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Critique de croquemiette


«Après avoir perdu sa mère et sa fille dans le tsunami de 2011, Yui sombre dans le désespoir. Elle apprend l'existence d'une cabine téléphonique désaffectée, installée dans un jardin au-dessus de la mer à Iwate, au Japon, qui permettrait de communiquer avec les disparus. Elle s'y rend et rencontre Takeshi, un médecin dont la fille de 4 ans se mure dans le silence après la disparition de sa mère.»

Un texte joli et poétique sur le deuil et qui aborde la catastrophe du tsunami qui a frappé le Japon en 2011.

Quelle belle idée que cette cabine téléphone ! Perchée au dessus de l'océan, elle permet aux vivants de parler à leurs absents et de laisser les mots se perdre dans le vent... J'ai été d'autant plus charmée en apprenant qu'elle existait bel et bien.

Les liens entre les personnages sont subtiles, les mots justes et les silences encore davantage. J'ai peut-être été désarçonnée par certaines réactions des personnages mais ils ont tellement souffert, sans compter que la barrière culturelle joue aussi.

Malgré toutes ces qualités, je passe à côté de ce roman. J'ai attendu quelque chose et au final je me suis un peu ennuyée. La chronologie est un peu chahutée et les petites listes du quotidien qui entrecoupent le texte sont parfois inintéressantes et n'apportent pas vraiment de respiration.

Car c'est ça... J'ai manqué d'air et ressenti de l'oppressement. Trop de malheur et de solennité ? Possible.

J'ai pensé à «changer l'eau des fleurs» de Valérie Perrin et au roman «le coeur régulier» de Olivier Adam, qui nous donnent à lire des histoires de deuil.

Je suis un peu déçue. Ce n'était peut-être tout simplement pas le moment. Je le recommande tout de même car c'est un texte fin et intelligent. La lecture de Clara Brajtman est parfaite.

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