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Citations sur Amour fou (18)

Par où commencer quand les pensées s'affolent et partent dans tous les sens comme des fourmis qu'on essaie de noyer ?
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Nous devons tous assumer notre monstruosité. Nous devons accepter cette part sombre en nous, regarder les ténèbres en face sans nous en détourner.
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Je n’ai malheureusement pas adhéré bien que le début du roman me semblât prometteur et que j’ai abordé ma lecture avec beaucoup d’enthousiasme. Je m’attendais à un livre sur la folie, voire les folies. Il ne s’agit en fait que d’un polar à la chute plus ou moins crédible. Un roman d’enquête à la recette banale: tout ce beau monde est suspect, gare au moins suspect… Les soliloques de Barnabé sont pour moi les seuls points forts du roman. Difficile de s’attacher aux personnages qui pour ma part manque d’épaisseur à l’exception peut-être du père que l’on découvre réellement que très tardivement. La forme particulière qui offre le point de vue des différents personnages n’apporte pas grand-chose à l’histoire.
Bref, première rencontre loupée avec Denis Michelis…
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Amoureux fou, c’est gentil, limite inapproprié.
Pareil pour cette horrible expression « crime passionnel
». Comme si la passion était une excuse.
Un tueur. Disons les choses telles qu’elles sont, sans chercher systématiquement à les enjoliver.
Un tueur, oui.
Si ça se trouve, il y a eu d’autres victimes avant, et
il y aura d’autres victimes après.

Un tueur en série, donc.
Finalement, Thomas mange de bon appétit, il se demande s’il lui reste de la place pour un bol de céréales. Dans ses (bons) souvenirs de lycée figure le cours de sociologie où pendant plusieurs semaines il avait été question de la figure du tueur en série que le prof, un jeune type aux longs cheveux bruns et bouclés, portant un perfecto en cuir noir et des jeans trop serrés, avait problématisé de la manière suivante : « En quoi la société américaine contribue-t-elle à la déviance des tueurs en série ? »
Essentiellement par sa géographie. C’est parce que l’immensité du territoire lui permet d’exprimer sa folie meurtrière. Sans parler de la mauvaise coordination de la police fédérale d’un État à un autre. En France, il est plus difficile au serial killer de se cacher et d’échapper aux autorités.
Mais c’était il y a presque vingt ans. Les temps changent, et la violence s’exporte partout sur cette
planète.
(Thomas opte finalement pour une banane.)
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Pour son retour au bercail, Barnabé a fait une exception en s’accordant un petit anxiolytique de rien du tout. Une intuition au moment de monter
dans le car, en découvrant la tronche des passagers.
Puis un second à la fin de son périple, alors qu’il tentait de récupérer ses bagages, attaqué de toute part par des parapluies. À cause du ciel qui menaçait, les vieux avaient paniqué, certains s’inquiétaient même d’un confinement possible dans leur gîte à jouer aux
dominos.
Sans anxiolytique, il aurait probablement brisé chaque parapluie un à un (Barnabé n’est pas très grand, à peine un mètre soixante-dix, mais ses bras
vigoureux peuvent déplacer des montagnes).
Sans anxiolytique, il aurait envoyé son père à barbe et à lunettes sur les roses.
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Toute la matinée durant, je suis restée traîner au petit déjeuner, au moins deux bonnes heures, parcourant des articles de la presse locale sur ma tablette, observant discrètement le va-et-vient des clients. ceux qui hésitent longuement devant un choix pourtant restreint de viennoiseries bon marché, ceux qui enchaînent les cafés et se détendent peu à peu, esquissant un vague sourire de satisfaction, ceux qui picorent, mus par une curiosité nouvelle, comme si manger du comté s'apparentait à goûter à quelque insecte séché ou à un ragoût de serpent de mer, ceux qui exhalent encore une odeur de transpiration nocturne, qui n'ont même pas passé de l'eau sur leur visage, ceux qui débarquent rasés, shampouinés, maquillés, pomponnés, les dent blanches et la mise en plis parfaite, prêts à s'adresser aux caméras du monde entier, ceux qui descendent de leur chambre en claquettes ou en pantoufles, à l'aise dans leurs tenues régressives en pilou, ceux qui n'hésiteront pas à vous marcher dessus pour atteindre en premier la corbeille de pain, ceux qui errent dans la salle parce qu'ils ne trouvent pas la tasse, le sucre, la petite cuillère et qui intérieurement pestent contre un manque de logique flagrant dans l'organisation, l'emplacement, dans la disposition, bon sang, de la vaisselle et des couverts, ceux qui grincent des dents en mâchant leurs céréales au riz soufflé, qui reniflent, toussent, ceux qui parlent fort, qui remplissent leur assiette à ras bord, ceux qui picorent, mangent du bout des lèvres, ceux qui se laissent tenter par un oeuf à la coque après mûre réflexion, ceux qui se perdent dans la contemplation de l'écran plat de la télévision où inlassablement défilent des images de guerre, de manifestations, de faits divers et des pages publicitaires sur des SUV.
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Il n’en revient toujours pas.
De longues minutes sous une douche glacée pour
éteindre cet incendie, ce feu de ouf parti du creux du
ventre pour se propager jusqu’à la pointe des pieds,
la pointe des oreilles… même ses ongles le brûlaient,
bordel !
Son Amoureuse, apparue devant lui de manière
limite surnaturelle, souriante, hyper (trop) bavarde,
l’invitant carrément à le rejoindre chez elle.
Elle a utilisé le pronom nous à plusieurs reprises,
elle a même parlé de son mari, mais Barnabé a immédiatement
oublié ce détail.
C’est elle qui est venue, elle qui a craqué l’allumette.
C’est tout juste si elle ne s’est pas jetée sur nous !
Barnabé est de plus en plus rouge. On dirait un
écorché vif. L’eau froide a perdu tout pouvoir, l’idéal
serait de plonger sous la glace d’un lac gelé ou de se
rouler nu dans de la neige fraîche.
Seule la neige soulage.
Seule la neige console !
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Attendre jusqu’à demain lui semble plus long que
l’éternité !
Demain, samedi : le plus beau jour de sa vie, où il
sonnera à sa porte, où elle le fera entrer, le guidera
jusqu’à sa chambre…
Pourquoi ne pas y aller tout de suite ?
Oui, pourquoi ? Plutôt que faire les cent pas au
grenier.
La lune est presque pleine, on dirait un fruit trop
mûr tellement elle est grosse, prête à éclater ! Et si
proche…
Depuis la lucarne, on pourrait presque la
décrocher.
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