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3,82

sur 270 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bien décevant.
Un roman multi-primé (au point que je ne les citerais pas tous) d'un auteur habitué à ce genre de traitement (il n'a plus de place sur sa cheminée pour tous les mettre). Un roman d'une exceptionnelle qualité donc ? Et bien encore une fois, je ne ferais pas partie de la troupe.

Borlu, appartenant la brigade des crimes extrêmes, est chargé du meurtre d'une jeune inconnue retrouvée dans sa ville de Beszel. le souci, c'est qu'elle semble avoir été tuée à Ul Qoma, la ville voisine. Enfin voisine, tellement proche qu'elle occupe le même espace, les habitants s'évisant (ne pas voir, ignorer) tellement mutuellement qu'au moindre faux pas, une mystérieuse organisation : la rupture, intervient pour remettre les choses en ordre.

Un background indéniablement original. Et si le début du livre peut paraître nébuleux, la simple lecture de la quatrième de couverture nous renseigne sur ou dans quoi on va mettre les pieds, ou plutôt les yeux. L'auteur développe un vocabulaire spécifique à cette situation (éviser, brutopiquement, inouïr, rompre etc) que les habitants respectent scrupuleusement, éduqués, conditionnés depuis leur naissance et surveillés par la rupture. Une guerre froide des cerveaux, un apartheid mutuel, un Berlin sans le mur autre que dans la tête entre Beszel l'occidentale et Ul Qoma l'arabisante.
Le problème, à mon sens, c'est que je n'ai du tout trouvé la situation crédible. Je pensais au début à une sorte de monde parallèle avec zones tramées (à la Fringe), mais non, que du physique.
L'atmosphère du livre est sombre, lourde, pâteuse même je dirais, l'enquête mouline, on pédale dans la choucroute, baigné de surcroît dans un flou plus ou moins artistique mêlé de politique absconse et improbable. Les personnages sont aussi froids que le style.
Si l'on ajoute que je ne suis pas particulièrement adepte du roman noir, il en résulte que je suis complètement resté à l'extérieur de l'histoire et que du coup, je me suis prodigieusement ennuyé (pour rester poli).

C'est mauvais ? Non vu le nombre d'admirateurs. Est-ce que je suis totalement hermétique au roman noir vaguement sf ? Non j'ai adoré par exemple Les Racines du mal de Dantec. A l'auteur alors ? Il faudrait que je lise son autre « réussite » primée : Perdido street station, mais disons que commençant à connaître mes goûts en matière de lecture, je crains que China Mieville ne soit pas ma came.

Lu et critiqué dans le cadre de l'opération masse critique. Merci à Babelio et Pocket.
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Ce roman aurait du tout avoir pour me plaire : un policier avec de la fiction et une certaine critique politique en prime... bref tout ce que j'aime en général.. mais j'aurais du me méfier ce livre a été primé plusieurs fois.. et là une fois encore (hormis de très rare exceptions) je passe plus qu'à coté d'un livre ayant reçu moulte récompenses

Je ne vais pas m'étendre sur l'histoire la quatrième de couverture en dit largement assez pour se faire une idée. Et pourtant elle me faisait envie cette quatrimèe de couverture, mais je me suis ennuyée, trop de stéréotype et en plus des personnages lises comme des galets, une action inexistante et un monde politique complètement incrédible à mes yeux.

