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EAN : 9782381961538
480 pages
Monsieur Toussaint Louverture (19/04/2024)
4.45/5   125 notes
Résumé :
Lorsqu’en 1871, la désargentée et intrépide Philomela Drax reçoit une lettre de son richissime grand-père déclarant qu’il craint pour sa vie à cause d’une famille peu scrupuleuse, les Slape, elle se précipite à la rescousse.
Mais le temps presse, car Katie Slape, une jeune femme dotée d’un don de voyance et d’un bon coup de marteau, est sur le point d’arriver à ses fins…

Démarre alors une traque endiablée, des rues poussiéreuses d’un village du... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (65) Voir plus Ajouter une critique
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Un roman coup de poing, une véritable pépite, une lecture jubilatoire, malgré le sujet du roman, C'est l'histoire de Philomena , qui n'a connu que la misère, sa mère veuve, travaille comme couturière, pour un salaire de misère,à peine de quoi survivre. Un jour une missive arrive du père de cette dernière, un père qu'elle n'a pas vu depuis des années Un homme vieux, maltraité , par la famille Slape, composée de sa bru, de son nouveau mari et de Katie. Ils ont comme seul bute, récupérer le pactole du grand -père . Il lance un appelle à l'aide, il est conscient que ces personnes sont prêtes à tout , même de l'assassiner, Philo part pour lui venir en aide, A partir de ce moment tout par en vrille . L'histoire est plantée. Katie, cette personne redoutable, sent tout de suite l'arnaque. Ils arrivent à s'enfuir avec l'héritage de Philo . Une course à la montre commence, Katie et sa famille, trois personnes détestables , une seule envie, les éliminer. Katie avec ses dons de voyance, va attirer le plus de personnes chez eux, pour les démunir, de tous leurs biens. Des meurtres en série, plus ignobles les uns des autres, violence, hémoglobine, rien n'est laissé au hasard dans les descriptions. L'histoire tourne principalement autour de Philomena . Cette jeune fille prude, aimable , toutes les qualités qui font d'elles une personne totalement attachante. Contrairement à Katie cet être tombé dans les méandres de la folie , cet fille est un monstre, et le mot est faible . Chacune ont un but, Philomena vit de vengeance, Katie rêve de meurtres d'argent, et de retrouver Philo, rien ne pourra l'arrêter. Philo arrivera t'-elle à atteindre son but, ? Je m'arrête la pour ne pas spoiler l'histoire. L'auteur nous plonge dans un univers macabre , terrifiant, glaçant, suffocant,, mais nous tombons totalement en addiction. Une histoire hors norme des personnages haut en couleurs , un rythme effroyable, un suspens insoutenable, au bord de l'apoplexie. Les chapitres sont courts, entraînant une lecture percutante . Une histoire qui m'a donné froid dans le dos, je me suis laissée envoûter , dés le début dans cet univers, jusqu'au twist final, explosif comme le récit. J'avoue qu'un coté psychopathe à du se développer en moi, depuis cette lecture, les scènes de meurtres ne m'ont pas mis mal à l'aise , justement cela donnait du piment à l'histoire .Une fois commencé, vous l'avez compris , il est impossible de le lâcher
Comment faire un retour d'un tel roman, tout est bout ,un sans faute, un auteur irremplaçable dans son domaine , il nous a quitté trop tôt, mais a laissé de véritable trésor littéraire à ses les lecteurs.
Un grand merci à l'équipe babelio et aux éditions MONSIEUR TOUSSAINT LOUVERTURE , pour l'envoi de ce roman , dans le cadre d'une masse critique privilège.
A LIRE ABSOLUMENT
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Nul doute que si Katie avait vécu de l'autre côté de l'Atlantique, 100 ans tout rond après, elle aurait sans cesse chantonné le tube de 1963 de Claude François. Si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur… Michael McDowell nous emmène aux États-Unis en 1863, là où le personnage-titre sévit, à frapper violemment de son outil les têtes des femmes riches qui ont le malheur de croiser son chemin.

Son adresse et son impulsivité à cogner plus vite que son ombre ne sont pas ses seules singularités. Katie est une voyante au don exceptionnel, capable de sentir le futur de ceux qui la croisent de (trop) près, et même de flairer la somme de billets qu'ils ont dans leurs poches. Deux « talents » qu'elle contient difficilement, sachant qu'elle est aussi brutale que bête à manger du foin.

