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Encore une jolie découverte que ces petits romans de Mérimée.

La Vénus d'Ille est une statue antique, découverte sous un olivier chez un bourgeois féru d'antiquité, dans le village d'Ille au pied du Canigou !

Son corps est parfait mais son visage est féroce et elle rend mal à l'aise le narrateur. Se sentant trahie, Vénus s'anime une nuit et tue l'auteur de cette trahison !! A vous de chercher à savoir pourquoi !

La Partie de trictrac :
Lors d'un voyage en goélette, sur le navire encalminé, les passagers et les marins s'ennuient. le capitaine raconte l'aventure d'un de ses amis de jeunesse, marin lui aussi. Roger est lieutenant de la Marine Impériale, jeune, fougueux, de belle figure, cantonné à Brest ! Il tombe amoureux d'une comédienne Gabrielle (en fait ça aucune espèce d'importance pour la trame de l'histoire) qui répond à ses avances.

Lors d'un séjour d'un navire Hollandais, qui a réussi à passer le blocus anglais (ça c'est pour situer l'histoire) il fait de grandes parties de Trictrac avec un des marins. Il perd tout ce qu'il avait misé mais la chance tourne et il finit par tout gagner ! de désespoir le marin hollandais se suicide et Roger culpabilise.

A ce moment, la tension est à son comble, pour moi aussi tellement la prose de Mérimée est envoûtante, et frustration suprême, l'arrivée d'une baleine coupe le capitaine dans sa narration et nous voilà le bec dans l'eau !
Je me suis retrouvé la bouche ouverte un bon moment avant de me rendre compte que ça n'irait pas plus loin ! Ce n'est pas juste, franchement. Comment peut-on faire ça à ses lecteurs ? Quel farceur ce Mérimée !!

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
CHALLENGE RIQUIQUI 2020
CHALLENGE XIXè 2020
CHALLENGE SOLIDAIRE 2020

ps : la 1/2 étoile en moins c'est ma frustration
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Bizarre que cette nouvelle de Prosper Mérimée ! Au réalisme pur qu'il utilise pour décrire chaque paysage, pratique sûrement entraînée par des années de prospection pour le repérage de monuments historiques en France, il associe une tournure du fantastique assez troublante. La Vénus d'Ille brille ainsi (selon moi en tout cas) par l'exposition des magnifiques paysages aux alentours du mont Canigou, par l'utilisation sereine des coutumes festives du Sud de la France et par une tranquille montée en puissance de l'intrigue à connotation fantastique. En somme, tout est tranquille, sauf que rien ne l'est ! le rationnel du narrateur se heurte à l'irrationnel des "faits" qu'il nous conte.
Un récit original au possible donc, qui, tout compte fait, n'a peut-être pas d'autre but que de promouvoir le respect de l'amour, ce qui me va très bien comme thème pour une nouvelle fantastique...
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Avant de découvrir son nom sur la liste des auteurs du Challenge Solidaire, je n'avais jamais entendu parlé de Prosper Mérimée. Ouvrage choisi un peu au hasard à l'Emmaüs du coin, c'est sur la réunion des nouvelles de la Vénus d'Ille et La Partie de trictrac que ma lecture aura porté.
Et quelle différence me semble-t-il percevoir entre Mérimée et d'autres auteurs du XIXe siècle ! Il va plus droit au but, ne perd pas de temps en fioritures. Pour une jeune lectrice comme moi, son style parait plus abordable, plus contemporain.
Mais aussi plus enfantin. La chute de la Vénus d'Ille reste mystérieuse, mais pas assez pour que le lecteur la questionne vraiment. Elle ne soulève pas de question. On SAIT ce qui s'est passé, on semble plus averti, plus perspicace que le narrateur lui-même.
Quand à La Partie de trictrac, quelle déception que de ne pas recevoir de chute à proprement parler ! Belle leçon d'humanité, mais à moitié faite. Cette fois-ci, le lecteur se questionne. Peut-être seulement un peu trop.
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Nouvelle qui se situe dans le sud-ouest en méditerranée, prèt de Perpignan.

On y découvre les us et coutumes d'un mariage, le jeu de paume.
La découverte d'une statue va en émerveiller plus d'un. Cependant, des choses étranges vont se produire.

