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EAN : 9782226021366
277 pages
Albin Michel (01/11/1984)
3.5/5   1 notes
Résumé :
L'ouvrage du médecin-général Merle vient à son heure pour rappeler l’oeuvre considérable accomplie dans les territoires d’outre-mer par 5000 médecins français de la fin du siècle dernier jusqu’à nos jours. Une oeuvre trop souvent oubliée et reléguée par des campagnes de dénigrement systématique contre les abus du « colonialisme » et l’ensemble des réalisations de la France dans les territoires qu’étaient dans sa dépendance.
Ces médecins ont en effet sauvé de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La. possession de ce livre reste une énigme pour moi. Elle est probablement le résultat d'un achat lors d'une brocante. En manque de livre, j'ai donc farfouillé dans un carton de déménagement et suis tombé sur celui-ci.

Je l'ai lu jusqu'au bout alors que, par bien des aspects j'ai été irrité par ses propos mais son histoire m'a captivé.

C'est un homme représentatif de son milieu : militaire, breton, de droite nationaliste( probablement sympathisant OAS) et anti-communiste. Il a fait toute sa carrière dans la médecine coloniale et en représente tous les stéréotypes. Il est donc convaincu des bienfaits du colonialisme apportés aux populations autochtones. L'intérêt, à mon sens, réside dans le fait que son livre s'attache essentiellement à un plaidoyer pro domo pour un aspect particulier de l ' « aventure coloniale » : l'épopée sanitaire, pour reprendre ses termes, de tous les médecins français partis en Afrique et en Indochine entre 1920 et les années 60.

Les qualités littéraires du livres sont correctes sans plus mais son parcours géographique ( Afrique-indochine-Afrique) et chronologique ( avant et pendant la deuxième guerre mondiale ) lui permet d'illustrer par des récits brefs toutes ses rencontres avec ses condisciples coloniaux et les populations aveec le prisme permanent des grandes endémies.

La variole , la lèpre , le paludisme, la maladie du sommeil etc... permettent de remettre en perspective la pandémie actuelle , ne serais ce que par les chiffres où le million de morts était l'unité de compte.

J'aime aussi les livres pour la manière dont ils peuvent s'imposer dans notre histoire personnelle Par le plus grand des hasards, Il se
trouve que je suis allé à Lambaréné où l' auteur rencontre Albert Schweitzer à la fin de sa vie. Les lieux décrits et l'ambiance ont étés bien
rendus : omniprésence religieuse et ascétisme sous la figure tutélaire du grand homme…. Ambiance très très étrange...

C'et un livre s'étalant sur un demi-siècle d'outre mer où il y a beaucoup de …. blancs . Il évoque les tirailleurs sénégalais mais, pas un mot sur la manière dont la France a traité ces combattants après la guerre.

Du coup, pour ma culture personnelle j'ai revisité l'histoire en me plongeant dans les articles WIKI sur cette période( cf article sur la médecine tropicale, l'école du pharo etc.. )

Je n'ai pas beaucoup d'empathie pour la personne mais, toute sa vie, il a mis les mains dans le « cambouis » des grands maux sanitaires
Son compteur de vies humaines sauvées pèse bien plus lourd que sa vision binaire du monde où ,quand même, parfois, il laisse poindre un léger doute sur la supériorité globale de l'occident chrétien vis à vis des autres civilisations.

Je me prends à rêver que Robert Merle( aucun lien entre les deux) aurait certainement écrit un grand roman sur ce canevas.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Citation 4:
Un jour lointain peut-être, un chercheur trouvera-t-il sur un rayon mon livre plein de poussière. Il y découvrira, je le souhaite des faits qui
l’éclaireront sur des aspects imprévus de la colonisation française humaine et secourable.
En participant à l’épopée de la France outre-mer, les médecins des troupes de marine vivaient et écrivaient un nouveau chapitre de la
médecine, celui de la pathologie tropicale. Ils en connurent et subirent les tragiques aspects avec les endémo-épidémies contre lesquelles
le monde médical était impuissant jusqu’à l’époque pastorienne.
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Citation 1 ( Indochine)
Les bombes sifflent, passent au-dessus de nous et vont éclater en pleine ville de Haiphong… Chaque médecin français, chaque infirmier
annamite fait ce qu’il peut. Je suis chargé de faire le tri, au milieu de ce sang, de ces membres arrachés, de ces ventres ouverts.
Dans le feu de l’action, un médecin ne voit plus le tragique de la situation. Mettre là, sans possibilité du moindre soin, les « morituri », plus loin les premières urgences, un peu plus loin les moins graves des blessés.
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Citation 3 ( Afrique)
Comme on faisait remarquer au musulman qu’il n’était pas dans ses habitudes ni dans celle de sa tribu de se vanter d’anthropophagie,
malicieux et souriant, il a répondu: « Non, mais ton délégué, on l’aurait vendu au village voisin . Vous les blancs, peu nombreux, vous ne
risquez rien, on vous compte ! »
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Citation 2 ( Afrique)
Certificat de non-sorcellerie ( non-linkoundou )
« Je sousigné docteur Barat certifie que la dénommée Léonie n’est pas une sorcière, qu’elle ne l’a jamais été, et qu’elle ne peut pas le devenir ».
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