Cette jeune femme est un tel phénomène qu'elle a donné le nom à ce roman alors qu'elle n'en est pas l'héroïne principale. Philomela (surnom Philo) Drax est le coeur palpitant du récit, jeune femme sans le sou qui va voir le destin subitement animer sa vie, et pas mal s'acharner aussi. Une belle personne, discrète, aux belles valeurs, qui va se retrouver confrontée à la violence en croisant le chemin de Katie qui est accompagnée de son père et de sa belle-mère (au même tempérament, qui se ressemble, s'assemble…).

Michael McDowell aime tout particulièrement raconter des histoires qui nous ramènent aux temps passés des USA. Blackwater débutait en 1919, Les aiguilles d'or se déroulait en 1882, Katie prend place en 1871. Autant dire que les univers se rapprochent, l'écriture également.

Ce roman a été édité initialement en 1982, juste un an avant Blackwater. Autant dire qu'on est dans une période particulièrement inspirée de la carrière de l'auteur. Qui n'aime rien tant que raconter des histoires de famille au sein de fictions historiques.

L'éditeur présente le roman comme une rencontre de Jane Austen et Stephen King. C'est plutôt drôle, et assez bien vu. On est en plein dans le genre d'histoires populaires qui faisaient fureur au XIXe siècle, mettant en scène des histoires familiales, avec des personnages confrontés à l'horreur qu'on suit dans leurs quotidiens chamboulés.

On s'attache vite à Philo, avec passion, et on frissonne face à l'accumulation de ses malheurs, mais en ouvrant aussi de grands yeux face à ses coups de chance qui vont chambouler sa vie. Un très beau personnage, dont on prend fait et cause, et dont la sobriété détonne avec le caractère cruel de Katie.

L'écrivain aime dessiner des personnages atypiques, souvent déviants, au sein d'une ambiance qui nous fait littéralement voyager dans le passé. McDowell est un raconteur, entièrement au service de ses protagonistes, qu'il fignole avec soin, même dans leurs pires traits.

450 pages d'immersion qui nous font vivre intensément les scènes et ressentir les odeurs, à se retrouver plongés au sein même des drames et des tensions. Avec, comme Blackwater, cette pointe de fantastique à peine esquissée, qui ne fait que renforcer l'étrange attrait qu'on ressent à cette lecture qui reste pourtant bien ancrée dans la réalité.

De la fiction, dans sa plus belle des définitions populaires, avec comme objectif premier de divertir le lecteur. Ce qui n'empêche pas l'auteur d'avoir l'ambition de traiter son histoire avec soin, de travailler son écriture pour qu'elle soit d'une fluidité rare, tout en ayant l'ambition d'une plume enlevée. Pas loin d'être un joli tour de force.

Avec cette histoire, comme toutes celles de l'auteur, on ne sait jamais ce qui nous attend la page suivante, un moment de grâce ou une scène de pure violence, de bonnes ondes ou les pires vilenies. Un grand huit émotionnel, prenant et parfois effrayant. Surprenant toujours, jusqu'aux derniers mots de la dernière phrase du roman !

Katie est une nouvelle réussite, mélange de fiction historique et d'histoires de famille. de l'aventure, de l'émotion, des rebondissements étonnants, des passages cocasses et décalés, de la tension, et une belle peinture des milieux argentés du XIXe. Tous les bons ingrédients qui font une lecture populaire de qualité et démontrent une fois de plus le formidable talent de raconteur d'histoires de Michael McDowell.

Un mot pour saluer la nouvelle oeuvre d'art de Pedro Oyarbide bien mise en valeur par l'éditeur Monsieur Toussaint Louverture. Une couverture magnifique, à ranger dans la collection en cours des oeuvres de McDowell (trois autres romans suivront).
Lien : https://gruznamur.com/2024/0..
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Les éditions Toussaint Louverture poursuivent la traduction de l'oeuvre de Michael McDowell, avec des livres de poche aux couvertures toujours aussi belles !

Quant au roman lui-même, il se lit d'une traite, parfois avec jubilation.

Katie se déroule en 1871, aux États-Unis. le prologue (qui a lieu huit ans plus tôt) donne le ton : la jeune Katie est une fillette égoïste et insensible. La Katie adulte ? Toujours aussi égoïste et insensible, voire cruelle, dans une famille de voyous pas très intelligents mais hargneux et rusés.