Le récit est fluide, prenant, je suis presque déçue que se soit aussi court!
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Un classique qu'il fait bon relire. A travers le regard du narrateur, en visite chez M. de Peyrehorade pour faire quelques explorations, nous faisons la rencontre de cette étonnante statue qu'est la Venus d'Ille. Cette Venus au regard troublant, comme vivant. Est-elle une statue, une vraie femme? Comment savoir?
En plein fantastique, dans ce oscillement perpétuel entre réel et iréel, explication logique et surnaturel, une seule chose est sure, nul n'a envie de croiser le chemin de cette Venus.
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Il semble y avoir 2 fiches pour ce livre, je n'ai pas la partie de trictac. Soit.
J'ai lu cette nouvelle il y a très longtemps, quand j'avais une dizaine d'années je pense. Je me souviens avoir beaucoup aimé, à la fois la plume de l'écrivain qui arrive bien à retranscrire l'atmosphère de ce petit village du sud au XIXème siècle, secoué par une découverte archéologique, et ce thème de la nouvelle venue qui subjugue et fait parler. Sauf que cette fois-ci, l'arrivante est muette et taillée dans le cuivre... mais pourquoi fait-elle parler? Pour les secrets qu'elle renferme ou son hypnotisante beauté? Ou les deux...
Un récit qui se lit vite mais captive par son habileté à suggérer l'étrangeté puis l'effroyable par petites touches a chaque fois. Au final le récit m'apparaît être à double lecture possible, puisqu'on peut se laisser porter par sa valeur surnaturelle ou alors se raccrocher à une vérité beaucoup plus terre à terre. Méfiez-vous des femmes...

C'est d'ailleurs grâce à cette oeuvre que je suis tombée dans la marmite de la nouvelle fantastique/horreur avec des auteurs comme Oscar Wilde, Théophile Gautier, Poe, Maupassant...
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C'est l'histoire d'un archéologue venu de Paris, M.de Peyrehorade, qui a été appelé dans les Pyrénées orientales pour servir de guide. Beaucoup lui parlèrent d'une statue "la Vénus" en cuivre connue pour ses yeux désagréables qui vous fixent, et qui vous forcent à baisser les yeux ce qui suscite un malaise, de nombreux habitants lui font part aussi des mystérieux mythes l'a concernant qui vont se confirmer dans les jours suivants.
C'est un roman que j'ai beaucoup aimé notamment le coté fantastique de mystérieux mythes qui entourent cette statue. Les mots employés sont facilement compréhensibles et accessible à tous. L'histoire est intéressante à lire et passionnante.
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Un classique qui appartient au style du merveilleux, il n'y a donc pas une vraie conclusion mais il reste bien a lire
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Très bonne nouvelle mêlant archéologie, fantastique et mystère.

Lien : https://athenashobbies.wordp..
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Parmi les auteurs du XIXème, Prosper Mérimée m'était encore inconnu. Il était temps que je le découvre, mais je dois dire qu'il s'agit plutôt d'un rendez-vous manqué pour ma part.

Dans La Vénus d'Ille, le narrateur (dont on ignore le nom mais qui pourrait aussi bien être l'auteur lui-même) revient d'un voyage en Espagne. La frontière traversée, il prévoit de s'arrêter dans un petit village où on l'a recommandé à un notable local, M. de Peyrehorade. Avant même son arrivée à Ille, son guide lui parle d'une mystérieuse sculpture que M. de Peyrehorade a trouvée, une idole des temps anciens.

J'ai apprécié le style, légèrement désuet, un peu malicieux, ainsi que la façon de Mérimée de mener son histoire (et son lecteur). Toutefois, sur le fond… Cet auteur m'a l'air d'être un peu condescendant par moments (en tout cas le narrateur l'est, même s'il n'a pas toujours tort quant aux jugements qu'il porte). Plusieurs grands thèmes du XIXème sont abordés (les avancées en archéologie et le progrès en général, les différences entre la province et Paris, les changements qui s'opèrent sur les croyances…), mais sans être fouillés. le texte est de toute façon plus au format nouvelle que roman. Je ne sais pas pourquoi, mais je m'attendais à plus, à quelque chose qui sorte vraiment de l'ordinaire, mais pour ce genre de petites histoires avec une touche fantastique, je préfère largement Edgar Allan Poe. Je n'ai d'ailleurs pas aimé la fin de la Vénus d'Ille, ce n'est pas fait d'une façon que je peux apprécier.

Le deuxième texte, La Partie de trictrac, est un récit de marin. Des hommes sur un bateau s'ennuient, et le narrateur nous explique que les histoires contées sont toujours les mêmes et deviennent insupportables à entendre, jusqu'à ce que le capitaine commence un récit qu'il n'a jamais entendu, sur un ami d'antan, Roger.

Mouais. Déjà que je n'avais pas des masses accroché avec la première nouvelle, celle-là est encore moins passée, je me suis véritablement ennuyée, et les explications jointes à mon édition ne m'ont pas davantage convaincue. La « chute » est faite un peu dans le même moule que pour La Vénus, les personnages ne sont à nouveau pas très sympathiques, je n'ai pas été emportée par le récit, malgré la toujours très belle maîtrise linguistique de Mérimée. Il est rare que je dise cela d'un texte bien écrit, mais vraiment là ça manque de consistance à mon goût, et j'ai trouvé ça glauque en plus...

Je regrette de ne pas avoir aimé cette lecture plus que ça. Je viens de voir que Mérimée a principalement écrit des courts textes comme ceux-ci, et seulement un roman, historique (c'était à la mode…). J'ai encore Carmen dans ma PÀL. Je le lirai, et si je n'accroche pas non plus, après Mérimée ce sera fini pour moi !
Lien : http://sans-grand-interet.co..
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