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EAN : 9782072891120
112 pages
Gallimard (09/07/2020)
3.36/5   14 notes
Résumé :
« On arrivait à Miradour par une mauvaise route à peine goudronnée qui montait en tournant. La pente était si raide que la vieille voiture de Madeleine tombait fréquemment en panne au milieu de la côte. Il n'y avait alors d'autre solution que d'aller chercher une paire de boeufs à la ferme la plus proche. »

Dans cette fable d'un été lointain, tout est vrai et tout est allègrement réinventé. D'êtres chéris, Florence Delay a fait des personnages et cous... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Florence Delay fait partie de ses grandes écrivaines que je suis depuis un moment. Depuis « Riche et légère », en fait, un roman qui m'avait fait une vive impression lorsque je l'avais lu.

Ici nous nous retrouvons près de la Côte basque. Avec un charme totalement suranné, Florence Delay nous conte l'été d'une famille aux prénoms charmants (Octave, Marianne, Madeleine dite Madelou, jusqu'à la chienne Capucine) qui séjourne dans une grande villa. On y lit André Gide, on écoute des chansons à succès sur un Quarante-Cinq tour, on part en escapade à Biarritz voir de la pelote basque. On voyage en 2 CV et on va bientôt rentrer à Paris – en train de nuit probablement.
L'Académicienne a toujours son style si charmant pour décrire un monde qui n'est plus. Une tonalité mélancolique domine le récit, et on reconnaît encore là aussi le goût jamais démenti de l'autrice pour le théâtre – les scénettes se succédant les unes aux autres, avec des entrées des personnages à cours et à jardin.

C'est agréable, plaisant, un rien académique, à la manière de ces documentaires qu'on peut regarder sur des chaînes culturelles à propos des années 50 en France. A l'image aussi de ces portraits et de ces photographie qu'on contemple (on image la vieille bâtisse malcommode qui serait aujourd'hui transformée en complexe hôtelier de grand prix) en se disant que ceux qui vivaient alors n'avait pas du tout le même genre de vie que la nôtre.

« le français est une langue merveilleuse qui permet acuité et justesse » dit l'Académicienne dans une interview. Elle le montre ici, avec un style qui lui est propre et qui rappelle les auteurs classiques qu'elle connaît parfaitement.
Un séjour agréable au pays d'une époque dorée, manifestement désormais révolue.
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Les petits trésors d'un séjour estival

De petites scènes joliment agencées retracent Un été à Miradour. Florence Delay excelle dans cette peinture d'une France aujourd'hui disparue. L'occasion aussi de rendre un bel hommage à sa mère.

Ah, la belle plume de Florence Delay! Poursuivant dans la veine des textes courts comme Mes cendriers, Il me semble, mesdames ou encore Haute Couture, l'académicienne nous régale avec ce récit un brin désuet mais tellement vivifiant d'un été passé dans le Sud-Ouest par un couple de parisiens, leur fille et quelques hommes hauts en couleur. Il sera aisé de retrouver le caractère autobiographique du récit et en particulier le bel hommage rendu à sa mère Madeleine, mais cela rend le travail de la romancière encore plus délicat: agencer les scènes comme au théâtre, donnant sa place à chacun des personnages et imaginant des anecdotes qui donnent une signature à chacun des personnages, comme cette belle idée des cigarettes se mariant à la couleur des yeux: «Madeleine a les yeux verts et fume des Kool à la menthe. Paul a les yeux bleus et fume des Gitanes bleues. Blonde aux yeux bleus, Marianne fume des blondes légères, Rich & Light. Brun aux yeux bruns, Octave fume des brunes, les mêmes que Paul mais avec filtre. En étudiant tard le soir dans la cuisine Claudio fume des cigarillos, la fenêtre grande ouverte. Albert et Philibert ne fument pas.»
Grâce à la magie de l'écriture de Florence Delay, d'un clacissisme teinté d'humour, on replonge dans cette France des années Pompidou où, quand la voiture refuse de faire les derniers mètres pour gravir la colline, on fait appel au paysan qui prête ses boeufs qui tirent la quinze-chevaux jusqu'à l'entrée de la villa.
Madeleine, qui devient Madelou le temps de cette parenthèse estivale, s'affaire dans la maison et régente un personnel ravi de l'arrivée des parisiens qui vont mettre un peu d'animation. On y ajoutera Claudio, l'étudiant transformé en cuisinier et qui va mettre une touche italienne à ses plats.
Mais qu'on ne s'y méprenne pas, on vient pas là pour ne rien faire, bien au contraire. À l'image de son père qui détestait la campagne et ne sortait guère de son bureau, Paul travaille à son «Avant-mémoire» tandis que sa fille Marianne écrit son second roman. Son «ami» se passionne pour l'oeuvre de Raymond Roussel. On évoque André Gide qui a séjourné là, on s'essaie à traduire Hölderlin. Et si l'on s'offre quelques sorties, la plage à Biarritz, une partie de rebot – type de pelote basque – à Hasparren et quelques promenades autour du domaine, c'est bien à Miradour que bat le coeur du livre.
Les choses entendues, les expressions utilisées sont autant de petites madeleines que l'on déguste avec autant d'appétit que de nostalgie. Ces petits trésors qui construisent une famille et dont on ressent le plaisir teinté d'humour que Florence Delay a pris à les coucher sur le papier. Une certaine idée du bonheur…
Le point de départ de ce roman est une réflexion de Borges qui se demandait: «Qu'est-ce qui mourra avec moi quand je mourrai?». Par la magie de cette centaine de pages, on peut confirmer le statut d'immortelle de l'académicienne.



