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Londres, sa Tamise, son fog, son temps de chien, ses ruelles sombres et sordides de Withechapel, sa reine Victoria, son thé, Big Ben, le Strand et... Sherlock Holmes !

Diable, cette histoire, nous avons failli ne jamais la lire car Holmes estimait que le monde n'était pas préparé à cela. Ce n'est que bien plus tard qu'il accepta que Watson la rédige, mais sans la publier...

Heureusement qu'il reste les vieilles malles, vieilles caisses, consignes de banque à Charing Cross, fonds de grenier (biffer les mentions inutiles), pour retrouver tous ces récits enfouis que Watson n'a jamais publiés.

Londres, 1895, un critique théâtral est assassiné. George-Bernard Shaw engage Sherlock Holmes pour résoudre le mystère.

Mystère il y a puisque le "presque cadavre" a réussi, avant de rendre son dernier soupir, à attraper "Romeo et Juliette" et à ouvrir une page bien précise.

Mais dans quel but ?? Amour immodéré pour l'oeuvre de Shakespeare ? Envie de faire un dernier jeu de mot avec "J'expire" et "Shakespeare" ?

C'est ce que Holmes devra découvrir et l'enquête ne sera pas facile, j'avais même une longueur d'avance sur le Maître, à un moment donné, ayant trouvé ce qu'il avait sur le bout de la langue. "Belette, one point "

Bien que roman apocryphe, le livre de Nicholas Meyer tient la route, les personnages sont fidèles (avec une touche de l'auteur) et sa préface donne au livre un parfum d'authenticité qui bernerait les non-initiés.

L'enquête a un bon tempo, ni trop rapide, ni soporifique, les pages se tournent avec facilité car c'est toujours un plaisir de suivre le détective du 221b.

En prime, nous croiseront toute une pléiade de personnages connus tels que Oscar Wilde (avant que n'éclate le scandale qui ruinera a carrière), le grand Bram Stoker, (qui commence à écrire Dracula) et les célèbres auteurs d'opérettes, Maritie et Gilbert Carpentier. Oups, mille excuses, il y a confusion, je voulais parler - bien entendu - de Gilbert et Sullivan.

Tout ce petit monde (bien campé) est loin de se douter de la nature de l'horreur qui se tapit dans le West End !

Même Sherlock Holmes mettra du temps avant d'identifier "ça". Quand à Watson, il est sur des fausses pistes à tout bout de champ, comme le lecteur. le second meurtre ne lui donnant pas plus de grain à moudre que cela, sauf à alimenter sa machine à fiction en imaginant des tas de théories.

Quand à l'inspecteur Lestrade, c'est encore pire, il en arrivera même à arrêter un pauvre type qui a le malheur de ne pas être blanc.

Le Londres victorien est bien représenté, avec ses théâtres, son monde du spectacle, ses préjugés, sa xénophobie et ses idées toutes faites. C'est ce qui manquait parfois dans les romans canonique de Conan Doyle, un peu plus de détails sur la vie de l'époque, avec ses belles ou ses mauvaises choses.

Alors, réaliste ou pas le livre ? Pourquoi pas... ce genre d'horreur pourrait très bien grouiller et nous surprendre. Manipulée par l'homme, c'est redoutable, car on peut choisir sa cible.

"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme", une fois de plus...

Heureusement que Sherlock Holmes était là pour dénouer ce sac de noeuds. Quel homme ! Encore un bon moment de lecture.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Avec son deuxième roman apocryphe Nicholas Meyer frappe très fort. Voici une intrigue aussi courte que bien écrite. Elle est d'autant plus remarquable qu'elle ne nécessite pas la lecture préalable de la solution à 7 %.

Il est d'ailleurs difficile de comparer les deux récits entre eux car ils sont radicalement différents. L'auteur parvient une nouvelle fois à justifier adroitement la découverte d'un nouvel écrit de Watson tombé dans l'oubli. Son habilité va jusqu'à rendre plausible ses nombreuses notes de bas de page… toujours pertinentes ou presque.

