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Citations sur La saga Vorkosigan, tome 5 : Miles Vorkosigan (13)

Amiral comte Aral Vorkosigan. Le colosse de l'histoire barrayarane du demi-siècle. Le conquérant de Komarr, le héros de l'effroyable retraite d'Escobar. Seize ans durant seigneur régent de Barrayar pendant la minorité agitée de l'empereur Gregor ; le premier ministre investi de toute la confiance de l'empereur au cours des quatre années suivantes. Le destructeur des prétentions au trône de Vordarian [...]. Le Vorkosigan.
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Mais la lance imploseuse suceuse d’énergie avait une portée extrêmement courte, en termes de vitesses et de distances spatiales à peine une douzaine de kilomètres. Or les vaisseaux devaient coopérer pour s’aborder, ralentir, se rapprocher et manœuvrer. Etant donné aussi la modeste échelle du volume des couloirs, le combat donnait parfois l’impression de redevenir du corps à corps, sauf que les formations trop serrées attiraient les attaques en « mur de soleils » par masses d’atomes. Le serpent qui se mord la queue. Le bruit courait sous le manteau que l’éperonnage et l’abordage pourraient bien être remis à l’honneur. Jusqu’à ce qu’arrive la dernière surprise sortie des ateliers du diable, en tout cas. Miles évoqua, saisi d’un regret poignant, le bon vieux temps de la génération de son grand-père où les gens pouvaient se tuer proprement à cinquante mille kilomètres de distance.
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Miles soupira, s’appuya avec lassitude sur ses coudes.
— Tu sais, les patriotes planétaires comme les Barrayarans – nous, les gens de Barrayar –, nous nous trompons. Le cadre des officiers estime que les mercenaires n’ont pas d’honneur, parce qu’ils sont à vendre. Mais l’honneur est un luxe que seul peut s’offrir un homme libre. Un bon officier impérial comme moi n’est pas lié par l’honneur, il est juste lié. Combien de ces honnêtes gens est-ce que je viens de vouer à la mort par des mensonges ? C’est un drôle de jeu.
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Les vieilles craintes génétiques étaient si subtilement enracinées, si contagieuses encore maintenant, qu’on pouvait être battu à mort par des gens qui, sans même savoir pourquoi ils vous haïssaient, se laissaient emporter par l’excitation d’une réaction de groupe. Miles était tout à fait conscient d’avoir toujours été protégé par le rang de son père, mais des horreurs pouvaient arriver à des êtres socialement moins favorisés. Deux ans plus tôt, un incident horrible avait eu lieu dans la Vieille Ville, à Vorbarr Sultana ; un clochard infirme avait été castré par une bande d’ivrognes à coups de tessons de bouteille. On tenait pour un signe de progrès que l’affaire eût fait scandale au lieu d’être simplement classée. Un infanticide récent dans le quartier des Vorkosigan avait soulevé encore plus de remous. Il n’y avait pas à dire, le rang, qu’il fût social ou militaire, avait son utilité. Miles entendait bien gravir autant d’échelons qu’il le pourrait tant qu’il en avait l’occasion.
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A l’ennemi qui bat en retraite il faut laisser garder autant de dignité que possible. Mais rien d’autre, par contre.
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Une prompte vengeance vaut mieux que pas de vengeance du tout. Une vengeance lente et prolongée vaut encore mieux, mais pour la savourer pleinement, il faut pouvoir y survivre.
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- Ainsi se termine la Guerre des Cinq Jours. Je n’ai jamais croisé une seule fois le regard d’un Cetagandan. Tant d’efforts et de sang versé, et tout ça pour revenir au statu quo ante !
- Pas exactement pour tout le monde. Un certain nombre d’officiers supérieurs cetagandans ont été rappelés dans leur capitale pour expliquer à leur empereur leur « expédition non autorisée ». On s’attend à ce que ces excuses soient fatales.
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La guerre n’est pas sa propre fin, sauf dans un glissement catastrophique jusqu’à la damnation absolue. C’est la paix qu’on veut obtenir. Une paix meilleure que celle dont on disposait au départ. Si ce que tu fais pendant la guerre te dégrade tellement que la paix suivante est pire…
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C'était cela le combat ? Cette salle assourdie, ce tourbillon de points lumineux, ces sièges rembourrés ? Peut-être le détachement était-il une bonne chose, pour les commandants. Il avait le coeur qui battait comme un tambour. Une salle de tactique de ce calibre pouvait provoquer une surcharge d'information et un blocage de l'esprit si l'on y prenait garde. Le truc, c'était de choisir ce qui était important et de ne jamais oublier que la carte n'était pas le territoire.
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En un sens, c’est dommage que le thiopenta ait été inventé. J’aurais eu plaisir à briser tous les os de votre corps jusqu’à ce que vous parliez. Ou hurliez. Peut-être que je le ferai quand même. Un os par jour. Il y a deux cent six os dans le corps humain. Deux cent six jours.
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