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*Scènes de la vie familiale *


Été 1970. le jour décline, vous rentrez de la Mer sauvage par un sentier, les cheveux et la peau asséchés de sel, et vos pas vous guident à travers les pins jusqu'au sommet d'une colline dominant l'Adour. Là, derrière les platanes se dresse une grande bâtisse aux allures de petit château. le spectacle est irrésistible : derrière chaque fenêtre lumineuse se joue une scène, des ombres immobiles ou affairées racontent une histoire. Au rez-de-chaussée, un front faiblement éclairé se penche sur une table de travail ; au premier étage, un peignoir à fleurs s'agite sur la terrasse où dort un chien roux ; au deuxième deux silhouettes s'enlacent, d'autres s'attardent dans l'escalier, et quelques échos s'échappent d'un gramophone : un air de Claude François peut-être. Dans l'ombre au fond du jardin, une portière claque : c'est une 2 CV d'où surgissent un chemisier blanc et une jupe crayon, qui se hâtent sous la pergola. On vous fait signe d'entrer.
L'air est doux et sent la résine, les fougères et l'eau de Cologne, mais aussi le parfum délicieux et suranné d'une demeure familiale, où les armoires à linge craquent, où la poussière et l'humidité flottent dans les couloirs, et où les casseroles noircissent malgré les soins constants d'un maître d'hôtel.
C'est l'image que m'a évoquée ce livre : une mosaïque de scènes familiales, des fenêtres lumineuses qui s'ouvrent sur des voix et des ombres dont l'intimité, les émotions et les souvenirs, parfois décousus, se rassemblent pour sauver ce qu'il reste d'une famille.
Le ton et l'écriture portent la sagesse et l'élégance du conte ; les postures, les conversations, les drames et les complicités qui se jouent ont le mordant et l'allégresse d'une pièce de théâtre.
Je vous conseille sincèrement ce petit livre avant tout pour la voix de Florence Delay, très élégante, pure, travaillée et teintée de mélancolie.
Mention spéciale au personnage le plus émouvant : la petite chienne Capucine.
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Une petite distraction toute en légèreté avec le dernier livre de Florence Delay, cette académicienne qui est aussi scénariste, actrice ( elle a joué le rôle de Jeanne D'Arc dans les années soixante dans un film de Bresson que les moins jeunes ont sans doute vu!), mais également traductrice de certains livres de Federico Garcia Lorca, nous confie des tranches de souvenirs de personnages d'une famille ( la sienne?) qui passe ses vacances à la villa Miradour. Tout se passe dans notre sud ouest, de Bayonne à Biarritz et dans le sud des Landes jusqu'au fond du pays basque . La douceur de vivre, les grandes tablées, les réunions familiales, le quotidien des marchés… on est en bout de table, la réunion familiale s'étire en longueur et on écoute les histoires et les souvenirs de personnes qu'on ne connait pas. Des moments de vie avec leur langueur, leur douceur. On peut parfois piquer du nez, mais on reprend vite le fil des souvenirs cocasses et plein de tendresse. Au bout de cette centaine de pages écrites de manière classique, mais agréables à lire et à suivre, on a envie de s'étirer et de voir s'il ne reste pas une part de gâteau qui traine encore sur la table à grignoter ( avec un petit verre vous êtes au paradis!). Une parenthèse littéraire sans complication et pleine de charme qui sonne l'envie de retrouver le plaisir des jours des grandes tablées et des retrouvailles familiales…. Allez, c'est pour bientôt!
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C'est un très joli livre ensoleillé, jeune et vieux, plein de grâce et de gaieté, où chaque mot et chaque phrase trouvent leur place, comme la famille de Florence Delay dans sa propriété de Miradour d'où, studieux, poètes, originaux ou inspirés, le père, la mère, leur fille et leurs invités mirent l'Adour, filent à Biarritz ou à Hasparren, partent nager ou se promener : c'est une façon de réécrire, en mode mineur, le temps retrouvé.
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critiques presse (1)
LaCroix
04 mars 2021
Dans un très beau roman, Florence Delay capte et fait tourner comme en un songe des figures d'étés lointains dans une maison de la côte basque bruissante de paroles et de lectures.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Côté grands-mères, Octave constat qu'il entend plus parler de la morte que de la vivante, de Berthe que de Georgette. C'est pourtant cette dernière qu'il a envie de rencontrer parce qu'elle ressemble aux femmes de sa propre famille. Il paraît qu'elle sait tout faire, cuisiner des plats de maison et des plats de fête, coudre, broder, tenir les comptes, tailler un petit drap dans un grand usé sur les bords. Elle connaît la meilleure cire pour les meubles, comment raviver l'étain, lutter contre les vrillettes, sauver les vieux livres en les brossant et en les recouvrant de papier cristal.
Ah, soupire Marianne, tout juste capable de recoudre un bouton et de séparer le jaune du blanc de l'oeuf, que n'ai-je appris d'elle ! Lorsqu'elle est là, la maison rajeunit.
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INCIPIT
On arrivait à Miradour par une mauvaise route à peine goudronnée qui montait en tournant. La pente était si raide que la vieille voiture de Madeleine tombait fréquemment en panne au milieu de la côte. Il n’y avait alors d’autre solution que d’aller chercher une paire de bœufs à la ferme la plus proche. Sous un manteau de drap blanc rayé rouge et bleu, couronnés de leur tiare, les bœufs tiraient fièrement les quinze chevaux de la Citroën jusqu’à l’esplanade devant la maison. Comme Madelou n’était pas souvent seule, c’est plutôt sa fille cadette ou son amie Nénette qui allait d’un bon pas quérir l’aide du fermier et, quand il était aux champs, elles allaient aux champs. Pendant ce temps, Madelou faisait des bouquets de fougères en cherchant des trèfles à quatre feuilles.

