- Ces espions, qu'est-ce qu'on en fait ? demande Crixios.
- Brûlez-les ! ordonne Vercingétorix.
Miséricordieux, il les fait étrangler avant de les livrer aux flammes.
Lorsque la procession atteint le Capitole, Vercingétorix est ramené dans les souterrains sinistres du Tullianum en compagnie de son fidèle Lucter. Il sait que la hache du bourreau va trancher le fil de sa vie. Il ne craint pas la mort. Il regrette seulement de n'avoir pas succombé l'épée à la main au cours du combat, car, pour un guerrier, il n'existe pas de sort plus illustre.
Il se console en songeant que sa légende lui survivra dans l'imaginaire des Gaulois, celle d'un homme qui, malgré sa défaite ultime, a donné à son peuple la fierté et la gloire d'une grande nation.
- Ce n'est pas à Vercingétorix de faire la loi !
- Je ne fais pas la loi, mais la guerre !