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Critique de Erveine


Une belle écriture, érudite, mais lisse et accessible comme je les aime. J'ai fait un beau voyage auprès de Andy Merrifield. Majestueusement accompagnée par l'âne de Schubert et ses pairs, Gribouille, Platero, l'âne Culotte, Modestine, Wilson, la Mule du pape, Donkey, Benjamin, Balthazar et des noms, non moins illustres tels des : Bachelard, Balaam, Bresson, Orwell, Saint-Exupéry, Stevenson, Kundera, Spinoza, Cervantes, Bosco, Dostoïesvki, Jiménez, Daudet et leurs ‘émules', pardonnez ! je n'ai pas résisté. Merci à Fanfanouche24 dont la liste « y en a sous l'bonnet » a guidé mes paturons. Extrait :
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« le spectacle d'ânes occupés à paître au milieu de nulle part a quelque chose de stupéfiant. C'est une espèce de thérapie, pour ne pas dire de méditation. On peut à la fois s'y perdre et s'y trouver. Un proverbe australien dit que, il ne faut pas oublier son siège. On peut les observer pendant des heures ― sombrant dans l'hypnose et la dépendance. Une fois tombé sous le charme, on a du mal à s'y arracher. On n'entend rien d'autre qu'un léger bruissement, tandis qu'ils foulent l'herbe haute et enfoncent leur tête jusqu'au sol, mastiquant de toutes leurs dents. " (p.13)
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Oui ! l'âne de Schubert ça me brait bien.
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