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Critique de Davalian


Avec son deuxième roman apocryphe Nicholas Meyer frappe très fort. Voici une intrigue aussi courte que bien écrite. Elle est d'autant plus remarquable qu'elle ne nécessite pas la lecture préalable de la solution à 7 %.

Il est d'ailleurs difficile de comparer les deux récits entre eux car ils sont radicalement différents. L'auteur parvient une nouvelle fois à justifier adroitement la découverte d'un nouvel écrit de Watson tombé dans l'oubli. Son habilité va jusqu'à rendre plausible ses nombreuses notes de bas de page… toujours pertinentes ou presque.

De nouvelles personnalités viennent faire ici une apparition plus au moins longue (Bernard Shaw, Bram Stocker, Oscar Wilde pour les plus connus). Leur rôle est plus réduit que celui joué par Freud précédemment. Ce choix ôte au récit toute trace d'humour : apocryphe, oui, mais pas pastiche pour autant.

Cette fois-ci c'est le West End et le microcosme du théâtre qui sont mis en lumière ou plutôt qui deviennent la cible des ténèbres. Les lecteurs des Quatre de Baker street (série de bande dessinée que je recommande à tous les fans du grand détective) se souviendront d'un certain « oiseau » (Le rossignol de Stepney) et les adeptes de Dracula ne pourront qu'être étonnés de certains passages amusants…

L'intrigue en elle-même est hélas courte… très courte, trop courte peut-être. le roman ne s'embarrasse donc pas de considérations inutiles. En revanche, l'intrigue est un peu poussive. Si le déroulement colle davantage au canon originel le format est légèrement trop important pour être du Conan Doyle.

Malgré quelques petits défauts et la difficulté de trouver une identité propre à ce roman (difficile à acquérir qui plus est), voilà un bon divertissement. L'auteur se surpasse pour proposer quelque chose de différent de ce qu'il a déjà écrit tout en ancrant les aventures de Sherlock Holmes dans une certaine modernité. Il nous apporte du neuf et du bon et le résultat vaut le détour ! Et pour achever de vous convaincre outre le dénouement original, les échanges entre Holmes et Shaw sont savoureux !
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