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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans son premier livre, Charlotte Milandri aborde des thèmes profonds liés à la féminité, à la maternité, à la vie en couple, à la passion, au désir, à l'amour, tout en explorant les aspects de la dépression, de la folie et du mal-être.

En général, ces sujets m'intéressent énormément. Je suis particulièrement attirée par les récits qui mettent en lumière les luttes des femmes, leurs questionnements sur la charge mentale, la pression constante qu'elles subissent au quotidien, et leur désir de liberté, de sortir des carcans qui les étouffent.

C'est précisément cet aspect du livre que j'ai apprécié. Certains passages m'ont particulièrement touchée, en voici un exemple :
"T'as la trouille, tu ne vas pas oser. Tu vas retourner border ton fils, faire cuire tes légumes, plaquer un inconnu contre un mur pour te faire croire que tu domines les autres, le monde et ton cul. Arrête de te croire différente, de faire ton intéressante."

Cependant, j'ai été déçue de ne pas parvenir à m'immerger pleinement dans la partie du récit qui explore la passion dévorante de Claire pour un peintre et ses oeuvres.

Je n'ai pas réussi à saisir la profondeur de cette douleur et de ces tourments. Je dois avouer que cela m'a laissé indifférente. C'est vraiment dommage.

En fin de compte, ma lecture de ce livre reste mitigée, bien que l'on puisse clairement ressentir l'engagement de l'autrice dans l'écriture de son roman.
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Difficile de rester indifférent à l'écriture âpre, dure, violente de Charlotte Milandri, des mots hachés, des mots crachés, des phrases parfois inachevées.
Claire est une jeune maman, une épouse, une avocate. le quotidien, la routine, lui pèsent, chaque jour elle répête les mêmes gestes, s'occuper de son fils, de son mari, de la maison. Elle s'échappe par la pensée mais aussi physiquement. Tous les jeudis après-midis, comme un rituel, elle prend le train sans destination et revient à son point de départ. Enfant docile, elle devient une adulte éteinte, qui se noie dans les conventions sociales. Bref ça ne va pas fort pour Claire 😆.
Et puis il y a Pollock, le peintre, découvert enfant lors d'une sortie scolaire. La vue du tableau la bouleverse, lui fait naitre des sensations jusque là inconnues. Et à l'occasion d'un devoir de classe de son fils, elle repense à son émotion devant son oeuvre. Et là tout bascule...
"Au sol" est un cri sauvage, un hurlement. Il m'est difficile de dire que j'ai aimé, même si clairement le propos me perturbe. On n'a aucune sympathie pour Claire mais Charlotte Milandri ne cherche pas à faire aimer son personnage, elle s'en cogne. Claire se débat, essaye de survivre, elle se raccroche à ce qu'elle peut, à Pollock, à son désir pour lui.
"Au sol" est un livre dérangeant que je n'oublierai probablement pas. le pari n'est-il pas gagné ?

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Le livre débute avec la vie (trop) rangée de Claire. Avocate au quotidien plan plan et très prévisible.
Peu à peu, cette vie se trouble de moments où Claire déraille, n'en peut plus. Et se damnerait pour Jackson Pollock dont les toiles éveillent en elle des pulsions de vie qu'elle ne maîtrise pas..
Bascule progressive vers la folie, en phase avec une écriture incisive et déraisonnable.
Bascule jusqu'à la sortie de route totale.

Follement original .

Lu avec les 68 premières fois #1
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