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4,15

sur 1375 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Exit les séries Netflix, il y a BIEN mieux : Michael McDowell !! L'auteur est scenariste : on ne lit pas, on suit le film.

Les personnages, le décor, l'intrigue, tout est amené avec une immense maîtrise et un rythme parfait. J'ai lu BlackWater et javais dejà apprécié, mais là, c'est du grand art. Jai adoré.

Bonus : la maison MTL et ses illustrations, la qualité du papier, le plaisir d'un si bel ouvrage pour 13euros à peine et des heures de plaisir !!
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En tout premier point, la considération esthétique: Il est beau hein?
Ensuite, il faut savoir que c'est un livre que j'ai majoritairement lu en audio, car le narrateur était génial et rendait parfaitement justice au récit, et surtout, à son ambiance!

Pas de fantastique ou de surnaturel dans ce One Shot, qui n'en ai pas moins sombre et très addictif.

J'y ai néanmoins retrouvé des éléments que j'avais adoré dans Blackwater:
- Des protagonistes qu'on adore détester
- Des protagonistes dont on prend partie malgré leur côté totalement morally grey
- Des descriptions hyper immersives
- Une ambiance noire et oppressante

Le récit nous mène aux côtés de deux familles que tout oppose, l'une riche et essayant d'asseoir sa domination morale dans un New York de 1882 en pleine mutation, et sa némésis une famille de malfrat des quartiers défavorisés.

On y découvre les luttes de chacun, la vision oscillant d'un côté à l'autre de la barrière du "bien" et du "mal" et la manière dont l'intrigue se met en place, dont on découvre les liens entre chacun, parfois là où on ne les attend pas.

Tout est vraiment très cinématographique, j'ai souvent eu l'impression de suivre des plans caméra tellement le sens du détail de l'auteur rend les choses plus vraies que nature.

C'est une histoire qui si elle n'est pas originale pour qui a déjà vu "Gang of New York" ou "Peaky Blinders" tire son épingle du jeu en donnant un ton résolument féministe à son histoire, faisant la part belle à des personnages féminins marquants qui sortent des sentiers battus.
De ce fait j'ai trouvé le tout vraiment moderne et d'actualité et c'est aussi ce qui m'a fait résolument apprécier ma lecture.

Entre manoeuvres politiques, opinion publique, bonnes oeuvres hypocrites, lutte de classes et magouilles dans les quartiers malfamés, j'ai été fasciné de voir ces deux familles s'entre déchirer, n'arrivant pas à prendre réellement partie,

En bref: Une nouvelle fois, la plume de l'auteur a su me séduire et me transporter dans une fresque familiale vivante, ravivant mon envie de découvrir d'autres de ses romans!
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Un coup de coeur pour ce roman à la Dickens. Nous partons pour New York, en 1882. En cette nouvelle année, tout semble sourire à la famille Stallworth : le père James est juge, son fils Edward est prêtre et sa fille Marian est confortablement mariée à Duncan Phair, un avocat prometteur. Ajoutez à cela 4 petits-enfants en bonne santé et des maisons confortables dans un quartier cossu.
De l'autre côté de la ville, dans le Triangle Noir, la violence, la pauvreté, la maladie et l'alcoolisme règnent. C'st là aussi que prospère Lena la noire, receleuse, sa fille Louisa, faussaire et son autre fille Daisy, faiseuse d'anges. Les deux enfants de Daisy eux sont des voleurs et escrocs en devenir.
On ne peut trouver de familles plus opposées donc mais le destin va les réunir et crée toutes les circonstances pour nous faire vivre une vengeance des plus implacables.
J'ai tout simplement dévoré ce roman en une journée, incapable de le lâcher avant de découvrir les tenants et aboutissants de cette intrigue très bien ficelée!
A ne pas manquer ;)
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Avant le phénomène Blackwater, je ne connaissais absolument pas cet auteur.
Comme beaucoup, j'ai succombé aux sirènes de ces sublimes couvertures avant de me plonger avec délice dans cette saga familiale et fantastique.

Avec les Aiguilles d'or, point de fantastique mais une magie se tisse au fil des pages avec deux histoires de famille, qui vont se défier et fusionner dans un chaudron bouillant !

