
Tout est captivant et je recommande fortement cette saga.
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Je remercie tout d'abord Babelio et les éditions Monsieur Toussaint Louverture pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique.

La saga continue donc où nous l'avons laissée, avec Elinor, Mary-Love, Oscar ou encore James. Si nous retrouvons tous les personnages aimés lors du premier tome, nous en découvrons également de nouveaux, comme Early ou Queenie. Si j'ai apprécié l'ajout du premier, qui apportait une toute nouvelle intrigue et nous permettait d'en découvrir plus sur la fille de Mary-Love, l'arrivée de ce second nouveau personnage m'a paru quelque peu inutile et décevant car il ne s'agissait là que d'une trame parallèle. J'ai dans l'idée que son enfant aura peut-être une importance significative à l'avenir, mais pour l'instant, ce personnage ne me captive pas énormément...

Si j'ai adoré l'écriture fluide et mystérieuse comme dans le premier tome, je n'ai pas eu un aussi grand coup de coeur. À mon avis, l'effet de surprise étant passée, j'ai été moins transportée et j'ai eu une lecture pragmatique. Il n'empêche que ma lecture a été intéressante, intrigante et palpitante à plusieurs reprises. J'aime sincèrement cet ajout de mystère, de phénomènes surnaturels disséminés ici et là. On n'a pas à faire à de la science-fiction où chaque page recèlerait de phénomènes inexpliqués incroyables, tout ça n'est apporté que par petites touches fort agréables qui ponctuent le récit.

Tout comme la rivière Perdido était un personnage dans le premier tome, ici la digue censée protéger les habitants d'inondations futures revêt une importance capitale dans le récit. Je me dis d'ailleurs que j'aurais adoré étudié ce livre en cours de littérature américaine quand j'étais à l'université !

En bref, voilà encore une lecture que j'ai adorée et j'ai hâte de pouvoir me procurer le tome 3 pour en apprendre encore plus sur cette famille.

Une saga d'une très grande qualité que j'ai eu la chance de découvrir lors d'une masse critique privilégiée. Je remercie énormément @babelio_ et les éditions Monsieur Toussaint Louverture qui m'ont fait un très beau cadeau.⁣
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L'esthétique des livres est de toute beauté avec beaucoup de détails et de superbes dorures. On a tous envie de les avoir !!!⁣
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Au départ, on se demande où l'auteur va nous emmener mais l'histoire est entraînante. J'avais l'impression de suivre un feuilleton. Les chapitres sont très courts, tout est très visuel, on a l'impression d'être dans cette petite ville à Perdido. J'ai d'ailleurs dévoré les deux tomes en quelques jours.⁣
Il y avait tout pour me plaire : une saga familiale avec des manigances, des secrets de famille. Et puis ce côté fantastique, cette ambiance qui nous fait penser aux romans de Stephen king.⁣
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ici les femmes ont la première place, elles sont fortes et manipulent leurs petits monde.⁣
Les hommes sont des pantins qui sont totalement sous leur emprise même si dans le tome 2, Oscar et James osent agir un peu plus...⁣
Marie-Love, la matriarche est un personnage dominatrice, malsaine et redoutable. Elle va cependant trouver en Elinor, sa belle-fille, un adversaire à sa hauteur. C'est un personnage très mystérieux, dont on ne connait toujours pas son secret.⁣
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J'ai trouvé cette histoire étonnante avec des petites touches de fantastique mais juste ce qu'il faut pour pousser notre curiosité. Un vrai délice 🤗⁣
En tout cas je serai au rendez-vous le 5 mai pour lire la suite tellement je suis envoûtée par cette saga !!!

Et c'est donc un coup de coeur pour ce second tome ! Il faut dire que le premier tome de la saga n'y est pas pour rien. J'ai commencé ce second tome très enthousiaste de retourner à Perdido. L'ambiance, les personnages, le rythme de la narration … L'ensemble crée une saga familiale addictive et attirante.
Et je commence par parler un peu de la couverture de ce roman au format poche. le petit plus par rapport au tome 1 : on sait que des indices du contenu du roman se cachent sur la couverture ! Avant de commencer la lecture j'ai donc fait la petite détective pour rassembler toutes les pistes qu'on peut trouver dans ce deuxième opus. Et je n'ai pas été déçue ! le coeur percé au centre de la couverture donne une scène magistrale dans la première partie du roman. Addictive, impressionnante, hypnotique … Elle accroche le lecteur et annonce la seconde intrigue de ce tome 2. La première restant le fil rouge introduit lors du premier tome : la construction de la digue. Même le dernier indice que j'avais cette fois trouvé sur la tranche du livre a été utilisé dans un des derniers chapitres. Il y a vraiment un concept très intéressant avec ces indices symbolisés sur la couverture : on s'attend à la lecture à retrouver une référence ou une scène qui y est associée.
Pour redire quelques mots sur la couverture : elle est vraiment de toute beauté avec ses couleurs cuivrées. Monsieur Toussaint Louverture explique en quelques phrases comment sont réalisées les couvertures des six tomes alors que généralement le travail, pour un format poche, est souvent minimal. Ici elles sont pressées pour les gaufrages et dorées à chaud avec les couleurs.
Concernant l'histoire, on retrouve les personnages du premier tome mais certains petits nouveaux vont faire leur apparition et prendre de l'importance. Les affrontements sont toujours présents mais dilués entre plusieurs protagonistes.
Le fantastique, pas forcément présent sur tous les chapitres, s'étend à plus d'éléments que le seul personnage d'Elinor. C'est un fantastique sombre, qui tire principalement sur l'horreur. le dernier chapitre, particulièrement creepy, annonce le thème du troisième épisode de la saga des Caskey : il sera orienté autour de la maison d'Elinor.
On se rend également compte au cours de ce deuxième tome que la temporalité va nous permettre de voir vivre leur vie et vieillir la plupart des personnages au fil des six tomes. Déjà dans ce second tome, nous voyons grandir les enfants des protagonistes.
L'éditeur nous propose, à la fin du récit, la liste de tout le travail artistique de l'auteur. Michael McDowell avait plusieurs casquettes dont celle de scénariste pour le cinéma ou la télévision.
Un mot pour conclure ? J'attends la suite avec grande impatience pour me replonger dans cette ambiance boisée, ces intrigues familiales et ce soupçon d'horreur qui semble attendre le bon moment pour se révéler pleinement.