De nouvelles personnalités viennent faire ici une apparition plus au moins longue (Bernard Shaw, Bram Stocker, Oscar Wilde pour les plus connus). Leur rôle est plus réduit que celui joué par Freud précédemment. Ce choix ôte au récit toute trace d'humour : apocryphe, oui, mais pas pastiche pour autant.

Cette fois-ci c'est le West End et le microcosme du théâtre qui sont mis en lumière ou plutôt qui deviennent la cible des ténèbres. Les lecteurs des Quatre de Baker street (série de bande dessinée que je recommande à tous les fans du grand détective) se souviendront d'un certain « oiseau » (Le rossignol de Stepney) et les adeptes de Dracula ne pourront qu'être étonnés de certains passages amusants…

L'intrigue en elle-même est hélas courte… très courte, trop courte peut-être. le roman ne s'embarrasse donc pas de considérations inutiles. En revanche, l'intrigue est un peu poussive. Si le déroulement colle davantage au canon originel le format est légèrement trop important pour être du Conan Doyle.

Malgré quelques petits défauts et la difficulté de trouver une identité propre à ce roman (difficile à acquérir qui plus est), voilà un bon divertissement. L'auteur se surpasse pour proposer quelque chose de différent de ce qu'il a déjà écrit tout en ancrant les aventures de Sherlock Holmes dans une certaine modernité. Il nous apporte du neuf et du bon et le résultat vaut le détour ! Et pour achever de vous convaincre outre le dénouement original, les échanges entre Holmes et Shaw sont savoureux !
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Une série mettant en scène le grand enquêteur Sherlock Holmes et son acolyte, le Dr Watson…. Je ne pouvais me priver de les lire !


Ces pastiches sont de véritables bijoux de par le récit, les enquêtes, l'humour et … la distance que prend l'auteur avec les nombreux autres récits du même style. Sans le moindre problème, je peux vous certifier que lire ces pastiches, c'est être sûr de passer de superbes moments de lecture. Ajouté le cadre pseudo réaliste dans lequel nos héros évoluent et vous avez de quoi halluciné et rêvé ! (

Les livres se présentent toujours sous la forme de manuscrits écrits par Watson et découvert très longtemps après (le premier en vidant un grenier, le second d'un héritier de la logeuse de Sherlock et le dernier découvert dans un inventaire de bibliothèque).


Le second tome, L'horreur du West End entraîne nos héros dans le monde du spectacle et vont leur permettre de faire la connaissance de Bram Stocker (auteur de Dracula). L'enquête va connaître de nombreux rebondissements avec un dénouement affreux. Ce livre mélange à la fois l'histoire de Jack l'Eventreur, de Dracula et un peu de l'histoire de l'Angleterre pour nous donner un résultat plutôt bluffant.
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Voici un petit polar surprenant mettant en scène Sherlock Holmes. Il s'agit bien évidemment d'un apocryphe, même si l'auteur américain prétend l'avoir trouvé chez une héritière de Holmes. J'avais lu une critique intéressante sur un groupe et je l'ai acheté sur cette base, en plus je ne connais pas du tout la géographie londonienne n'y étant jamais allée; au vu du titre et de la couverture, je m'attendais à une histoire sur Jack l'Eventreur, eh bien, pas du tout.

Il s'agit d'une intrigue dans le milieu du théâtre mettant en scène des personnages historiques, notamment Bernard Shaw et Oscar Wilde. Sherlock Holmes a décidé de faire une pause professionnelle pour se consacrer à l'étude des chartes médiévales anglaises. Son ami Bernard Shaw vient l'avertir qu'un critique à la plume particulièrement acérée et aux méthodes douteuses vient de se faire poignarder. Holmes ne peut résister à la tentation et s'empresse de se rendre sur le lieu du crime avec Shaw et Watson. Ils y retrouvent l'inspecteur Lestrade, qui ne comprend pas grand chose alors que le détective trouve un cigare de marque inconnue qui le mettra sur la piste de l'Inde. le lendemain, c'est une jeune actrice qui est poignardée à son tour.