En effet, les Stallsworth aspirent à côtoyer les étoiles au détriment des Shanks qui prospèrent dans l'ombre des bas fonds.

Et à ce jeu dangereux, les pions avancent, tombent dans un ballet incessant de Check Mate.

Sublime.

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Après avoir dévoré la série des Blackwater, il ne m'a pas fallu deux jours pour bondir sur Les Aiguilles d'Or en librairie et je ne regrette pas un seul instant.

Dès la première page, le décor est planté: New-York, 1882, la ville est déchirée en deux univers que tout oppose: aristocratie et pauvreté, santé et maladie, innocence et dépravation, foi et vice... En quelques chapitres, nous voilà transporté des bas fonds putrides et terrifiants du Triangle Noir aux avenues surplombées de demeures luxueuses, chacun à deux pas l'un de l'autre. Deux familles entrent alors dans une guerre infernale: les Stallworth et les Shanks.
Mais vous vous doutez bien que ce ne serait pas un 'McDowell' si ce n'était que manichéisme ?

Extrêmement violent dans les actions, la morale douteuse de quasi tous les personnages, le reflet d'une société d'apparences hypocrite ou encore les conditions de vies, McDowell nous dépeint la ville qui ne dort jamais comme étant la ville qui ne souffle jamais mais souffre à chaque instant. Ce livre nous montre l'intérieur des choses, des villes et des personnages en nous rappelant que l'humanité est imparfaite et que le bien peine à triompher du mal. A moins que le mal ne soit finalement meilleur que ce qu'on jugeait être le bien au début du livre... ?

Pour vous faire un avis, une seule solution, acheter ce livre et vous lancer dans cette masterclass qui est un gros coup de coeur pour moi.
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J'ai adoré cette histoire !
La plume de l'auteur est vraiment excellente.
L'histoire tourne autour de la vengeance. Elle met en avant les femmes, ce que j'apprécie particulièrement.
Nous nous retrouvons fin des années 1800 à New York. Nous suivons deux familles : l'une est riche et influente, l'autre est riche également mais baigne dans l'illégalité. Leur destin va se croiser et engendrer de graves conséquences pour l'une comme pour l'autre.
Les personnages sont très bien construits et sont très intéressants.
Il faut quand même savoir que certaines scènes sont délicates. Il est question de violence faite aux femmes et aux enfants également... Disons que l'auteur ne nous épargne pas les bas-fonds de la ville.
J'ai également appris des choses en lisant ce roman, ce que j'apprécie particulièrement.
Je voudrais aussi souligner la beauté de la couverture du livre. L'histoire est top et l'emballage l'est tout autant. Bref, une franche réussite pour ma part !
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L'auteur nous entraîne , avec une aisance sans faille , dans l' Amérique , fin du 19 éme siècle. L'histoire des Stallworth, famille très aisée ,, faisant partie du haut plus grade de la société aristocratique, leur but est d'éradiquer la misère , la pauvreté, un monde où la saleté est monnaie courante.
L'histoire des Shanks, famille miséreuse, vivant dans un monde violence, de drogue et de prostitution, ils sont prêts à tout pour se sortir de cet univers le mot vengeance prend toute sa valeur,, mais pourquoi, existe t'-il un lien qui unisse ses deux famille, un lien de haine de rancoeur, Deux histoires qui s'entrechoquent , deux monde qui sombrent dans la perversité pouvant conduire à la perte de leur statut social . Deux familles qui tombent dans les tréfonds de l'enfer . Un roman qui m'a énormément marqué, grâce à l'écriture subtile , visuelle de l'auteur, je me suis laissée embarquer , dans une histoire, où beaucoup de personnages sont présents, mais je n'étais absolument pas perdues, bien au contraire, l'auteur a disséqué avec une grande précision , la psychologie des protagonistes, permettant de comprendre le rôle jouer, mieux comprendre le pourquoi du comment, avec des description pointues et existentielles. L'auteur tient en haleine ses lecteurs, ils évoluent en apnée, dans ce monde où le rythme monte crescendo , dans ce roman d'une intense noirceur. Un monde vengeance, un monde où règne le bien du mal,
Une lecture envoûtante, hypnotisante, que je vous recommande,
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Les aiguilles d'or

Les histoires de famille de Mc Dowell sont toujours exaltantes!