La digue tant redoutée par Elinor est en pleine construction autour de la perdido et Mary Love (l'insupportable belle doche dont on rêve secrètement qu'elle se noie dedans) jubile à l'idée de faire souffrir sa belle-fille.

Le conflit entre les 2 femmes s'intensifie dans ce tome et la haine qu'elles se vouent semble définitivement irréversible.

Coups bas, haine et manipulation... que dire à part vivement la suite !
J'ai dévoré ce tome en 2 jours et j'ai déjà attaqué le troisième, je comprends que cette saga ait eu un tel succès et je suis ravie de m'être lancée.

La vie à Perdido pourrait paraître normale s'il n'y avait pas cette ambiance surnaturelle en toile de fond.
Comme pour le premier tome, j'ai été tout de suite happée pour les vicissitudes de la famille Caskey, par ces femmes aux caractères bien trempées, capables de manipulations plus ou moins bien menées : les manoeuvres de Mary-Love pour faire enrager Elinor, les méthodes de séduction en sous-marin de Sister et Elinor qui fait ce qu'elle veut de la nature et des hommes.
Des hommes qui ne décident rien, sont d'une couardise sans nom.
J'aime chez Elinor sa façon de défendre les femmes, d'aider les femmes noires quitte à faire grincer des dents la bonne société de Perdido et surtout Mary-Love.
Une lecture à dévorer.

Quel plaisir de retrouver ces rivières Perdido et Blackwater !
La couverture rajoute un touche un peu gore à cette série maintenant qu'on l'on connait certaines choses. Je vous laisse découvrir à quoi correspond ce coeur transpercé d'aiguilles métalliques.
Ce que j'aime dans cette série c'est tout ce qui touche à la famille avec cette matriarche qui a de la concurrence. Les stratégies qu'elle mets en place se retournent contre elle depuis l'arrivée de Elinor. La plupart du temps adversaires et rarement liées. Deux femmes à la forte personnalité.
Elinor à l'étrange personnalité va encore nous faire frissonner, on va même faire des cauchemars avec ses brumes mystérieuses.
Michaël McDowell semble jouer avec ces personnages. L'histoire semble avoir trouvé un certain équilibre, apaisement. Chacun chez soi. Et voilà qu'une nouvelles tuile tombe sur James. J'avoue j'ai rit dans la scène de l'arrivée de Queenie, tout en me disant "le pauvre James". Il semble attirer les pire femmes !
L'arrivée de Queenie va faire bousculer les choses. et redonner une nouvelle dynamique à la narration. En effet miroir avec l'arrivée de Early Haskew, lui aussi va avoir un rôle moteur dans le nouveau mouvement.
J'aime beaucoup la structure des cette série avec ses rebondissement engendrés par l'arrivé de nouveaux personnages ou de la mise en avant d'autres. C'est certainement dû au fait qu'il s'agisse d'un feuilleton, les rebondissements viennent régulièrement maintenir l'attention du lecteur.
C'était intéressant tout ce qui concernait la digue de l'étude sur le terrain, sa conception à sa réalisation, avec les problèmes logistiques.

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De nouveaux personnages viennent étoffer le récit de ce deuxième volume où la tension monte d'un cran. L'auteur fourmille d'idées pour animer son récit et maintenir l'intérêt du lecteur. Pas de déception donc pour ce dernier qui prend même encore plus de plaisir à la découverte de ce deuxième volet que du premier. Les rebondissements sont nombreux et l'horreur, déjà présente dans La crue, ne cesse de croître soulevant de nombreuses questions.
Certains protagonistes qui semblaient passifs dans le premier tome se révèlent, s'affirment. Mary-Love n'est pas la seule qui sait se jouer des autres et faire preuve de manigance pour arriver à ses fins. Les coups bas se multiplient. le lecteur, ne sachant plus où donner de la tête, se demande comment des êtres humains peuvent faire preuve d'autant de perfidie et de cruauté. Il doute sans cesse des bons sentiments des personnages et de leur sincérité. Il remet tout en question et parcourt le récit sur le qui-vive. Il est pris par l'intrigue qu'il découvre frénétiquement. La lecture est rapide et plaisante.
Une série addictive dont un tome appelle le suivant.
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