Je ne peux pas en dire plus pour ne pas dévoiler l'intrigue qui est assez courte mais très originale. Comme toujours avec Holmes, on progresse peu à peu grâce aux discussions avec son ami Watson. C'est un roman policier classique de déductions, il y a assez peu d'action. La pseudo histoire du manuscrit et les notes sur le contexte de l'époque sont intéressantes et donnent vie à ce roman.

C'est une lecture courte mais très agréable. J'ai lu plusieurs suites des aventures de Sherlock et je trouve que celle-ci est une des plus réussie.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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On a l'impression que ce livre est du fantastique, sans en être. Des allusions certaines à J. L'Eventreur sont faites (anatomie, médecins légiste). Nous sommes sans cesse en train de poursuivre ce mystérieux assassin, dont la réponse est devant nous. le suspense est bien mené, bien que ce soit Nicholas Meyer qui l'ait écrit et non Conan Doyle, ce qui est un peu dommage. L'histoire nous narre les faits du docteur Watson et de son acolyte, Sherlock Holmes, dans les bas fonds du théâtre. Ce que j'ai apprécié est le suspense mis en avant par le docteur, les personnages et surtout la fin, une fin dont on ne s'y attend pas et qui en même temps est surprenante. Elementaire, me direz vous? Pas si élémentaire que cela. Dans cette nouvelle, le détective et son acolyte rencontrent deux personnes littéraires: O. Wilde et B. Stoker, venant de commencer son roman fétiche "Dracula". Tout porte à croire que c'est lui le coupable, mais... Il faut lire la nouvelle jusqu'au bout pour s'en assurer. Ce que j'ai particulièrement apprécié sont les dialogues, les décors et les chapitres courts.

La première de couverture ne nous laisse pas indifférent. Un bleu inquiétant, une femme en blanc,... Tout cela fait partie de la mise en scène mise en place par le Docteur,... Effrayant, peut-être mais intéressant néanmoins. le bleu représente une nuit glaciale, dans laquelle un intrus, un rôdeur se promène. Si l'on analyse la silhouette noire du deuxième plan, on peut l'identifier à deux personnages: Sherlock Holmes ou le rôdeur.

Très bonne nouvelle à lire, selon moi.
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Nicholas Meyer, fidèle à sa volonté de poursuivre l'oeuvre de Conan Doyle, imagine dans ce roman la rencontre de Sherlock Holmes avec les écrivains et artistes britanniques de la deuxième moitié du XIXème siècle, par ordre d'apparition : George Bernard Shaw, Oscar Wilde, Bram Stoker, (William) Gilbert et (Arthur) Sullivan. L'action se déroule une fois de plus dans le milieu du théâtre, ici le Savoy Theatre, dans le West End de Londres.
Le roman présente quelques artifices et facilités de scénario (Shaw est présenté comme une relation de Holmes, qui accepte de s'occuper gratuitement de l'affaire, on découvre le manuscrit de Dracula, mais cette piste et le personnage de Bram Stoker ne sont pas vraiment exploités).
L'enquête ne progresse que dans les derniers chapitres, ce qui donne un aspect déséquilibré au roman en donnant une place trop importante à la mise en situation des personnages dans la première partie, au détriment de l'action et du suspense.
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Un auteur qui a su reprendre le flambeau de Sir Arthur Conan Doyle ! j'ai adoré ma lecture !
Lien : http://wp.me/p5dQA9-pQ
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Bon pastiche, agréable à lire. Je le recommande pour un long voyage en train....
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Un pastiche des plus agréables.. La présence d'Oscar Wilde est un pur bonheur.
L'atmosphère, les personnages, tous les ingrédients d'un bon Sherlock sont là.
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