New-York, 1882, la ville et nombreux de ses quartiers sont rongés par le vice et la débauche. Jusqu'à ce que le juge Stallworth décide pour élever dans la société sa famille et en particulier son gendre, d'en faire son affaire en tapant fort dans le Triangle Noir, l'un des quartiers les plus malfamés, mais qui est aussi le terrain de jeu de la famille Shanks avec à sa tête la matriarche Lena.
S'en suit une traque qui finira par atteindre les deux familles, mais qui pour l'une dans sa quête du pouvoir finira à sa perte.

Les femmes, comme dans sa saga Black Water sont les personnages centraux du récit et mènent la danse. Des personnages féminins hauts en couleur, dépeints à la perfection.

L'ambiance est lugubre, les décors inhospitaliers. Tout est là pour nous emporter dans l'ambiance des bas-fonds New-yorkais.
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L'histoire se déroule sur un an, du 1er janvier 1882 au 1er janvier 1883, et pendant cette année le lecteur va assister à la lutte entre deux familles newyorkaises. D'un côté, les Stallworth, famille bourgeoise, bien assise, condescendante et hypocrite, représentée essentiellement par des hommes. le patriarche est un juge redouté, son fils pasteur et sa fille a épousé un avocat, Duncan Phair.
De l'autre côté, la famille Shanks, qui vit et règne sur le triangle noir, quartier mal famé de New York, où règnent le vice, la prostitution et le crime. On y trouve des fumeries d'opium, des salles de jeux clandestines et beaucoup de misères. A l'exception de Rob, le petit dernier de la famille, la famille Shanks ne comprend que des femmes, les hommes ont été pendus ou se trouvent en prison.

Alors qu'une élection se prépare, le juge Stallworth, républicain dans l'âme, décide de s'attaquer aux démocrates. Avec l'aide de son fils Edward, à qui il demande de prépare des sermons dénonçant le vice, de son gendre Duncan et d'un journaliste, il se propose de dénoncer la corruption qui règne dans New York. Et de commencer par le quartier du Triangle noir, où justement un avocat bon époux et bon père de famille, vient d'être trouvé assassiné et totalement dépouillé de ses biens.

Benjamin, le fils d'Edward, est un habitué de ce quartier, où il vient régulièrement jouer et parier sur des combats truqués. Duncan, son oncle, le fréquente aussi, puisqu'il y entretient une maîtresse. Les premiers articles, dictés par les Stallworth, mais signés par le journaliste, font sensation. La pasteur complète le tableau avec ses sermons, très moralisateurs. Lorsque la vérité sur le meurtre est découverte, par le biais d'une dénonciation, le destin des deux familles va être lié irrémédiablement. Elles vont alors se faire face, s'opposer et tenter de se détruire...

Malgré toute l'horreur de l'histoire et des détails les plus sordides, cette lecture a été un vrai coup de coeur. Les descriptions du quartier m'ont fait penser au Londres de Dickens. le style de Michael McDowell est addictif et le lecteur est happé par l'horreur du récit, qui se déroule inéluctablement... Je pense que ce roman me hantera longtemps.
Lien : http://dviolante5.canalblog...
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Ayant adoré la série Blackwater, j'ai poursuivi ma découverte de l'auteur avec Les aiguilles d'or.

J'ai été ravie de retrouver une ambiance dingue. Les sombres rues du New-York de la fin du 19e siècle y sont extrêmement bien décrites : criminalité, dépravation et misère crasse. La rivalité entre deux familles de condition opposée va nous embarquer dans des évènements de plus en plus sombres et mortels.

Ici pas de héros, les côtés les plus repoussants de l'être humain sont étalés et gare aux faibles et aux innocents qui ne pourront qu'être broyés par les intrigues politiques et la bien-pensance de l'époque.

Même si j'ai préféré Blackwater avec sa pointe de fantastique, je me suis laissé séduire par cette terrible histoire de vengeance…

Les éditions Monsieur Toussaint Louverture prévoient de sortir d'autres titres de l'auteur, je serai au rendez-vous !

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