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3,78

sur 183 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Des dessins plutôt réussis dans ce roman graphique bien glauque inspiré d'une oeuvre de Douglas Kennedy avec des effets de lumière qui contribuent à l'atmosphère voulue angoissante.

Mais pas de personnage vraiment attachant, ni ce journaliste un peu benêt, Nick, tombé dans ce piège nuptial pour quelques instants délirants dans les bras d'une belle Angie, ni la blonde Angie non plus que Krystal soeur de la précédente.

N'ayant pas lu le roman de Kennedy, je ne peux juger son adaptation en roman graphique mais j'ai trouvé que celui-ci ne mettait pas suffisamment en valeur le scénario, malgré quelques bonnes réparties au début, l'ensemble s'essouffle assez vite comme les moteurs des véhicules.

Impression donc plutôt mitigée pour moi même si j'ai bien aimé le dessin.
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Cette bande dessinée suit fidèlement la trame du livre de Douglas Kennedy dont elle est inspirée. Les images sont bien faites, colorées, et rendent bien le paysage désertique du bush australien et de des habitants tordus de Wollanup. Cependant l'humour y est totalement absent alors que c'est une composante à mon avis essentielles du livre. Pour cette raison cette lecture a été un peu décevante dans la mesure où elle ne reflète que l'aspect dramatique du récit qui manque alors d'équilibre.
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"Wollanup, c'est gé-nial. Une ancienne ville minière et rien autour, que du désert et cinquante-trois habitants. Les plus proches voisins sont à sept cents bornes."
Ah Wollanup, cette charmante bourgade perdue dans le bush australien, avec ses quelques habitants et son abattoir d'où sort les fameux steaks de 'rou (de kangourou donc).
Dit crûment, Nick a voulu se taper la jolie nana sur le bord de la route, il l'a fait et il en a pour ses frais : il se retrouve aux prises avec une harpie qui le drogue pour l'emmener et l'épouser dans son charmant petit village natal avec sa non moins charmante famille, à commencer par son Daddy si gentil.
Nick n'est pas au bout de ses surprises, outre le fait d'être pris au piège, il découvre ainsi sa dulcinée sous un tout autre jour : "T'es loin d'avoir été le premier ou même le deuxième. Angie, c'est le matelas de Wollanup.".
Trop tard ! Il a dit oui ! Maintenant c'est jusqu'à ce que la mort les sépare !

Je connaissais l'oeuvre originale de Douglas Kennedy que j'ai lue il y a quelques années, à l'époque où le livre s'appelait encore "Cul de sac".
Cette bande dessinée respecte dans les grandes lignes l'histoire.
Je dis bien dans les grandes lignes, car si la première partie est fidèle au livre, la deuxième l'est moins dans le sens où l'auteur a fait l'impasse sur certains éléments et s'empresse même de finir son roman graphique.
J'ai trouvé cela quelque peu dommage, car c'est la partie la plus intéressante avec la descente aux enfers de Nick, qui ne sait comment se sortir de ce guêpier.
Dommage aussi que le dessinateur ait fait l'impasse sur des petits détails qui font tout le charme de l'histoire, comme le fait que les habitants de Wollanup ne sont pas très nets (il faut dire qu'à trois familles le tour est vite fait et qu'on devient vite timbré dans cette bourgade perdue).
Là, ils sont trop normaux dans le graphisme, il manque aussi à Angie un petit côté fou ou inquiétant, elle est trop normale et limite mignonne.
Le seul personnage qui fasse peur est Daddy et encore, de façon moins poussée que dans le roman.
J'ai l'impression que le dessinateur s'est focalisé sur Nick et Angie sans trop s'attarder sur les autres personnages or, une partie du charme de l'histoire tient justement aux détails de la vie quotidienne à Wollanup et de ses habitants.
Le temps passe à mon sens trop vite dans la partie consacrée à la vie à Wollanup et le lecteur pourrait avoir l'impression que le laps de temps est plutôt court jusqu'au dénouement or il n'en est rien et c'est justement dans cette durée que le climat devient de plus en plus dur à supporter pour Nick.
Je n'ai rien à dire sur le graphisme, Christian de Metter illustre ce récit avec des dessins à la limite de l'aquarelle, ce qui rend la lecture agréable, et retranscrit très bien l'atmosphère et les paysages australiens.

