Le chat du dalaï-lama

Le corps est comme un coffre au trésor. Le trésor qu’il abrite est l’esprit. L’occasion que nous avons de développer notre esprit est très, très précieuse. La plupart des êtres n’ont pas une telle occasion. C’est pourquoi nous devrions prendre grand soin de notre corps et nous occuper de notre santé. Tirer le meilleur de cette vie pour pouvoir en profiter, nous et les autres.

Chacun sentait l’énergie qu’il exsudait sans cesse et sans aucun effort. C’était une énergie qui pouvait nous hisser au-delà du sentiment limité que nous avons habituellement de nous-mêmes, qui pouvait nous amener à prendre conscience de notre nature illimitée et de cette vérité immuable et réconfortante selon laquelle tout va bien.

L’habitude est une seconde nature.

Le ronronnement est notre A, notre façon de vous rappeler que vous êtes aimé et spécial, et que vous ne devriez jamais oublier ce que nous ressentons à votre égard, particulièrement quand vous êtes vulnérable.
Qui plus est, ronronner est notre façon d’assurer votre bonne santé. Les études montrent que le fait d’avoir un compagnon félin réduit le stress et baisse la tension artérielle des êtres humains.

C’est tisser une étoffe avec un fil tiré de votre cœur,
Comme si votre bien-aimé devait porter cette étoffe.
C’est bâtir une maison avec affection,
Comme si votre bien-aimé devait résider dans cette maison.
C’est semer le grain avec tendresse, et récolter la moisson dans la joie,
Comme si votre bien-aimé devait en manger le fruit.

La psychologie est une science encore jeune, a affirmé quelqu’un. Ça fait à peine 100 ans que Freud a inventé le terme psychanalyse. Depuis, elle s’est principalement intéressée aux personnes avec de sérieux problèmes de santé mentale. Ce n’est que tout récemment qu’on a vu apparaître des tendances telles que la psychologie positive, laquelle ne se propose pas de faire passer un patient de - 10 à 0, mais de 0 à + 10.

Les spécialistes de la méditation peuvent expérimenter la claire lumière de félicité tandis qu’ils sont encore en vie, de sorte que quand ils meurent, plutôt que de craindre la perte de leur identité personnelle, ils peuvent demeurer dans ce sublime état de non-dualité. Avec un tel niveau de maîtrise, il est possible de diriger l’esprit vers ce qui se produit après, plutôt que d’être propulsé par la force de l’activité mentale habituelle, par le karma.

Une réaction est automatique, habituelle, a dit Ludo. Une réponse est un geste considéré. C’est la différence. Ce qui est important, c’est de créer de l’espace pour s’ouvrir aux possibilités qui vont au-delà de l’ordinaire, lequel nous sert rarement bien. La colère n’est jamais une réponse éclairée. Nous pouvons nous montrer courroucés — parler sur un ton faussement fâché pour arrêter un enfant qui est sur le point de marcher près du feu, par exemple —, mais c’est très différent de la vraie colère.

Les désagréments de la vie se manifestent sous plusieurs formes différentes. Elles s’expriment différemment pour chacun de nous. Mais le yoga nous fournit l’espace dont nous avons besoin pour être libres.

Nous ne pouvons pas travailler le corps à moins que nous ne travaillions également l’esprit. Lorsque nous tombons sur des constrictions (des obstacles dans notre pratique physique), nous découvrons que la physiologie est le miroir de la psychologie. L’esprit et le corps peuvent se coincer dans certains canaux, ce qui crée de l’inconfort, du stress et de la rigidité.