Pourtant l'héroïne du roman, au sens traditionnel du terme, est Philo, qui a le même âge que Katie.

Philo survit difficilement avec sa mère veuve, Mary, dans une petite ville de l'Est des États-Unis. L'argent vient à manquer. Bientôt, elles ne pourront plus rembourser l'hypothèque et elles vont être expulsées. Dès le début du récit, Philo est entourée d'une galerie de personnages aux caractères marqués qui donnent beaucoup de sel à l'histoire grâce à une plume ironique. On sent que l'auteur s'est amusé à les faire vivre.

Un jour, Mary reçoit une lettre de son père, le grand-père de Philo, qui avait coupé les ponts après le mariage de sa fille qu'il désapprouvait. Il appelle à l'aide : la femme de son fils décédé (le frère de Mary) s'est remariée avec un homme qui a une fille adulte, une certaine Katie (oui, il s'agit de la même Katie). Il est invalide et maltraité. Il subit la pression du couple et de leur fille Katie pour changer son testament en leur faveur. Il craint pour sa vie, et implore Philo, qu'il n'a jamais vu, de venir le secourir. Philo accepte (elle est gentille, bonne et douce, notre Philo).

Ce qu'elle ignore, c'est qu'elle va se frotter à une famille de criminels avides, et surtout que Katie a des dons de voyance qui lui donnent un coup d'avance.

Les parties alternent les points de vue de Philo, raisonnable, sage, intelligente même si un brin naïve, avec celles de Katie et sa famille. Ce roman se dévore, grâce à une plume fluide qui fait renaître les petites villes rustiques et le New York de la fin du XIXe siècle, de nombreux personnages secondaires hauts en couleur et une intrigue mouvementée. À la fin de chaque chapitre, on n'a qu'une envie : lire la suite.

On passe des travailleurs pauvres de la campagne aux jeunes femmes gagnant un trop misérable salaire dans les magasins new-yorkais, des pensions de famille aux familles fortunées : l'aspect social est constamment présent en filigrane.

L'histoire de Philo est le mélange d'un roman historique, d'un thriller et d'une romance (ce n'est pas le fond de l'intrigue, mais la relation entre Philo et Henry, et surtout l'ironie dans la description des personnages secondaires, évoquent Jane Austen). Philo enchaîne les coups de chances et de malchances, à la poursuite de son héritage et de ceux qui lui ont volé des êtres chers. D'un naturel aimable, elle réalise qu'elle souhaite le mal de Katie et ses parents. Elle attire la sympathie avec ses petites failles, sa succession de catastrophes, et malgré tout elle rebondit chaque fois.

En parallèle, on se plaît à voir les tribulations de la famille du crime, celle de Katie, rusée mais pas futée, et jusqu'à la fin on se demande qui va gagner. Katie est obsédée par Philo et poursuit cette dernière de sa vindicte, entourée par un père faible et une belle-mère impuissante. Katie est sans pitié.

Pourquoi avoir baptisé le roman Katie plutôt que Philo ? Sans doute parce que Katie est le véritable moteur de l'intrigue, celle par qui tout arrive, le miroir de Philo. Une antagoniste saisissante, bien plus marquante et puissante que Philo, grâce à ses dons de voyance et son caractère hors norme.

Un très bon roman historique, avec un soupçon de fantastique et une trame thriller, sur un ton léger, parfois ironique, fort sympathique, qui m'a fait passer un très agréable moment.

Je remercie Babelio et les éditions Toussaint Louverture pour cette Masse Critique.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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New Egypt, dans le New Jersey, années 1870, Philomena Drax reçoit un courrier de son grand-père. L'homme n'a plus de contact avec sa fille et sa petite-fille depuis de nombreuses années. Pourtant, sa vie est en danger et c'est vers elles qu'il se tourne. Il écrit être affaibli et dit que sa maison est occupée par une famille inquiétante qui cherche à s'emparer de la ferme et de son argent. Il leur demande de l'aide.

Philomena décide de faire le voyage immédiatement. Il n'y a pas de temps à perdre. Une fois sur place, elle rencontre John et Hannah Slape accompagnés de leur fille, Katie, ainsi que leurs manières brutales. Elle est engagée comme aide ménagère et essaie de sauver son grand-père, jusqu'au soir du drame.

