J'ai fait un vœu, et ce vœu est de voir chacun d'entre eux mort. Je me ferai chien de chasse et les traquerai jusqu'à leur trou. Je les verrai pendus et, cette nuit-là, je dormirai au pied de l'échafaud. L'odeur de leurs cadavres pourrissants me sera douce !
Ce "non" s'exprimait pas le doute quant à l'efficacité de la méthode, seulement le refus d'abandonner son marteau. Elle aimait beaucoup son marteau.
Ils ne sont pas rationnels… voilà ce qui m’effraie.
Katie contient certains de mes meurtres les plus effroyables. C'est sans doute mon livre le plus cruel. C'était très amusant à écrire.
Michael McDowell
John passait des journées à l'échoppe du barbier, Hannah faisait du lèche-vitrine, et Katie attendait patiemment des clients. Le soir, ils allaient au spectacle. Ils n'étaient pas recherché par la police pour le meurtre du vieil homme, ils étaient loin de Goshen et de Philadelphie, ils n'utilisaient même pas leur vrais noms. (p.151)
Je ne te remercie pas.
Je ne remercie pas les chanceuses.
« Mon Dieu, […] mais ta vie n’est qu’un long chemin parsemé de malheurs ! » (p. 130)
Encore une très bonne découverte !
Je sais qu'à chaque nouvelle sortie des McDowell je peux acheter les yeux fermés ! Depuis les Blackwater et les Aiguilles d'or, j'ai une confiance aveugle dans cet auteur et cette collection, et encore une fois, je ne suis pas déçue !
Des personnages hauts en couleurs, une histoire incroyable avec des rebondissements jusqu'au dernier moment, une écriture drôle et très très visuelle, c'est un véritable plaisir de ce plonger une nouvelle fois dans l'Amérique de McDowell!!
Jusqu'à la dernière page, j'avais peur pour les personnages, avec une résolution tardive qui pimente le texte jusqu'au bout !
Et la petite exergue fort sympathique de l'auteur, qui me confirme ce roman, comme mon coup de cœur de cette collection ! J'attend la sortie de l'Amulette, pour voir si cette passion pour ce roman se confirme ou si elle peut être encore détrônée par un autre de ses écrits !
Ce sont des démons.
Une famille de diables sortis des fumées de l'Enfer pour me mettre en pièces, moi et les miens.
Elle aurait souhaité que leurs morts conviennent non à leurs crimes, mais à la dignité de son propre ressentiment.