Henry Mercier/5
2 notes
Résumé :
Déjà les occupants romains connaissaient toutes les vertus qui s'attachaient et s'attachent encore, aux eaux thermales de Baden, en Suisse (qu'on appelait Bade à l'époque où le français était encore une langue impérialiste) et les célèbres bains, établis sur des sources de près de 40°, fonctionnaient déjà à cette lointaine époque sous le nom d'Aquae Helvetiae ou de bains helvétiques. Ils sont même cités par Tacite en l'an 68. Au Moyen Age leur activité reste consta... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Bade - ou plutôt Baden dans sa dénomination habituelle -, comme son nom l'indique, est une ville de bains. Henry Mercier nous présente cette histoire balnéaire depuis le 14e jusqu'au 19ème siècle. Il s'appuie sur de nombreux témoignages littéraires. Il termine par une lettre que Le Pogge, un humaniste, écrit à l'un de ses amis en 1315.
Une des sources de Baden était réputée soigner la stérilité des femmes, mais cela n'empêchait de nombreux hommes d'y aller aussi en cure, et même des ecclésiastiques ! L'auteur nous fait ainsi revivre tout un monde de curistes ou de curieux, avec de truculentes rencontres autour d'un baquet d'eau.
Une des sources de Baden était réputée soigner la stérilité des femmes, mais cela n'empêchait de nombreux hommes d'y aller aussi en cure, et même des ecclésiastiques ! L'auteur nous fait ainsi revivre tout un monde de curistes ou de curieux, avec de truculentes rencontres autour d'un baquet d'eau.
Citations et extraits (2)
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Le lecteur ne devra pas juger les hommes et les choses du passé d'après les idées d'aujourd'hui ; il se rappellera que la morale est conventionnelle, variable dans le temps et dans l'espace, ce qui rendra indulgent aux "faiblesses" de nos anciens.
En outre, on croyait fermement à sa puissance curative contre la stérilité féminine.
Ce bain possédait l'avantage précieux d'être placé immédiatement sur la source qui l'alimentait, et c'est sur l'orifice bouillonnant de celle-ci, ou « trou de sainte Verena », que la candidate assoiffée de maternité, s'asseyait voluptueusement le plus longtemps possible, mais quelquefois avec des suites fâcheuses pour sa santé, étant donné la haute température de l'eau (48° C).
Ce bain possédait l'avantage précieux d'être placé immédiatement sur la source qui l'alimentait, et c'est sur l'orifice bouillonnant de celle-ci, ou « trou de sainte Verena », que la candidate assoiffée de maternité, s'asseyait voluptueusement le plus longtemps possible, mais quelquefois avec des suites fâcheuses pour sa santé, étant donné la haute température de l'eau (48° C).
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