J'ai découvert la plume de Michael McDowell avec la saga “Blackwater” racontant une histoire aussi sombre.

A travers le parcours de Philomena, nous découvrons la crapuleuse famille Slape dont la fille à des dons de voyance assez effrayants, à côté de son plaisir à manier le marteau, elle est malveillante et n'a aucune sympathie pour quiconque. Elle a un projet sordide et est sur le point de le mener à terme.

S'ensuit alors une traque à travers l'Est américain, entre les villes de New Egypt, Goshen, New York et Boston.

Philomena et Katie se cherchent puis se sèment successivement. Mais la traque ne s'arrête pas. Il faut redoubler de prudence car l'une d'entre elles est terriblement dangereuse.

Katie” est un roman horrifique écrit en 1982 et réédité cette année dans la sublime collection des éditions de Monsieur Toussaint Louverture. C'est un livre intrigant qui parle de la famille, de l'héritage, du deuil, de la vengeance, de la brutalité et de la cupidité des hommes.

Il y a une bonne dose d'actions et de suspense. La chiromancie ajoute une dose de mystère à l'histoire. Les personnages féminins sont sombres. le style et l'ambiance rappellent les romans de Stephen King.

Horreur et noirceur sont au rendez-vous.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Monsieur Toussaint Louverture pour cette lecture.



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AMBIANCE… MORTELLE

Vous voulez que je vous dise votre avenir ? Vous allez lire cette chronique et appuyer sur « j'aime », ça vous évitera bien des problèmes, croyez-moi. Vous n'pouvez pas m'échapper. Personne ne m'échappe. Les secrets que vous souhaitez cacher, j'les connais. Personne n'est au-dessus de Katie. Certainement pas vous. Alors likez cette publication s'il vous plait. Ne m'obligez pas à vous courir après, ça m'fatigue. Cette Philo… c'est bien la seule après laquelle je cours... et encore. Elle a disparue : bon débarrât ! Elle a bien trop peur d'moi pour s'montrer. Et puis… tant mieux si elle ne s'montre pas, elle pourrait m'attirer des problèmes. Morte, elle ne serait définitivement plus un souci. D'ailleurs… où est mon marteau ? Eh ! J't'oublie pas : like ! Et ça fera 25 cent.



LE PITCH

On dit qu'il faut provoquer sa chance. Voilà un conseil que la jeune, douce et démunie Philo compte bien appliquer en portant secours à son fortuné grand-père. Manque de bol, les Slape aussi ont l'intention de provoquer leur chance. Et si cela implique de tuer sur leur passage toutes les pauvres âmes plus prospères qu'eux : qu'à cela ne tienne ! Ce n'est pas Katie Slape qui s'en plaindra, la jeune femme a plus d'un tour d'un son sac pour achever ses victimes et les détrousser en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. 



MON AVIS

De tous les livres de Michael McDowell édités par Monsieur Toussaint Louverture, celui-ci est mon préféré. Si dans ses autres oeuvres, j'ai eu du mal à accrocher avec les personnages (je n'en prenais aucun réellement en sympathie), c'est tout l'inverse ici. On s'y attache pour certains, et les autres on adore les détester.

« Katie » est un mélange réussi entre Blackwater et les Aiguilles d'Or : un élément surnaturel vient bousculer chaque acte du récit (comme c'est le cas dans Blackwater), dans un New York de la fin du 19e siècle : bruyant, crasseux (par moment) mais surtout… sans pitié (comme dans Les Aiguilles d'Or). Les femmes ont une nouvelle fois une place prépondérante dans le récit. Vous en avez assez des personnages féminins qui n'existent que pour être le love interest d'un homme ? Ici, c'est l'inverse, et vous savez quoi ? C'est très sympa ! 

McDowell réussit le tour de force ne nous proposer un livre remplit de morts plus violentes les unes que les autres, tout en restant sur un ton léger grâce à des personnages parfois décalés voire grotesques.

L'auteur nous invite à un voyage aux Etats-Unis : de petites bourgades péquenaudes à l'agitation des grandes villes, nous sommes bercés dans plusieurs ambiances. le livre est découpé selon de courts chapitres qui prennent chacun le nom du lieu de l'action. C'est hypnotisant, et nous serions prêt à suivre la vie (nouvellement) pleine de péripéties de Philo Drax jusqu'à la fin de ses jours. Mais il faut bien que le récit s'achève. Une chose est sûre (pas besoin qu'on lise mon avenir pour le savoir) : je serai au rendez-vous pour la publication du prochain McDowell aux éditions Monsieur Toussaint Louverture !

