Une soupe à la grenade

Une lecture sympa mais pas de quoi casser 3 pattes à un canard malgré une écriture riche, qui arrive à éveiller les sens et la mélancolie que l'autrice réussi à nous faire ressentir !!!
À aucun moment les personnages ne m'ont touchés. le démarrage beaucoup trop lent à vite fait retomber l'enthousiasme que j'avais en ouvrant ce roman.
Par contre ce livre est une invitation à la gourmandise et donne l'eau à la bouche.
Livre vite lu et sera aussi vite oublié.

Quelle déception, quel ennui, quelle frustration, quel fatras d'informations tout azimut !!

Il y avait tant à faire avec l'idée de base : une famille, enfin trois soeurs pour être précise qui fuient l'Iran, la guerre, la torture et qui tentent de se construire une nouvelle vie en Irlande. Elles ouvrent un restaurant et proposent des plats traditionnels de leur pays.
Autour de cela on aurait pu approfondir la nécessité de partir, l'accueil dans un pays étranger pacifique (mais aux relents racistes) l'intégration dans la société par le biais de la cuisine …

C'est probablement ce qu'a tenté l'autrice mais avec beaucoup d'inégalité dans le texte, et tellement d'intervenants, d'anecdotes, de détails, de mots écrits en italiques parce que en gaélique ou en persan. C'est dense et lourd, la lecture est fastidieuse, chaque personnage a ses petites anecdotes à raconter, ses retours en arrière. Ils sont caricaturaux, l'adolescente est belle et donc les gamins boutonneux du village en sont amoureux, du coup ils ont tous des attitudes puériles. le voisin de la boutique est décrit comme un requin aux longues dents mais qui finalement trainaille tellement à démarrer son business que la boutique convoitée lui échappe. La mama italienne qui propose la boutique de feu son mari aux trois soeurs est à moitié folle, la vieille commère du village passe des heures à sa fenêtre et l'autrice nous en parle durant 3 pages … Que de remplissage, que de blabla.

Comme s'il n'y avait pas déjà suffisamment de sujets à traiter on y ajoute une petite pincée de fantastique, je suppose pour que ce soit plus poétique. Ainsi une jeune femme meurt en couche mais avant de rendre son dernier souffle, elle expulse une rose. Une autre sert un oignon dans sa main et il en ressort frit…

Et même la présence de la cuisine qui pourtant était ma motivation première m'a complètement insupportée. On parle jusqu'à la nausée des épices, de leurs vertus …
Que nous sommes loin du festin de Babette ! ou encore de la poésie du merveilleux « restaurant de l'amour retrouvé »

Après avoir vu passer ce roman sur les réseaux sociaux, je l'ai emprunté à la médiathèque. Il fait parti des derniers lu en 2021.

Je n'ai pas accroché avec l'histoire, dommage, je pense qu'il y avait matière à approfondir certains idées.

Les secrets de familles cachés, bien enfouis qui peuvent ressurgir à importe quel moment mais bien souvent au plus mauvais. Mais également l'amour indéfectible d'une fraterie.

L'exil, causé par la guerre, l'Histoire de ce pays que les 3 soeurs ont fuit.

En revanche, j'ai adoré les recettes en début de chapitres à la façon de Jenny Colgan.