La vaste demeure avait été baptisée «Miradour» par celui qui l’avait fait construire dans les années vingt, au milieu des pinèdes et des champs de maïs, tout en haut d’une colline dominant l’Adour et le Bec du Gave. Un ancien joueur de rugby à XV, devenu président de la Fédération française de rugby, puis promoteur immobilier à Hossegor avant d’en être élu maire radical-socialiste en 1935. Il l’avait fait construire, disait-on, pour sa maîtresse tuberculeuse – le bon air qu’on respire là-haut étant censé la guérir. Riche, il avait acquis autour près de deux cents hectares. Il y avait eu là-haut une piscine, un tennis, et, au bord du fleuve, à Port-de-Lanne, une barque pour se promener sur l’eau. L’aimée avait sans doute occupé la plus belle chambre, au premier étage, celle qui donne sur une terrasse où prendre le soleil, regarder voler les rapaces guettant les proies autour des fermes, couler le fleuve qui naît au pic du Midi de Bigorre et va se jeter dans l’océan Atlantique, après Bayonne.

C’est un chirurgien de Bayonne, lui aussi radical-socialiste, qui peu avant la Seconde Guerre mondiale avait acquis la propriété, également pour sa maîtresse. Luxe inutile à ses yeux, il avait laissé les herbes folles envahir le tennis, fait combler la piscine, heureusement remplacée par des platanes dont les branches entrecroisées créaient une ombre aussi fraîche qu’une vague. Il s’était intéressé, en revanche, à une petite source, en bas de la côte, qui alimentait un lac aux contours indécis. Ayant bu de son eau et remarqué ses vertus diurétiques, le nouveau propriétaire – lui-même ne sachant pas conduire – chargeait son chauffeur, le temps des visites à Madame S., sa maîtresse, de remplir à la source le plus grand nombre de bouteilles possible. Rangées dans le coffre de la Salmson, elles étaient déposées ensuite à sa villa des allées Paulmy. Madelou, dont ce chirurgien était le beau-père, ne le vit jamais boire une autre eau.

Tôt après son mariage avec Paul, fils unique, elle avait entrepris de calmer les tensions existant entre le père et le fils, et de protéger sa belle-mère qu’elle adorait. De Paris, elle entretenait tout au long de l’année une relation épistolaire avec « Bayonne », envoyant parfois plusieurs lettres par semaine, narrant les travaux et les jours du fils extraordinaire, habilement entrelacés à la vie ordinaire, aux difficultés matérielles et à l’éducation de leurs filles. Mais le séjour obligé, pendant les vacances d’été, dans une villa où Paul retrouvait intacts les conflits de l’enfance, lui pesait.