"Piège nuptial" est une bande dessinée qui se lit rapidement et permet d'aborder, tout du moins dans les grandes lignes, l'histoire imaginée par Douglas Kennedy.
Ce roman graphique est une bonne mise en images du récit mais pour une découverte plus complète je ne peux que vous conseiller de lire le roman de Douglas Kennedy qui vous apportera une dimension psychologique plus approfondie.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Evidemment, sauter sur la première autostoppeuse en rut venue n'était certes pas une top bonne idée. Mais bon, Nick, une jeune américain en plein trip de découverte dans le fin fond de l'Australie, ne pouvait pas non plus deviner à quel point certains patelins de ce pays/continent pouvaient se trouver en manque de chair fraîche. Car tel était le problème : Angie, l'autostoppeuse en rut, provenait de Wollanup, une ancienne ville minière dans laquelle ne vivaient que des membres de sa famille. Cette petite ville était à ce point paumée que personne n'y passait jamais et que les seules lois qui y régissaient la vie en communauté étaient celles de…la famille d'Angie. L'une d'entre elles voulait qu'une fois adulte, toute jeune fille du patelin devait se mettre à parcourir le pays et à ramener dans ses filets un ‘pigeon' à même de la mettre en cloque. Une fois cette étape franchie, le malheureux avait intérêt à s'adapter à la vie à la campagne, car toute tentative de retrouver sa liberté se voyait sévèrement réprimée. Pigeonné donc, Nick se réveille un matin à Wollanup, drogué jusqu'aux yeux et emmené jusque là à l'insu de son plein gré par sa douce nouvelle conquête, Angie. le cauchemar ne fait que commencer car, en plus d'être retenu prisonnier, Nick se voit contraint d'exécuter des besognes plus pourries les unes que les autres. Coté vie sociale, là non plus, ce n'est pas le pied : le jeune Angie laisse très rapidement tomber le masque et passe en mode « mégère », alors que les autres membres de sa famille paraissent tous concourir pour le prix de l'être humain le plus dégénéré ou le plus violent. Dès lors, l'existence de Nick va tourner autour d'un seul objectif : s'évader.
Très fidèle au seul roman résolument « trash » de Douglas Kennedy, « Piège Nuptial » ôte à son lecteur toute envie de voyage en solitaire en Australie. Si l'on rit au départ de la mésaventure de ce jeune Candide américain, on ne peut par la suite que le plaindre tant la brutalité qui s'abat sur lui ne semble pas avoir de limite et tant Christian de Metter arrive à nous transmettre le désespoir de sa situation. Seule sa combativité, sa force de caractère et l'aide d'une alliée imprévue arriveront à lui donner la force d'attendre le bon moment pour tenter quelque chose. Entretemps, le calvaire se poursuit et les brimades infligées par les bas-du front qui lui tiennent lieu de belle-famille pourraient bien avoir raison de sa santé mentale. Une histoire forte, une véritable descente aux enfers efficacement adaptée et mise en image par De Metter, dont le trait rend à merveille les différents stades par lesquels passe le malheureux Nick : du bonheur à l'étonnement, de la lassitude à la peur et pour finir, de l'effondrement mental et physique complet à la combativité presque inhumaine.
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"Piège nuptial" est un roman graphique de Christian de Metter, adaptation du roman de Douglas Kennedy intitulé "Cul de sac" lors de sa sortie et rebaptisé "Piège nuptial" lors d'une réédition.
Je n'ai pas résisté lorsque je l'ai vu, d'une part car j'ai lu quelques romans de Douglas Kennedy que j'ai beaucoup appréciés et, d'autre part, car le texte présent sur la 4ème de couverture est intriguant :

"Ce qui a manqué à Nick, journaliste américain en virée dans le bush australien ?
Quelques règles élémentaires de survie :
1) Ne jamais conduire en pleine nuit sur une route déserte : un kangourou se ferait une joie de défoncer votre pare-chocs.
2) Ne jamais céder aux charmes d'une autostoppeuse du cru.
3) Toujours réfléchir avant de répondre à une question que l'on vous pose en pleine nuit.
Dans la vie, il y a des moments cruciaux où il faut prendre la bonne décision, au risque de voir sa vie basculer dans le pire des cauchemars."

L'histoire est vraiment prenante et bien rythmée, elle m'a tenue en haleine jusqu'au dénouement. 
Je pense que les amateurs de polars apprécieront et liront les quelques 120 pages de cet album d'une traite.

Je ne connaissais pas ce roman de Douglas Kennedy et j'ai trouvé l'idée de départ très intéressante et le scénario original, sauf la fin qui m'a semblé un peu improbable. 

Je n'avais jamais lu de roman graphique de Christian de Metter et je trouve que son style graphique, dans cet album-ci  en tout cas, est en parfaite adéquation avec l'ambiance étouffante du récit. Les dessins denses, les couleurs, les visages, tout contribue à accentuer le réalisme de l'ensemble, la laideur humaine de certains personnages, l'atmosphère angoissante.

Ce fut une lecture plaisante, même si j'ai trouvé le héros un peu fade et certains passages de nuit peu lisibles. Je ne suis donc pas particulièrement tombée sous le charme : ce n'est pas le style de roman graphique que je préfère.
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Un petit goût de la coline a des yeux. le personnage principal qui se laisse séduire par une femme qui sort pour la premières en 21 ans de son village natal. Ils passent du bon temps et tout part en vrille.

Le scénario n'a rien de neuf mais il est quand même bien amené. J'ai bien aimé les dessins qui donnent une atmosphèfe glauque et sordide à l'histoire. Un petit roman grapgique qui se lit rapidement et nous plonge quelques temps dans l'horeur bien souvent réservée aux femmes. J'ai grandement apprécié ce point.
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