Avez-vous noté les références aux Aiguilles d'Or dans le texte de Katie ?

Merci à Babelio et Monsieur Toussaint Louverture pour cette belle découverte dans le cadre de #massecritique !

PS : nous n'avons pas parlé de la couverture qui est SUBLIME (je regrette seulement que les couleurs soient proches de celles des Aiguilles d'Or). A la fin de la lecture, prenez la 4e de couverture, et recherchez toutes les références au livre parmi les illustrations : c'est un petit jeu très divertissant 😉

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critiques presse (2)
Bibliobs
19 avril 2024
Après la saga « Blackwater » et « les Aiguilles d'or », les éditions Monsieur Toussaint Louverture déterrent un nouveau bonbon cruel de feu Michael McDowell.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
SudOuestPresse
18 avril 2024
McDowell livre un tableau saisissant de la pauvreté rurale du New Jersey à la fin du XIXe siècle, et de l’abîme entre les fortunes insolentes et les travailleuses des grands magasins chics de New York. Une saga familiale glauque inspirée par les Bender, une authentique famille de tueurs en série du Kansas.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
« Si vous aviez épousé l’homme qui vous aime, vos enfants se seraient appelés Ella, Henry et Philomela. »
Ella LaFavour s’arrêta net.
« Et pourquoi ne vais-je pas l’épouser ? » [...]
« Parce que vous mourrez le jour de votre anniversaire.
— Mais mon anniversaire, c’est aujourd’hui ! »
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En 1871, pour les femmes dont les maris travaillaient à l’autre bout de la ville, il existait une variété de façons d’employer le temps libre dont elles disposaient parfois. Certaines rendaient visite à des amies, certaines patrouillaient dans les quartiers semi-chics comme des sentinelles, certaines posaient leurs coudes sur les comptoirs des épiceries jusqu’à en avoir mémorisé le moindre clou, certaines s’asseyaient sur leur perron et surveillaient leurs enfants tout en spéculant sur les secrets de leurs voisins, d’autres s’adonnaient à des œuvres caritatives ; les plus aventureuses se livraient à des liaisons avec différents amants dans de discrètes maisons de rendez-vous qui abondaient du côté de Bleecker et Clarkson Street, et enfin, bon nombre d’entre elles cultivaient un intérêt pour l’occultisme.

Ces dernières, qui se connaissaient pour la plupart à force de se rencontrer chez les différentes voyantes en vogue, ne comméraient pas sur leurs consœurs à l’esprit plus matérialiste, mais sur les thèmes astraux d’exception, les démonstrations de voyance, les prophéties, les manifestations de défunts, les tables tournantes et parlantes, et sur une trompette retentissante et drapée de noir qui était apparue au plafond du salon de chez Madame Kornfeldt.
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Encore une très bonne découverte !
Je sais qu'à chaque nouvelle sortie des McDowell je peux acheter les yeux fermés ! Depuis les Blackwater et les Aiguilles d'or, j'ai une confiance aveugle dans cet auteur et cette collection, et encore une fois, je ne suis pas déçue !

Des personnages hauts en couleurs, une histoire incroyable avec des rebondissements jusqu'au dernier moment, une écriture drôle et très très visuelle, c'est un véritable plaisir de ce plonger une nouvelle fois dans l'Amérique de McDowell!!

Jusqu'à la dernière page, j'avais peur pour les personnages, avec une résolution tardive qui pimente le texte jusqu'au bout !

Et la petite exergue fort sympathique de l'auteur, qui me confirme ce roman, comme mon coup de cœur de cette collection ! J'attend la sortie de l'Amulette, pour voir si cette passion pour ce roman se confirme ou si elle peut être encore détrônée par un autre de ses écrits !
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J'ai fait un vœu, et ce vœu est de voir chacun d'entre eux mort. Je me ferai chien de chasse et les traquerai jusqu'à leur trou. Je les verrai pendus et, cette nuit-là, je dormirai au pied de l'échafaud. L'odeur de leurs cadavres pourrissants me sera douce !
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Ce "non" s'exprimait pas le doute quant à l'efficacité de la méthode, seulement le refus d'abandonner son marteau. Elle aimait beaucoup son marteau.
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