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3,58

sur 89 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  

C'est ce qui s'appelle sortir de sa zone de confort.
Betty meurt noyée dans ses toilettes. Elle se retrouve au Paradis et devient apprenti-ange, son instructeur étant la Mort.
Betty a 20 ans d'âge, 5 ans d'âge mental, c'est une jeune femme qui refuse d'entrer dans le monde adulte en utilisant notamment une serviette de bain avec des fraises Tagada pour motif et un gel douche aux senteurs des bonbons Haribo.
Il paraît que les adulescents régressifs existent dans la vraie vie. le tout est de savoir si c'est à ce point-là car, dans ce cas, c'est très dérangeant mais finalement assez symptomatique de la dégénérescence de la société.
Le style de l'auteure n'est pas maladroit mais l'utilisation abusive des clichés sur « les petites boulottes » donne la nausée et est à la limite de la discrimination puisque son personnage ne cesse de geindre en ramenant tous ses malheurs à son physique. Or son rêve de paradis est la rivière de chocolat de Roald Dahl. Génération Y = on veut tout mais sans effort.
On peut imaginer que l'auteure s'adresse à une cible de lectrices (lecteurs ?) complexées et également peu matures. Néanmoins, je considère qu'une des fonctions de la littérature est de participer à l'éducation d'un peuple et non pas de se mettre à son niveau pour faire son business. Auquel cas, ce n'est pas de la littérature mais du prêt à mâcher pour esprit qui refuse de se muscler un peu.
Un grand gâchis
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Je me faisais une joie de découvrir Betty Angel qui s'annonçait hilarant et idéal pour passer un bon moment après un week-end mitigé. J'avais donc besoin d'une lecture légère et sans prise de tête que je pensais avoir avec ce premier tome.

Betty Angel, c'est l'histoire de Betty (vous ne l'aviez pas vu venir celle-là). Elle a toujours été la fille qui se démène pour les autres mais cette manie a causé sa mort. Alors qu'elle voulait venir en aide à un chat dans ses toilettes, voilà que la mort frappe à sa porte et l'emporte avec elle. Bientôt, la voilà apprentie pour aller au paradis et surtout éviter l'enfer... Qui a dit que la mort était tranquille ?

Le démarrage de ma lecture était plutôt prometteur. Betty est une héroïne assez attachante et transparente pour beaucoup de monde. Ses petits bourrelets lui pourrissent la vie et sa gentillesse la perdue. L'humour régnait dès le début j'étais donc persuadée de passer un excellent moment.

Pourtant, j'ai rapidement déchanté. Comme je vous le disais, le début me semblait vraiment bien partit. Les gourdes de notre héroïne, Betty, y sont pour beaucoup. Malgré cela, j'ai rapidement eu l'impression de tourner en rond. Betty est catapultée dans des épreuves toutes plus étranges les unes que les autres dans le but de prouver sa valeur et pouvoir aller au Paradis. Par moment, j'avais la sensation d'être larguée pourtant, le style de l'auteure n'est pas compliqué comme dans les romans de fantasy. Malgré ces petits rebondissements donc, j'avoue ne pas avoir été emballée par ses épreuves. Sans doute parce que je n'ai pas adhéré au style de l'auteure, piquant certes mais avec peu d'approfondissements.

C'est d'ailleurs ce même constat que j'ai fais avec les personnages. Si l'héroïne me plaisait au démarrage, je n'ai par la suite pas réussi à m'attacher à elle. Pour ce qui est de son maître, j'ai trouvé le personnage trop lisse et manquant d'intérêt. La romance qui s'installe n'a pas réussi à me plaire et restait assez fade... Enfin, les personnages secondaires sont sympathiques sans arriver à sauver le reste.

C'est dommage car le thème de base me plaisait vraiment. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de romans sur les anges et j'avais hâte de découvrir ce qu'il se cachait derrière celle-ci. le mystère autour du fait que Betty se retrouve désormais là où elle est reste le seul élément intéressant de l'histoire - à mes yeux - mais n'est pas suffisamment exploité et surtout, pas assez rapidement traité pour maintenir le lecteur en haleine.

Seules les dernières pages de ce premier tome m'ont plu, malheureusement, il était déjà trop tard pour moi. Les rebondissements de dernières minutes ont de quoi donner envie d'en savoir plus mais pour moi, la série s'arrêtera là.

En conclusion, Betty Angel est une histoire prometteuse, une héroïne maladroite comme jamais, de l'humour mais, le tout manquait de développement et surtout de ce petit truc qui tient captivé le lecteur. Je ne doute pas qu'il plaira à d'autres.
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Une comédie qui nous fait suivre les mésaventures de Betty : 20 ans, boulotte,« looseuse », noyée dans la cuvette de ses toilettes, en voulant venir en aide à un chat !

Passée de « l'autre côté », l'Ange Gabriel va lui demander de rejoindre le Paradis, il lui faut auparavant traverser l'Enfer où elle rencontre Hadès : pas celui de Disney, mais un plus beau qui pourrait s'être évadé d'une autre collection des éditions Milady; ce n'est que la préfiguration de sa relation à venir avec celui dont elle va devenir l'apprentie (un Apollon aux yeux de cobalt).

Louisa Méonis s'est fait connaître pour sa série Lola (une héroïne qui semble une photocopie de Betty), elle paraît le stéréotype de ces auteurs qui ont poussé comme des champignons ces dernières années dans le milieu de la Chick litt et de la New romance (22 titres en 3 ans), très largement supportés sur les réseaux sociaux.

Ce roman, présenté comme de la Bit-Lit, est un véritable parcours du combattant (un Koh Lantat démoniaque?) pour les lecteurs exigeants, chaque chapitre on a l'impression de s'enfoncer un peu plus dans les sables mouvants.

On aimerait trouver des qualités (une ou deux bonnes idées très mal exploitées) mais quel que soit le sens par lequel on prend le récit on n'en voit que les défauts.

Quand bien même on accepterait l'intrigue dans un univers échevelé (pas de guerre de religions : mélangeons-les toutes!), plein d'exubérances et truffée de références à Disney, à « 50 nuances » et autre, reste le style et les dialogues redondants, où on trouve trois fois le même mot dans un paragraphe.

Est ce la faute de l'auteure ? de ses 200 000 lecteurs (200 001 désormais (sic)), annoncés sur le bandeau de la couverture ? Ou de l'éditeur ? C'est finalement la seule interrogation qui subsiste à la fin de ma lecture.

Le tome deux des mésaventures de (j'ai oublié son nom !) est prévu pour décembre, certes il reste beaucoup de questions sans réponse à la fin de ce premier volet, mais la tentation est de me le faire raconter par ceux qui adhèrent à ce genre de lectures la fin de cette trilogie, qui sera suivit d'une saison 2.
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