Ah Marilyn ... L'icône glamour d'Hollywood ! L'une des premières poupées humaines fabriquées par et pour les hommes...
Rien de tout cela ici ! Dans cette bande dessinée, comme dans l'adaptation qu'il avait faite de Shutter Island un an plus tôt,
Christian de Metter imagine un scénario où l'angoisse et le doute vont crescendo. Une fois de plus on ne peut que s'incliner devant l'immense talent de dessinateur, tant en ce qui concerne ses aquarelles - où les formes, les couleurs et les expressions des visages sont particulièrement saisissants - que le scénario digne des meilleurs films noirs Hollywoodiens - esprit d'
Alfred Hitchcock es-tu là ?
Certains lecteurs qui ne connaîtraient pas le contexte culturel de l'époque où l'histoire de l'actrice pourrait être déroutés ou passer à côté de certaines références ou sous-entendus. Fort heureusement ce n'est pas mon cas, ce qui m'a permis d'apprécier pleinement cette lecture.
Je me suis bien amusée, notamment, en voyant à quel point
De Metter lance des clins d'oeils à son lecteur et le balade, sans vouloir foncièrement se moquer ... un peu comme
Hitchcock le faisait dans ses films !