Élise avait toujours aimé les chats; ils ajoutaient de la vie au silence sans faire de bruit.
Enfin, tant qu'on leur obéissait.
J'ai appris deux choses tout au long de ma vie : repasser ses vêtements ne sert à rien, et, surtout, il y a plus effrayant que mourir : c'est rater sa vie. Il y a encore tant de chocolats que tu n'as pas goûtés.
« Il n’avait pas prévu d’être aussi honnête avec elle, mais quelque chose en lui le poussait à faire confiance à Elise, sans chercher à enjoliver les choses. Les livres l’avaient littéralement sauvé, oui. Certains avaient une bande d’amis, lui avait une énorme bibliothèque. Il avait vécu tant d’autres vies depuis le départ de sa mère que parfois, il ne savait plus faire la différence entre la réalité et la fiction. «
Les derniers mots de cette inconnue s'étaient dilués dans l'air irrespirable de l'appartement. Elise était devenue douleur. Comme un insecte crevé, elle s'était ratatinée contre un mur, les genoux remontés, les jambes ramenées autour de son ventre arrondi et dur, et où la vie grandissait depuis déjà six lunes.
C'était reposant, de pouvoir n'être que soi, et sentir que c'était suffisant. (page 196)
J’ai appris deux choses tout au long de ma vie : repasser ses vêtements ne sert à rien , et, surtout, il y a plus effrayant que mourir : c’est rater sa vie.
On parle souvent de chagrin d'amour, mais les chagrins d'amitié sont tout aussi terribles, tu sais.
La vie trouve toujours un chemin.
- Et tu n'es jamais triste ? demanda-t-elle sans réagir davantage.
- Si, parfois. Comme tout le monde, je suppose. Certains jours plus que d'autres. Comme aujourd'hui. Mais je sais que ça passe. Tout passe.
Les livres l'avaient littéralement sauvé, oui - Certains avaient une bande d'amis, lui avait une énorme bibliothèque. (page129)