Je n'ai jamais lu Miéville auparavant mais Walktapus m'en avait donné envie. Je ne resterais pas sur cette déception , j'en lirais s'en doute un autre un des ces jours.. il ne me reste plus qu'a décider lequel.
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Quelque part dans les Balkans, les citoyens de deux nationalités rivales se partageant le même territoire , ont pour consigne absolue de s' ignorer mutuellement afin de ne pas s'attirer les foudres de la " Rupture".Il ne s' agit bien sûr pas là d' un fameux slogan de campagne présidentielle, mais d' une sorte de croisement entre Big Brother et le Grand Croquemitaine, une mystérieuse instance ayant pour vilaine habitude de faire disparaître les dissidents, comme dans tout régime totalitaire qui se respecte.En dépit de cette idée de départ fort originale, j' ai trouvé le premier tiers de ce roman( environ 150 pages) au cours duquel l' auteur se consacre à son décor avec maintes redondances, plutôt fastidieux.En ce qui concerne l' intrigue policière, j' ai été déçu par l' aspect cliché des personnages et le peu de cas consacré à leur psychologie. le déroulement linéaire de l' action sans le moindre flashback donne à ce récit la froideur d'un jeu de rôle vidéo dans un univers confiné avec dialogues standardisés.Au final , une impression de temps perdu .Etant donné l' abondance de propos élogieux au sujet de cet ouvrage, je me sens un peu en décalage et au regret de me sentir "brutopiquement" peu enthousiasmé par cette lecture.Je salue néanmoins l 'inventivité de l' auteur.
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L'idée de départ de ce roman est originale et intrigante, une ville divisée en deux cités Ul Qoma et Beszel, des habitants qui ont l'interdiction formelle de se côtoyer sous peine d'être enlevés par un organisme créé spécialement, ‘'la rupture''. L'auteur décrit vraiment très bien son univers, c'est détaillé et pointu, tellement que ça en devient lassant. Il créé un dialecte avec des mots spécifiques, pas toujours faciles à comprendre et parfois trop répétés (comme le terme ‘'éviser ‘'). C'est dans cet univers inventé qu'une jeune femme est retrouvée assassinée dans la cité Beszel, crime que l'inspecteur Borlu est chargé d'élucider. Il s'avère très vite que cette jeune femme venait de l'autre cité, Ul Qoma. Et c'est finalement une enquête assez classique que mène l'inspecteur, avec, de plus, beaucoup de lenteur et de longueurs. En bref, je n'ai pas été convaincue, dommage…

Merci à Babelio et aux éditions Pocket pour cette incursion dans le monde de la science-fiction.
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Très très décevant sur tous les plans. Je ne comprends pas comment ce livre a pu avoir autant de prix.
J'ai commencé à lire, alléchée par l'idée de départ de la ville double, en tant qu'amatrice de fictions mettant en scène des univers avec des questions sociales, historiques, scientifiques originales.
Pour le côté intrigue, aucun intérêt. Les personnages sont quelconques, les dialogues sont des échanges du tac au tac qui ont l'air d'être là pour construire l'atmosphère lourde et alambiquée plutôt que pour faire avancer l'intrigue. L'histoire ne tient pas en haleine, on a l'impression que l'auteur essaie de faire du remplissage autour de son idée principale. Admettons, il y a beaucoup de romans policiers à intrigue banale, et celui-ci on ne le lit pas pour le policier mais pour la fiction. Hélas...
Pour le côté "fiction", quelques idées intéressantes. le fait que la ville double décrite ça ne soit pas crédible ne m'a pas dérangée, ça garde une certaine cohérence interne. J'ai trouvé aussi que ça faisait écho à des situations politiques qui existent, ou pourraient arriver un jour à certains endroits, ça c'est pas mal. Mais alors la réalisation de la chose... très décevant! Certains des néologismes créés pour la situation ne sont pas très clairs, c'est noyé dans une atmosphère de flou artistique pénible, où on est censé comprendre sur le tas. A d'autres moment ça s'englue dans des descriptions sur des points déjà développés alors qu'on aimerait en voir d'autres éclaircis. Je n'ai pas réussi à le lire jusqu'au bout, ça ne m'arrive quasiment jamais!! J'ai fini par ne lire que les passages sans dialogues pour récupérer surtout les idées originales sur cette ville imaginée, j'attendais plein de révélations (les extraterrestres peut-être?), rien du tout, de plus en plus d'action, poursuites, propos décousus.
Concernant le style (édition française Pocket), c'est plein de mots et tournures certes compréhensibles mais rarement utilisés en français (néologismes, lourdeurs). Est-ce déjà là en l'anglais? Si oui, peut-être que c'est plus naturel en anglais, ou alors c'est bizarre et c'est fait pour donner un style dépaysant et branché. En français c'est pénible à lire. Au bénéfice du doute le traducteur a conservé ça pour l'atmosphère. Mais comme il y a pas mal de fautes d'orthographe et de français, des expressions bizarres ou utilisées sans en maîtriser le sens... je crains que ce "style" soit juste l'effet d'une traduction mot à mot d'un mauvais traducteur plutôt qu'un effort pour rendre l'impression originale!
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