Le hasard voulut qu’un après-midi d’été, dans le magasin d’antiquités ouvert à Biarritz par Madeleine Castaing, célèbre antiquaire de Paris, Madelou et Madame S. se rencontrent. Ces femmes raffinées avaient entendu parler l’une de l’autre mais ne se connaissaient pas et découvrirent qu’elles partageaient le même goût pour les meubles anglais, les couleurs russes et la poésie du mobilier. Madame S., peut-être en mal de reconnaissance, invita la jeune femme à lui rendre visite. C’est très officiellement, dans la Salmson de son beau-père, que Madelou monta la côte pour la première fois et découvrit la propriété dont elle tomba aussitôt amoureuse. Décida-t-elle alors d’en déloger l’occupante ? Le fait est que de douce façon diplomatique elle persuada Madame S. qu’il devenait dangereux pour elle, l’âge venant, de vivre en un lieu si isolé – le premier village, Sainte-Marie-de-Gosse, se trouvant à des kilomètres. Qu’elle serait plus heureuse en ville, rapprochée de son amant. Il l’était d’ailleurs de moins en moins, ayant trouvé dans sa propre villa de quoi satisfaire ses désirs en la personne, avenante et replète, d’une servante. Madame S. s’était laissé convaincre. Madelou devint maîtresse de Miradour, maison et alentours.
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Dans toutes les familles, il est de petites phrases qui reviennent lorsqu'on les attend le moins, petits sésames ouvrant les portes du passé. Telle était dans cette famille le «vous êtes merveilleuse, vous pensez à tout!», et le joyeux «Sursum corda!» de Berthe pour se donner du courage, et un alexandrin moquant les affres de Chimène, «Il est joli garçon l'assassin de Papa», que Paul se faisait un plaisir de citer quand ses filles louaient le physique d'un galant, jouant au père menacé et déjà sacrifié! La plus banale de ces phrases, la plus aimée sans doute, ouvrait sur les visages un sourire complice, c’était: La vie est pleine de choses étranges. p. 78
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Bains de soleil sur la terrasse, lectures à l'ombre, balades dans la propriété, les après-midi on flâne. Sauf Paul qui, après la sieste, se remet au travail une couple d'heures.. Comme ni Albert à cause de ses jambes qui le font souffrir, ni Octave que la monotonie du paysage ennuie ne sont amateurs de promenades, les couples se défont. Où donc est passée Madame ? demande Octave. Elle se promène avec Philibert, répond Albert qui ne manque pas d'ajouter : Entre collègues, on a tant de choses à se dire ....
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La veille histoire qu'elle ne veut pas raconter s'est passée l'été où Gide était venu avec son gendre Jean Lambert passer une semaine à Miradour. La campagne l'attristait et ses hôtes s'étaient évertués à trouver des distractions. C’est ainsi qu’ils étaient allés rendre visite à la veuve de Francis Jammes, à Hasparren, au peintre José de la Peña, grand amateur de sorcellerie et de taureaux, à Bayonne, et comme une salle de patronage au bord de l'Adour projetait cette semaine-là Les Deux Orphelines de Maurice Tourneur, que Gide aimait les mélos et «larmer» au cinéma, elle l'y avait conduit. Après le film, ayant elle-même rendez-vous avec un artisan dont l’atelier se trouvait à côté, elle avait prévu pour son hôte une promenade sur le fleuve. Quand Gide découvrit le batelier qui allait l’embarquer, un jeune garçon en short à la peau hâlée, aux yeux noirs, aux cheveux en broussaille, il baisa les mains de Madelou en prononçant cette phrase restée fameuse dans la famille: Chère, vous êtes merveilleuse, vous pensez à tout! p. 77-78
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Videos de Florence Delay (21) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Florence Delay
https://www.laprocure.com/product/933081/jodelle-etienne-comme-un-qui-s-est-perdu-dans-la-foret-profonde-sonnets
Comme un qui s'est perdu dans la forêt profonde : sonnets Étienne Jodelle Édition d'Agnès Rees Préface de Florence Delay Éditeur Gallimard Collection Poésie, n° 574
« Étienne Jodelle, ce nom ne vous dit sans doute pas grand-chose et pourtant il s'agit d'un des sept membres de la Pléiade, ce groupe de poètes constitué autour de Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay. Un des derniers numéros de la collection Poésie chez Gallimard nous donne à le découvrir avec ce très beau recueil de sonnets avec ce titre superbe : Comme un qui s'est perdu dans la forêt profonde. Ce sont des sonnets, surtout des sonnets d'amour, mais aussi des sonnets politiques, des sonnets religieux... » Guillaume, libraire à La Procure de Paris
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